mardi 30 avril 2024

Aubriete deltoïde


Fiche synthétique


Synonyme : Aubrietie

Famille : Boraginacées / Nom scientifique : Aubrieta deltoïdea

 

Floraison : Mars - avril  – Fleurs : bleues

Plante herbacée vivace – Hauteur : Couvre sol

 

Cette plante se distingue par sa magnifique floraison abondante au printemps. Les coussins de fleurs peuvent être blancs, bleus, violets ou rouges selon l’espèce et la variété cultivée.

Plus anecdotique, le feuillage est malgré tout intéressant pour sa densité, ce qui fait de l’aubriète une excellente plante couvre-sol capable de maintenir l’humidité de la terre.

Rencontrée à Cordes sur Ciel, Dans les ruelles.


Photographié le 12 mars 2024

lundi 29 avril 2024

Eristale des fleurs

 


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Autre nom : Syrphe tête de mort

Famille : Diptères - Nom scientifique : Myathropa florea

Forme, allure : La plupart des syrphes adultes se rencontrent sur des fleurs, ce nom vernaculaire n’est donc pas très discriminant, mais on l’appelle aussi « syrphe tête de mort », y compris en Grande Bretagne (« Dead head fly ») en raison du dessin sur le pronotum qui évoque une tête de mort, en fait, cette tache noire fait plutôt penser au signe de Batman. Le syrphe des fleurs évoque une guêpe ou un frelon. On peut distinguer les sexes chez ces diptères, les femelles ont les yeux bien écartés alors qu’ils sont contigus chez les mâles.

Taille moyenne 9 à 15 mm.

Coloration : L’abdomen est rayé jaune citron et noir, toute son extrémité est bordée de poils dorés bien visibles. L’écusson ou scutellum est brun ou orangé.

Comportement : Un trait de comportement permet de confirmer l’identification de ce syrphe, on l’observe très fréquemment en train de se nettoyer à l’aide de ses pattes, et en particulier avant de prendre son envol.

Aire de répartition : C’est une espèce assez commune, présente dans presque toute l’Europe. Elle vole d'avril à septembre.

HABITAT : Son habitat comprend des lisières de bois, des prairies fleuries, des bordures de chemin, mais presque toujours des zones boisées.

Alimentation : Les adultes se nourrissent du nectar des fleurs, alors que les larves vivent dans des eaux stagnantes, qui souvent ne sont que des cavités ou des creux dans les arbres. Ce sont des larves de type « queue de rat », sans pattes mais avec un long siphon, elles sont détritivores et participent à l’assainissement des eaux chargées de détritus organiques.

Rencontrée dans un sous bois à Cahuzac sur Vère, dans le Tarn.

Photographiée le 25 avril 2024.

dimanche 28 avril 2024

Myosotis des bois

 


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Synonyme : Myosotis des forêts

Famille : Boraginacées / Nom scientifique : Myosotis sylvatica

 

Floraison : D’avril à juin – Fleurs : bleues

Plante herbacée vivace ou bisannuelle – Hauteur : 12 à 45 cm

 

Le myosotis des bois est une belle fleur, idéale pour un jardin de fleurs sauvages naturelles. Il aime les lieux semi ombragé, ce qui en fait un couvre sol parfait sous des plantes ligneuses plus hautes. Une de ses caractéristiques particulières est le changement de couleur de la fleur au fur et à mesure de son développement.

 

Rencontrée à Cordes sur Ciel, Dans les ruelles du nord de la cité.


Photographié le 11 avril 2024

samedi 27 avril 2024

Syrphe du groseiller

 


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Famille : Diptères - Nom scientifique : Syrphus ribesii

Tête noire et jaune avec les yeux nus, au dessus des antennes on trouve la lunule qui est jaune puis le front est noir brillant et est ensuite recouvert d'une large pruinosité grise. Le thorax est sombre et pruineux sur toute sa surface. Le dessus du deuxième segment abdominal est orné de deux taches jaunes et les suivants d'une large bande jaune. Le dessous de l'abdomen est pratiquement entièrement jaune mais très souvent ponctué de petites marques noires médianes et latérales peu délimitées. Les fémurs postérieurs des femelles sont le plus souvent entièrement jaunes tandis que ceux des mâles sont noirs sur environ les deux tiers de leur longueur.

Taille moyenne 9 à 12 mm.

Confusion possible avec toutes les autres espèces du genre Syrphus mais aussi certains Epistrophe.

Les adultes sont visibles d'avril jusqu'à la mi novembre avec des pics d'abondance en mai et en août. Espèce présente dans toute l'Europe puis vers l'est en Russie et sur la côte pacifique jusqu'au Japon. Présent également en Alaska et dans une large partie de l'Amérique du Nord.

Espèce commune et anthropophile présente dans les jardins et les parcs, les vergers et une large variété de paysages agricoles. On la retrouve également dans la plupart des forêts de feuillus et de conifères. Les larves se nourrissent nourrissent de pucerons dans la strate herbacée y compris dans les cultures.

Rencontrée sur des fleurs de cotoneaster

Photographiée le 19 avril 2024.

Akènes de Tragopogon (Salsifis des prés)







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Synonymes : Tragopogon ou Barbe de bouc

Famille Astéracées   / Nom scientifique : Tragopogon Pratensis

 

Floraison : Fin du printemps – Fleurs : Jaunes

Plante herbacée bisannuelle – Hauteur : Jusqu’à 80 cm

 

Le salsifis des prés est une plante herbacée à racine pivotante comestible. Feuilles entières et étroites, lancéolées. Jolies fleurs réunies en capitules qui ne s’ouvrent que le matin. Ses fruits sont des akènes surmontés d’une aigrette constituée de poils plumeux, rappelant celui des pissenlits.

 

On le trouve dans les prairies de fauche, dans les talus herbeux.


Photographié le 26 avril 2024.

vendredi 26 avril 2024

Tachinaire hérissonne



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Autre nom : Tachinaire sauvage

Famille : Diptères - Nom scientifique : Tachina fera

La tachinaire hérisonne n'est pas toxique et ne constitue pas une menace pour la santé de l'homme. Elle se nourrit de plantes et ne pose généralement pas de problèmes majeurs.

Elle mange du pollen et du nectar et ses larves s'attaquent aux larves des autres insectes tels que les coléoptères, les punaises et les papillons.

La tachinaire sauvage est une mouche au corps d'environ 12 mm de long, hérissé de poils sur le thorax et sur l'abdomen où ils sont abondant vers l'extrémité. L'abdomen brun roux montre une bande dorsale médiane, foncée, se terminant en pointe. Les ailes sont légèrement teintées de jaune à la base. La tête est de couleur jaunâtre. Les pattes sont principalement jaunâtres, mais chez le mâle, elles sont généralement sombres avec une pointe jaune.

Il semble mieux résister que l'abeille aux modifications anthropiques de son environnement.

Les imagos (stade final d'un individu), visibles d'avril à octobre, visitent les fleurs, en particulier des astéracées (composées) et des apaisées (ombellifères). Ils apprécient la végétation de régions humides, des bois et environs, des jardins. Les femelles pondent sur les plantes. Les jeunes larves pénètrent dans le corps de diverses espèces de chenilles qui passent à proximité (une larve par chenille). Les larves deviennent adultes en deux semaines environ après avoir dévoré progressivement la chenille hôte (cas d'endoparasitisme).

Rencontrée sur des fleurs d'ail blanc à Cahuzac sur Vère, dans un sous bois.

Photographiée le 25 avril 2024.

jeudi 25 avril 2024

Fraisier des bois

 


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Autres noms : Fraisier commun, fraisier sauvage

Famille : Rosacées / Nom scientifique : Fragaria vesca

 

Floraison : Avril à juillet – Fleurs : blanche

Plante herbacée vivace – Hauteur : Tiges fleuries jusqu'à 30 cm

 

Le fraisier des bois est spontané dans les bois (Clairières, lisières, chemin enherbés boisés et leurs talus. il forme une touffe basse.

Les tiges fleuries peuvent atteindre 30 à 40 cm. Les fleurs hermaphrodites autofertiles sont blanches et s'épanouissent d'avril à juillet. La plante refleurit parfois en automne. Les variétés à floraison continue ont en réalité quatre période de floraisons : printemps, début d'été, fin d'été, début d'automne.

Le fruit (faux-fruit) est formé par l'ensemble du réceptacle charnu de la fleur. Il a une couleur rouge ou jaune blanchâtre selon les variétés, et une forme ovoïde oblongue plus ou moins arrondie. Il est généralement très parfumé.

La plante émet de nombreux stolons.

 

Trouvé dans un sous bois à Cahuzac sur Vère.


Photographié le 25 avril 2024

mercredi 24 avril 2024

Bourdon terrestre

 


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Famille : Hyménoptères - Nom scientifique : Bombus trerrestris

Bon pollinisateur, ce bourdon recrée chaque année se nouvelles colonies établies sous la terre. Il est commun en Europe où il est élevé.

Le bourdon terrestre a colonisé presque tous les milieux terrestres de plaine et moyenne montagne. C'est le bourdon le plus commun en Europe.

Il est essentiel en région tempérée où il est plus efficace que les abeilles car il pollinise dès l'aube, au printemps à des températures inférieures à 15 °C, par temps couvert, pluvieux et même venteux. Il présenterait une importance croissante en matière de pollinisation, en raison notamment du recul des populations d'abeilles sauvages et domestiques.

Élevé pour la pollinisation, on trouve dans le commerce des petits nichoirs et des ruches à bourdons. Il est notamment utilisé en culture sous serre où son comportement très peu agressif et ses aptitudes à faire vibrer les fleurs des plants de tomates ou à polliniser uniformément les fleurs des fraisiers sont très appréciées.

C’est un insecte de 11 à 23 mm caractérisé par son abdomen à l'extrémité blanche (parfois teintée de roux) ce qui lui vaut le surnom de "cul blanc". Le collier et le 2e segment abdominal sont orange ou jaune d'or.

Le bourdon est nectarivore, il se nourrit du nectar qu'il trouve en butinant les fleurs qu'il pollinise. Les larves de bourdon terrestre se nourrissent de pollen ramené par les ouvrières.

Il semble mieux résister que l'abeille aux modifications anthropiques de son environnement.

Il est régulièrement élevé comme pollinisateur, notamment sous serre, où son comportement peu agressif et sa capacité à travailler dès l'aube et par temps froid est très appréciée. Il se révèle un pollinisateur plus efficace que l'abeille. Les bourdons sont vendus dans des ruches à bourdons contenant une ou plusieurs colonies. Les boites ne durent qu'une saison ; il faut renouveler le couvain chaque année.

Comme les abeilles, la femelle ouvrière possède un dard.

Photographiée le 20 avril 2024 sur des fleurs de cotonéaster.

mardi 23 avril 2024

Grande chélidoine

 


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Synonymes : Grande éclaire, Chélidoine majeure

Famille Papavéracées   / Nom scientifique : Chelidonium majus

 

Floraison : Avril à octobre – Fleurs : Jaune

Plante herbacée vivace – Hauteur : 30 à 50 cm

 

La grande Chélidoine est une plante vivace à vie brève, 2 à 3 ans, puis meurt non sans s’être ressemé. Aime les milieux semi ombragés voir ensoleillés. Cette plante, toxique pour l’homme, contient des alcaloïdes ayant un intérêt médicinal, analgésique, anticancéreuse mais irritante pour la peau. Sa sève orange permet de se débarrasser des verrues par applications locales et répétées.

 

Bien présent dans la campagne Cordaise dans les friches et les sentiers.


Photographiée le 11 avril 2024

lundi 22 avril 2024

Bourdon des arbres

 



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Famille : Hyménoptères - Nom scientifique : Bombus hypnorum

Le bourdon des arbres a une tête arrondie. Sa trompe est courte. Son thorax et son abdomen sont couvert de poils.

La Reine mesure de 17 à 20 millimètres et les ouvrières, souvent petites, entre 8 et 18 millimètres. Les mâles, plus gros, mesurent 14 à 16 mm. 

Le bourdon des arbres a une tête noire, un thorax couvert de poils brun-orange et un abdomen couvert de poils noirs. La pointe de l'abdomen est toujours couverte de poils blancs.

Le bourdon des arbres vit en colonies de 80 à 400 individus (Moyenne 150). Ces colonies sont organisées en castes. L'appartenance a une caste est déterminée par la quantité de nourriture que la larve reçoit au cours de son développement. Il existe trois castes d'ouvrières dans une colonie : des ouvrières dominantes, des ouvrières subalternes et des ouvrières butineuses. Les ouvrières dominantes sont agressives envers les autres ouvrières.

Le bourdon des arbres a un cycle de reproduction court. Les nids sont commencés par des reines célibataires en mars. Ces reines produisent un couvain d'ouvrières, puis des reines et des mâles. Le premier cycle s'achève de la mi-mai à début juillet. Une deuxième génération est produite à la fin de l'été, moins nombreuse, les années favorables.

Le nid du bourdon des arbres n'est pas enterré. Il est toujours construit au dessus du sol dans des troncs d'arbre creux, de vieux nids d'oiseaux, des nichoirs, des cavités dans des constructions, etc...

Les bourdons des arbres ont un aiguillon venimeux et peuvent piquer pour se défendre ou défendre leur nid. Ils sont en général plutôt placides.

Espèce commune dans toute l'Europe. On la trouve approximativement d'avril à septembre

Photographiée le 21 avril 2024 sur des fleurs de cotonéaster.

dimanche 21 avril 2024

Salsifis des près (complément)

 




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Synonymes : Tragopogon ou Barbe de bouc

Famille Astéracées   / Nom scientifique : Tragopogon Pratensis

 

Floraison : Fin du printemps – Fleurs : Jaunes

Plante herbacée bisannuelle – Hauteur : Jusqu’à 80 cm

 

Le salsifis des prés est une plante herbacée à racine pivotante comestible. Feuilles entières et étroites, lancéolées. Jolies fleurs réunies en capitules qui ne s’ouvrent que le matin. Ses fruits sont des akènes surmontés d’une aigrette constituée de poils plumeux, rappelant celui des pissenlits.

 

On le trouve dans les prairies de fauche, dans les talus herbeux.


Photographié le 20 avril 2024.

samedi 20 avril 2024

Frelon asiatique

 




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Autres noms : Frelon à pattes jaunes

Famille : Hyménoptères - Nom scientifique : Vespa velutina

L'espèce est originaire d'Asie. Elle a été introduite en France vers 2004 et s'est ensuite diffusée dans le reste de l'Europe où elle est désormais considérée comme espèce envahissante. En avril 2020, ce frelon aurait colonisé presque toute la France, et a atteint le Portugal, l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, la Belgique, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.

La Reine ou fondatrice mesure jusqu'à 3,2 cm de long. Son espérance de vie est d'un an. Chaque reine fonde sa propre colonie au printemps du mois de mars jusqu'à début août. Elle se compose alors de larves qui deviendront les premières ouvrières, aussi appelées ouvrières de « première caste ». 

Les fondatrices ne pondent qu'un œuf par jour en début de saison et le développement des larves nécessite 45 jours. Ce n'est donc que vers le 15 juin que la fondatrice a assez d'ouvrières pour la nourrir et à partir de là, elle ne fera plus que pondre (jusqu'à 100 œufs par jour). 

Mi-juin, la colonie ne compte que des ouvrières puis vers la fin de l'été, également des mâles et des femelles sexuées8. Les femelles sexuées, futures reines, passent l'hiver en diapause dans un endroit abrité, souvent enterré, et sortent au printemps pour fonder de nouvelles colonies.

Une ouvrière mesure environ 1,5 à 3 cm. Les insectes qui émergent/naissent d'une jeune colonie ont été moins nourris à l'état larvaire et sont en moyenne de petite taille (moins de 2 cm). La taille moyenne des insectes augmente avec celle de sa colonie7. La sous-espèce Vespa velutina nigrithorax est reconnaissable à ses pattes jaunes, ses ailes sombres, son thorax noir, sa couleur sombre et son abdomen sombre cerné d'un anneau jaune-orangé marqué d'un triangle noir.

Le nid, ou « guêpier », est fait de fibres de cellulose mâchée, comme chez la majorité des guêpes (certaines, non Vespidae, construisent avec de la boue). Il peut atteindre jusqu'à un mètre de haut et 80 cm de diamètre. Construit au printemps9, il est aérien, le plus souvent situé dans des arbres à plusieurs mètres de hauteur, quelquefois au ras du sol, sous une charpente ou dans des cheminées. Ce frelon étant opportuniste, son nid est retrouvé aussi bien dans des habitations que sur du mobilier urbain.

Il est généralement de forme sphérique et possède un orifice de sortie latéral. Chaque nid abrite quelque 2 000 frelons, dont plus de 550 fondatrices qui peuvent, l'année suivante, nidifier si elles sont fécondées. Cependant, un grand nombre de ces reines ne passeront pas l'hiver.

Il est abandonné pendant l'hiver. Durant cette période, il a été observé en France que certains oiseaux ravageaient le nid. Ce comportement n'a aucune conséquence sur la pérennité de l'espèce puisque le nid est vide.

Le rayon d'action moyen d'une jeune ouvrière est estimé à 350 m. En vieillissant et si nécessaire, ce rayon moyen est estimé à 700 m avec un maximum estimé à 2 000 m de son nid.

Le frelon adulte se nourrit de fruits mûrs et de nectar. Pour nourrir ses larves, il capture différents insectes (mouches, guêpes, abeilles, papillons, etc... 

Pour capturer les abeilles domestiques, il se place en vol stationnaire à l'entrée d'une ruche ou patrouille au-dessus des fleurs fréquentées par les abeilles. Sa taille plus importante et ses grandes pattes lui permettent de saisir une abeille et de l'emporter avec lui. Il ne gardera de l'abeille que le thorax et en fera une boulette qu'il emportera pour nourrir les larves de sa colonie. C'est un nouveau facteur d'affaiblissement des ruches.


Photographié le 19 avril 2024, rue du Barri à Cordes sur Ciel sur des fleurs de cotonéasters.