samedi 30 novembre 2024

Fumeterre officinale



Fiche synthétique

 

Autres noms : Herbe à jaunisse, Fiel de terre, Herbe à la veuve, Pisse sang.

Famille : Papavéracées – Nom scientifique : Fumaria officinalis

Plante herbacée annuelle – Hauteur : 10 à 30 cm.

Floraison : De mars à mai, parfois en automne – Fleurs : Rose clair à rose foncé

 

La fumeterre (Fumaria officinalis) est une plante annuelle faisant partie de la famille des Papavéracées. Envahissante, elle colonise les champs de céréales, les potagers, les grandes cultures, mais aussi les friches, les décombres, les tas de fumiers ou les prairies. L'origine du nom vernaculaire est sujette à discussion. « Fumeterre » vient du latin « fumus terrae » car la plante semble sortir de terre comme une fumée à cause de son feuillage grisâtre léger et vaporeux. Une autre interprétation veut que le suc de la plante fasse pleurer les yeux comme de la fumée ce qui explique aussi son nom d'herbe à la veuve. Son autre nom de « fiel de terre » lui vient de son amertume.

La fumeterre mesure de 10 à 30 cm en moyenne, sa couleur est vert glauque et le feuillage très finement découpé en lanières, bien ramifiées. Les tiges sont très tendres ce qui donne un port bas à la plante.

 

Les fleurs à éperons rose pâle ou rose soutenu, bitones sont allongées (8 mm) dans des grappes terminales. A la base de la sommité fleurie apparaissent les graines protégées par une capsule sphérique verte. La partie supérieure de la tige reste souvent fleurie malgré l'apparition des graines. En Provence la floraison peut être remontante en automne.

 

La fumeterre pousse spontanément un peu partout en France et surtout en Provence où elle est très commune. Elle apprécie les sols riches en azote et bien drainés.

La fumeterre se ressème d'elle-même chaque année.

 

La fumeterre a des vertus médicinales bien connues depuis l'Antiquité pour son action puissante sur le foie, la vésicule biliaire, les yeux et la peau. Encore de nos jours, certains médicaments cholagogues sont basés presque uniquement sur la fumeterre.
La plante peut aussi agir aussi comme calmant et hypnotique sur le long terme.

 

La fumeterre est aussi une plante tinctoriale qui était utilisée pour teindre la laine en vert.

 

Photographiée à Cordes sur Ciel, en avril 2021.

vendredi 29 novembre 2024

Graphosome d'Italie




Fiche synthétique

 

Nom vernaculaire : Punaise arlequin

Ordre : Hémiptères – Sous ordre : Hétéroptères – Famille : Pentatomidés

Nom scientifique : Graphosoma italicum

 

La face dorsale de cette espèce est rayée de bandes longitudinales rouges et noires : six bandes noires sur le pronotum, dont deux se prolongent sur la tête et quatre se prolongent sur le scutellum. Les bords latéraux de l'abdomen (le connexivum) sont tachetés de rouge et de noir. Les pattes sont globalement noires avec parfois une tache rouge sur les tibias (chez la sous-espèce nominale), ce qui le distingue de graphosoma lineatum dont les pattes sont entièrement rouges.

Le scutellum est plus large et long que chez la plupart des punaises pentatomides et recouvre presque tout l'abdomen.

 

C'est un insecte des zones chaudes et ensoleillées d'Europe fréquent, parfois en grand nombre, sur les ombelles d’Apiacées. Son habitat naturel est les friches, les terrains vagues, les pelouses sèches, le talus des routes, les haies vives et les jardins qui offrent des carottes sauvages, des fenouils, des angéliques, des chardons bleus ou des panais dont il suce la sève des jeunes graines en formation avec son rostre.

 

Cette espèce ne craint pas la prédation par les oiseaux car elles ont un goût repoussant et une coloration aposématique : elles portent des bandes rouges et noires très visibles.

 

Reproduction : Une parade nuptiale précède l’accouplement. La femelle dépose ses œufs sur les feuilles, par groupes. Elle surveille généralement plusieurs jours les jeunes après leur éclosion. Les Hémiptères sont hétérométaboles, c’est à dire à métamorphose incomplète, les larves rappellent l’allure des adultes et partagent les mêmes biotopes et la même alimentation.  Chez le graphosome italien, la coloration rouge n’apparaît qu’à la dernière mue larvaire, auparavant ils sont bruns, d’une couleur plus homochromique. Il y a 5 stades larvaires au cours desquels les ailes se développent progressivement.

 

Taille : De 8,5 à 11mm.

Habitat : On la trouve sur les ombellifères, principalement dans les lieux secs et ensoleillés. On la rencontre jusqu’à 1900m d’altitude.

Répartition géographique : On la trouve en Europe du Sud, elle est absente en Europe du Nord. Elle est présente partout en France.

Période d’observation : De mai à septembre.

 

Photographié à Cordes sur Ciel en juin 2019.

mercredi 27 novembre 2024

Epervière des murs

 


Fiche synthétique

 

Autre nom : Épervière des murailles

Famille : Astéracées – Nom scientifique : Hieracium murorum

Plante herbacée vivace – Hauteur : Jusqu’à 50 cm.

Floraison : De mai à août – Couleur : Jaune.

 

Les épervières sont des plantes à capitules tous ligulés et de couleur jaune (sauf Hieracium aurantiacum qui a des fleurs orange à rouges). Ce genre rassemble plus de 6 000 espèces et sous-espèces…

Les épervières sont des plantes herbacées vivaces avec des racines pivotantes à effet allélopathique et qui se multiplient par voie végétative grâce à des bourgeons adventifs écailleux souterrains ou des bourgeons axillaires à la base des souches. 

 

L’épervière des murs est une espèce d’épervière familière des terrains pierreux, caillouteux et des bois caillouteux.

 

L’épervière des murailles (Hieracium murorum) est une plante herbacée vivace à tige dressée simple et qui développe une rosette de feuilles basales. Les tiges sont nues ou presque nues, portant parfois une feuille pétiolée. Les tiges sont flexueuses et glandulaires, terminées par quelques capitules au sommet. Les feuilles basales sont nettement pétiolées, ovoïdes élargies et en coin à la base, à rebords finement dentés. Les feuilles sont vertes.

Les capitules possèdent un involucre généralement poilu et fortement glanduleux. Les fleurs sont ligulées et de couleur jaune vif. Elles produisent des fruits de type akène.

 

Taille fleur ou inflorescence : de 2 à 4 cm – Fleurs en capitule

Feuilles pétiolées, ovales, entières ou très lâchement dentées

Fruits : akènes

Dissémination : anémochore

Pollinisation : autogame

 

Photographiée dans la campagne cordaise, en mai 2021.

mardi 26 novembre 2024

Lézard des murailles

 




Fiche synthétique

 

Ordre : Squamates – Famille : Lacertidés

Nom scientifique : Podarcis muralis

Longueur : 20 cm – La queue est deux fois plus longue que le corps.

Poids : 4 à 8,5 g.

 

Cette espèce de lézard est de loin la plus connue de toutes, pour la raison qu'elle est celle qui fréquente l'homme de plus près, qu'elle est sans doute la plus nombreuse, et qu'elle est présente sur la quasi-totalité du territoire français continental.

 

Les individus présentent des variations de couleur dont la pigmentation varie du gris au brun ou encore au verdâtre. L’une des particularités est que les écailles du collier, en arrière de la gorge, sont régulièrement alignées. Les juvéniles et les femelles portent une bande longitudinale continue de couleur brun foncé sur le flanc. On observe très souvent une fine ligne dorsale plus ou moins ininterrompue. Chez le mâle, cette ligne se présente sous forme d’un lacis discontinu ou de taches noires dispersées. Certains animaux présentent des tâches noires dispersées. Certains présentent également une rangée de points bleus sur la partie inférieure des flancs, ainsi qu’au-dessus des pattes antérieures. La face ventrale est de couleur blanche, rose, jaune ou brique et porte des taches ou des points foncés.

 

Habitat

Préfère les lieux secs et chauds, ensoleillés et rocailleux, exposés au sud. Les structures verticales telles que rochers, éboulis, murs ou marches d’escaliers lui conviennent particulièrement. La présence de refuges à proximité immédiate des emplacements de bains de soleil est primordiale. Le lézard des murailles est relativement peu exigeant si le climat lui est favorable. Il colonise toutes sortes de biotopes : pierriers, falaises, carrières, gravières, ruines, vignobles, bordures de chemin, talus de chemins de fer, berges, murs et tas de pierres sèches, tas de bois. Il peut parfois se rencontrer dans des milieux plus humides où il peut nager si nécessaire. Il vit volontiers proche de l’homme, dans les jardins abrités et ensoleillés et sur les constructions. L’espace vital d’un adulte est de l’ordre de 25 m2. Les différents territoires peuvent toutefois se chevaucher fortement.

Distribution

Europe : presque partout : son aire de répartition comprend l’Europe continentale, jusqu’au Nord-Ouest de l’Asie Mineure, les Balkans. Au nord, on le trouve jusqu’au sud des Pays-Bas (Maastricht) et au sud, il est présent au centre de l’Espagne et au nord du Portugal. En France, la forme nominale du lézard des murailles, est répandue partout, y compris dans certaines îles de l’Atlantique (Yeu, Oléron, Aix, Ouessant, archipel des Glénan). La plupart des auteurs reconnaissent une vingtaine de sous-espèces. Des variations sont reconnues : tendance au mélanisme* au nord et en Bretagne par exemple. (Mélanisme : coloration anormale résultant d’un excès de pigments noirs et bruns, donnant des individus foncés).

Alimentation

Le régime alimentaire du lézard des murailles est très varié, comprenant toutes sortes d’insectes : mouches, chenilles, papillons, mille-pattes, vers, criquets, sauterelles et araignées…Il peut également s’attaquer à des jeunes de sa propre espèce. Il peut se nourrir occasionnellement d’abeilles, dont il est totalement immunisé contre l’action du venin, mais ne met jamais en danger les populations d’hyménoptères.

Reproduction

La période de reproduction est marquée par des querelles violentes et des poursuites rapides entre mâles rivaux. Elle commence quelques semaines après l’hivernage. Un mois environ après l’accouplement, la femelle pond de 2 à 10 œufs de couleur crème et à la coquille parcheminée. Elle les dépose sous une pierre, dans une fissure de mur, ou dans une petite cavité qu’elle a creusée elle-même dans le sol meuble. La durée d’incubation dépend de la température ambiante. Elle varie entre 6 et 11 semaines. La plupart des jeunes naissent de la fin juillet à la mi-août. Ils sont adultes à l’âge de deux ans environ.

Suivant l’altitude et les conditions météorologiques, les femelles pondent 1, 2 voire 3 fois par année. La taille de la ponte est en relation étroite avec l’âge de la femelle, les plus vieilles produisant plus d’œufs. Généralement les premières pontes, bénéficiant des réserves lipidiques accumulées pendant l’hiver sont plus conséquentes. La fécondité annuelle moyenne par femelle est de 10,5 œufs. Les œufs sont déposés dans un trou creusé dans le sol de 10 à 20 cm de profondeur. La femelle ne referme pas le trou après la ponte. La période active prend fin en octobre ou en novembre.

Une queue détachable pour tromper l’ennemi…

La queue du lézard des murailles se casse facilement lui permettant ainsi d’échapper à ses prédateurs. En effet, l’extrémité perdue continue de s’agiter et constitue un leurre vis à vis de l’attaquant. Cette capacité qu’ont certains animaux à se séparer d’une partie de leur corps est appelée l’autotomie. Une queue de remplacement repousse progressivement mais est dépourvue d’écailles, elle est uniformément gris sombre. Parfois elle peut repousser double. A noter qu’autrefois, au début du 20ème siècle, les queues de lézard étaient supposées porter bonheur.

Menaces et longévité

  • Prédateurs : l’homme, le chat domestique dans les jardins et les poules des basses-cours sont les principaux ennemis de ce lézard près des habitations. Dans la nature, divers oiseaux dont la pie-grièche écorcheur et la pie-grièche grise, mais aussi les serpents : coronelle lisse, vipère aspic, couleuvre verte et jaune, couleuvre d’esculape, couleuvre de Montpellier sont les prédateurs naturels du lézard des murailles. Parmi les mammifères figurent aussi la belette et l’hermine. Certains rapaces diurnes l’attrape aussi occasionnellement : buse variable, busard Saint-Martin, busard cendré, aigle royal.
  • Parasites : les lézards sont souvent parasités par des tiques qui se fixent à la base des pattes antérieures.
  • Perte des habitats : la perte des habitats favorables conduit à l’isolement de certaines populations. Dans certains cas, les îlots isolés peuvent être remis en connexion par la construction de murets de pierres sèches. Ils permettent aux individus d’assurer un brassage génétique indispensable.
  • Longévité : un adulte peut vivre en moyenne de 5 à 7 ans.

Statut

  • Espèce intégralement protégée par la loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976 et par arrêté du 22 juillet 1993 : Interdiction sur tout le territoire national et en tout temps de détruire ou d’enlever les œufs ou les nids, de détruire, de mutiler, de capturer ou d’enlever, de naturaliser et qu’ils soient vivants ou morts, de transporter, de colporter, d’utiliser et de commercialiser cette espèce.

 

Photographié à Cordes sur Ciel en mai 2018.

lundi 25 novembre 2024

Grande camomille

 



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Autres noms : Pyrèthre doré, Pyrèthre mousse et Partenelle.

Famille : Astéracées – Nom scientifique : Tanacetum parthenium

Plante herbacée vivace – Hauteur : 30 à 70 cm.

Floraison : De juin à août – Couleurs : Jaune et blanc.

 

C'est une plante médicinale utilisée dans l'Antiquité gréco-latine puis par les herboristes européens. Tombée un peu dans l'oubli à l'époque moderne, l'intérêt pour la plante fut éveillé dans les années 1990, par une étude montrant son efficacité dans la prévention de la migraine.

 

La Grande camomille est une plante herbacée vivace (hémicryptophyte), de 30 à 70 cm de haut, à tige dressée, presque glabre, très rameuse et très feuillée.

Les feuilles, toutes pétiolées, sont pubescentes, pennatiséquées à pennatipartites, à 3-6 paires de segments larges, oblongs, eux-mêmes pennatifides à lobes incisés (la feuille ressemble plus à celle d'un chrysanthème qu'à celle d'une petite camomille. Les feuilles sont aromatiques.

Les capitules radiés (d'environ 2 cm de diamètre) sont disposés en corymbes denses, sur un axe floral de 2 à 13 cm de long. L'involucre est hémisphérique et porte des bractées imbriquées, les extérieurs lancéolées. Sur le réceptacle, convexe parfois plat, sont fixés deux types de fleurs :

  • Sur le disque central jaune se trouvent les fleurs tubulées, hermaphrodites, à 5 dents, avec un tube de la corolle de 2,5–3 mm
  • À la périphérie, se trouvent des fleurs ligulées, femelles, fertiles, avec une ligule blanche, à 3 dents

La floraison a lieu de juin à août.

Le fruit est un petit akène de 1 - 1,5 mm, gris brun, avec 5 à 8 côtes longitudinales et un pappus coroniforme (une couronne membraneuse, crénelée).

 

Caractéristiques

  • Organes reproducteurs
    • Couleur dominante des fleurs : blanc, jaune
    • Période de floraison : juillet-septembre
    • Inflorescence : Corymbe de capitules
    • Sexualité : hermaphrodite
    • Pollinisation : Entomogame, autogame 
  • Graine
    • Fruit : akène 
    • Dissémination : anémochore 
  • Habitat et répartition
    • Habitat type : friches vivaces médioeuropéennes, eutrophiles, mésohydriques, héliophiles
    • Aire de répartition : méditerranéen occidental

 

Usages médicaux

En France, la Note explicative de l'Agence du médicament (1998) admet qu'il est possible de revendiquer pour les parties aériennes de la grande camomille, les indications thérapeutiques suivantes :

  1. La prévention des céphalées
  2. Le traitement des règles douloureuses

Selon, European scientific cooperative on phytotherapy (ESCOP), la grande camomille peut être prescrite en prévention des crises migraineuses, à la posologie de 50 à 120 mg de poudre de parties aériennes, pendant plusieurs mois.

La grande camomille est contre-indiquée pour les femmes enceintes. Et comme beaucoup de plantes de la famille des Asteracées à lactones sesquiterpéniques, la grande camomille peut être à l'origine de manifestations allergiques.

 

La grande camomille croît dans toute la France, dans les lieux incultes, dans les rocailles, les bords de chemins ou les milieux cultivés.

Elle est aussi cultivée comme plante médicinale et comme plante ornementale.

 

Photographiée à Penne (81) le 31 juillet 2023

samedi 23 novembre 2024

Cuivré commun

 



Fiche synthétique

 

Autre nom : Bronzé, Argus bronzé.

Ordre : Lépidoptères – Famille : Lycaenidés

Nom scientifique : Lycaena phlaeas

 

Le Cuivré commun est un petit papillon d'une envergure de 3,5 à 4,5 cm3 qui présente une certaine variabilité en fonction des générations et des sous-espèces. Le dessus des ailes antérieures est cuivre, plus ou moins suffusé de marron alors que les ailes postérieures sont marron bordées d'une large bande cuivre.

Le revers de l'aile antérieure est orange orné de points noirs cerclés de blanc et bordé de beige alors que le revers des ailes postérieures est beige à marron clair suivant les sous-espèces.

Une queue en n2 est plus ou moins visible.

 

La chenille, petite et trapue, possède une tête rétractile marron vert et un corps vert avec une bande dorsale et une paire de bandes latérales d'une couleur variant du pourpre au rose.

La chrysalide est beige, ornée de points marron.

 

Suivant les lieux dans son aire de répartition, il vole en deux ou trois générations de mai à octobre ou de février à octobre, et même toute l'année en plusieurs générations aux Îles Canaries.

Il hiverne à l'état de jeune chenille.

 

Ses plantes hôtes sont des rumex (ou oseilles sauvages).

 

Le cuivré commun est présent dans toutes les régions tempérées de l'hémisphère nord.

 

C’est un lépidoptère qui aime les friches.

 

Photographié à Cordes sur Ciel le 31 octobre 2024.

vendredi 22 novembre 2024

Gaillet croisette

 


Fiche synthétique

 

Autres noms : Croisette commune, croisette velue

Famille : Rubiacées – Nom scientifique : Cruciata laevipes

Plante herbacée vivace – Hauteur : 15 à 50 cm

Floraison d’avril à juin – Fleurs jaune

 

Famille de plantes : ce Gaillet croisette fait partie de la famille des Rubiacées.  Cette famille de plantes est très vaste puisqu’elle compte plus de 10 000 espèces réparties en 600 genres. Elle comprend des herbes mais aussi des lianes, des buissons et des arbres parmi lesquels le très célèbre caféier dont les graines torréfiées nous donnent une célèbre boisson énergisante, le café.

 

Type : herbe vivace à rhizome, dressée, hérissée de poils étalés (1.5mm).

Hauteur : de 15 à 50 cm

Tige :   de section carrée à 4 faces, reproduction par stolons

Feuilles : elles sont groupées par 4. Elles sont en forme de lance large, 1 à 2 cm de long pour 0.5 à 1cm de large. Elles sont vert-jaune, velues et font apparaitre 3 nervures.

Floraison : dès le mois d’avril à juin  

Couleur des fleurs : jaune, en croix à 4 lobes pointus.  Elles font de 3 à 4 mm et dégagent une odeur de miel. Elles sont disposées en cymes à l’aisselle des feuilles et groupées par 3 à 9 fleurs en deux glomérules de chaque côté de la tige.

La pollinisation est faite par les abeilles et les mouches.

Habitat : cette plante de demi-ombre, pousse dans  les endroits frais,  haies, fossés, talus, bords des chemins et rivières, lisières jusqu’à 1200m

 Fruit : il est glabre, ridé, de 2 mm environ. Il se propage en roulant et par l’effet mécanique de l’eau de pluie.

Utilisation alimentaire : Cette plante contient tout le cocktail enzymatique pour faire cailler le lait, d’où le nom de Gaillet ou caille lait. Elle communique aussi ce parfum sucré de miel. Elle est comestible à l'état jeune comme ses fleurs qui sont utilisables en gelées, confitures et boissons


Usage : possibilité d‘extraire un colorant rouge pour textiles à partir de ses racines comme celui du gaillet provençal, la fameuse Garance Rubia tinctorum qui servait voici plus d'un siècle à teindre le pantalon et le képi des uniformes de l'armée en rouge.  

Médecine : En médecine traditionnelle elle était considérée comme une bonne herbe vulnéraire, interne et externe. Elle était utilisée pour combattre les dermatoses et la gale et comme herbe digestive, astringente (contracter les tissus) et stimulante. Le rhizome a des propriétés cholagogues et stimule la bile.

 

Photographié à Cordes sur Ciel en mai 2021.