lundi 21 octobre 2024

Renouée persicaire

 


Fiche synthétique

Synonymes : Persicaire douce, Pieds rouges

Famille : Polygonacées / Nom scientifique : Persicaria maculosa

Floraison : Juillet à novembre – Fleurs : Roses ou Blanches

Plante herbacés annuelle – Hauteur : 20 à 80 cm.


Tige : rameuse, glabre, fixée dans le sol par une racine en pivot qui peut atteindre 35cm.

Feuillage : feuillée, feuilles alternes, lancéolées, pointues, comme celles du pêcher, 4 à 6 fois plus longues que larges, de 0.5 à 4 cm marquées presque toujours par une tâche noirâtre centrale en forme de W.
Une gaine membraneuse, appelée ochréa est présente sur les nœuds, au point d’insertion du pétiole à la base des feuilles.
L’ochréa est nettement cilié (cils de 2 à 3 mm).

Fleurs : Les fleurs roses ou blanches sont très petites et nombreuses. Pour les observer en détail une loupe est indispensable car elles ne dépassent pas 2 ou 3 mm.  Les pédoncules et les fleurs ne sont pas glanduleux.
 Elles possèdent 4 à 5 tépales soudés à la base qui protègent 6 étamines et 3 styles. Les carpelles sont soudés en un seul ovaire d'où la forme du fruit trigone. Les rameaux sont fleuris à l’aisselle des feuilles.
Les fleurs sont groupées en nombreux épis cylindriques compacts, continus qui atteignent 4 à 6 cm de long pour 6 à 10 mm de large

Pollinisation : elle est assurée par les insectes, diptères, hyménoptères et papillons. Cette renouée peut s’autoféconder et donc être autogame.

Fruits : fruit sec triangulaire, noir, brillant, de 2 à 3 mm.

Habitat :la Renouée persicaire exige des sols acides, humides et riches en humus comme les  cultures sarclées, les décombres, les chemins forestiers, les berges des rivières et les fossés. Plante cosmopolite jusqu’au Japon.

La plante peut devenir envahissante.

 

Photographiée dans les gorges du loup, dans les Alpes Maritimes en octobre 2022.

samedi 19 octobre 2024

Céphale

 

Fiche synthétique

Autre nom : Arcanie

Ordre : Lépidoptères

Famille : Nymphalidés - Nom scientifique : Coenonympha arcania

 

Le Céphale présente un dessus de couleur brun-orangé bordé de marron clair pour les antérieures, marron clair pour les postérieures, les ailes étant bordées d'une frange blanche.

Le revers des antérieures est semblable, orangé avec un petit ocelle noir pupillé de blanc cerné de jaune orangé à l'apex. Les postérieures ont une ornementation caractéristique, une bande postmédiane blanc crème irrégulière que double une ligne de gros ocelles noirs pupillé de blanc cernés de jaune orangé.

Ce papillon a une envergure comprise entre 3,2 et 4 centimètres environ.

Il vole en une génération, en juin et début juillet.

Ses plantes hôtes sont diverses poacées (graminées).

En France métropolitaine il est présent dans presque tous les départements.

Ses habitats sont des clairières et des lieux herbus et buissonneux.


Photographié à Cordes sur Ciel en mai 2018.

vendredi 18 octobre 2024

Cerisier de Sainte Lucie


Fiche synthétique


Autres noms : Bois de Sainte Lucie, Faux merisier

Famille : Rosacées / Nom scientifique : Prunus mahaleb

 

Floraison : En mars / Avril – Fleurs : blanches

Arbuste à feuilles caduques - Hauteur : de 1 à 4 m. de haut parfois plus.

 

Le Cerisier de Sainte-Lucie est un arbuste à feuilles caduques, de 1 à 4 mètres de haut (et jusqu'à 12 m), à bois odorant. Il est souvent très ramifié dès la base, avec de nombreux rameaux étalés. Son tronc tortueux a une écorce tout d'abord lisse et grise puis noirâtre à pourpre, crevassée en long.

Le pétiole de 2-3 cm, pubescent au début puis glabrescent, porte 1 ou 2 nectaires. Les feuilles alternes ont un limbe, de 2-6 × 1,5-4,5 cm, ovale à suborbiculaire, souvent plié au niveau de la nervure principale. Plus large en son milieu, le limbe a la base en cœur. La marge est finement denticulée, avec de minuscules glandes présentes entre les dents. À la base du limbe ou sur le pétiole, des nectaire sécrètent un liquide sucré qui attire les fourmis, lesquelles protègent en retour le cerisier des insectes susceptibles de ronger les feuilles. Le parfum qui se dégage du bois, de l'écorce et des feuilles provient de la coumarine que contiennent aussi certaines graminées et qui contribue à donner au foin fraîchement fauché son odeur caractéristique.

Ses fleurs blanches sont groupées par 4 à 10 en racèmes corymbiforme dressés, avec quelques petites feuilles à la base. La fleur très parfumée comporte un hypanthe conique à campanulé, un calice à 5 lobes à marge entière, 5 pétales obovales à elliptiques, blancs, 20 à 25 étamines entourant un ovaire supère monté d'un style simple. Les fleurs se développent avec les feuilles en mars-avril-mai, suivant la situation. La pollinisation est entomogame.

Ses fruits, rouges puis noirs à maturité, sont des drupes beaucoup plus petites (8-10 mm) et acides que les cerises. De saveur amère et acerbe, elles sont cependant appréciées des oiseaux.

Il croît sur les coteaux rocailleux, les lieux secs, les friches, les lisières forestières et les fourrés. Il ne craint pas la sécheresse et résiste aussi bien à la chaleur qu'au froid. Il préfère les terrains calcaires, ensoleillés.

Son bois est utilisé en ébénisterie pour la sculpture, comme bois à tan, pour la fabrication de tuyaux et de fourneaux de pipes, de manches de parapluie. C'est un très bon combustible, utilisé jadis par les boulangers pour chauffer leur four.

 

Répartie dans la campagne cordaise dans des haies et des talus.


Photographiée en avril 2021.

jeudi 17 octobre 2024

Sphex languedocien



Fiche synthétique 

Ordre : Hyménoptères

Famille : Sphécidés - Nom scientifique : Palmodes occitanicus


Cette guêpe solitaire fouisseuse nourrit sa larve essentiellement avec des sauterelles de grande taille comme l’éphippigère des vignes.

La femelle mesure de 23 à 28 mm de long, le mâle de 19 à 25 mm. L'ensemble de leur corps est noir à pilosité noire. Le deuxième segment abdominal et une partie plus ou moins grande du troisième sont rouges ferrugineux. Leur pattes sont noires et le clypéus est couvert de poils argentés. Les ailes sont transparentes, un peu enfumées, teintées de gris à leur extrémité. Le segment médiaire est finement strié transversalement, plus grossièrement chez le mâle. Le basitarse de la femelle comporte un peigne fait de 6 grandes épines. Ce peigne lui sert à ratisser le sable pour constituer son terrier.

Dans le Midi de la France les proies de Palmodes occitanicus sont le plus souvent des éphippigères et des sauterelles vertes.

Les sphecidés plantent leur dard dans les nœuds ganglionnaires de leurs proies afin de les paralyser et de nourrir leur larves. Chacune d'entre elles étant distinctes, les Sphécidés ont développé des venins et des comportements différents suivant leur proies de prédilections. Alors que certaines espèces sont plutôt grégaire formant des bourgades de quelques dizaines de femelles, le Sphex languedocien a un comportement purement solitaire. Ceci est dû au poids conséquent de sa proie. En effet, comme la femelle ne peut la transporter qu'en la tirant, pédestrement, à califourchon par ses antennes, elle commence par chasser pour ensuite créer son nid ; cette stratégie ne lui permettant pas de grands déplacements et donc de se regrouper. Certains observateurs pensent néanmoins que le terrier est préparé avant la capture de la proie.

Le réservoir et la glande à venin de la femelle Palmodes occitanicus contiennent 2 000 mg d'histamine, une molécule qui bloque l'activité neuro-musculaire. Cette grande quantité, comparativement à d'autres Sphécidés, est proportionnelle à la grosseur de sa proie. Elle plante de son dard par trois fois, sur le thorax, au début de l'abdomen, et sous le cou, ; ces trois points correspondant à trois centres nerveux éloignés. L'intérêt de cette paralysie est double : immobilité des vivres pour ne pas compromettre l'existence du délicat vermisseau, longue conservation des chairs pour assurer à la larve un aliment sain. Cette unique proie est sa seule source de nourriture.

La larve loge seule dans un trou creusé en peu de temps (une demi-heure) par sa mère à quelques mètres du lieu de la prise. Ce terrier repose dans le sol en terrain horizontal ou en hauteur, dans le sable accumulé entre les pierres d'un mur ou sous des tuiles. La proie repose sur son flanc ou sur le dos ; l’œuf est pondu au début de l’abdomen, au-dessus de l'articulation de l'une des pattes postérieures. Pour fermer son nid, la femelle ratisse du sable à l'aide de ses tarses et tasse le sol de la pointe de son abdomen. Une femelle peut constituer cinq ou six de ces nids en une saison.

Le développement larvaire reste à décrire. Cependant, par analogie avec d’autres sphex, il est possible d'imaginer un développement de la larve de 24 jours, nymphose comprise. Par cette même analogie, il est possible que l'insecte hiverne dans son cocon pour émerger à la fin du printemps suivant.

Le Sphex languedocien affectionne les milieux secs et ensoleillés. Cette espèce est présente en Europe méditerranéenne dont la France.

Découvert à Cordes sur Ciel dans « Les rampes » près du jardin de la mairie, en zone ensoleillée, entre les pavés.

Photographié le 16 octobre 2024.

mercredi 16 octobre 2024

Verveine odorante

 

Fiche synthétique

Famille : Verbénacées / Nom scientifique : Aloysia citrodora

Arbuste vivace – De 1 à 3 m de haut.

Aloysia citrodora, la verveine odorante, la verveine citronnelle ou la verveine du Pérou (pays où elle est connue sous le nom de cedrón), est une. Plante ligneuse de la famille des Verbénacées, cultivée pour ses feuilles très parfumées (au goût de citron) pour aromatiser certaines préparations culinaires et pour préparer des infusions et des liqueurs. C'est une plante originaire des Andes d'Amérique du Sud (Pérou, Bolivie, Chili, Uruguay, Équateur et Argentine) où elle pousse entre 0 et 3 000 m d'altitude ; elle est cultivée aussi sur la côte du Pérou. Elle n'est pas rustique sous les climats tempérés.

La verveine odorante est un petit arbuste à tige principale ligneuse, de 1 à 3 m de haut, à feuilles caduques.

Les feuilles lancéolées, terminées en pointe, presque sessiles (pétiole très court), sont vert pâle et disposées par 3. Elles exhalent une forte odeur de citron quand on les froisse.

Les fleurs petites, de couleur blanche ou mauve pâle, sont groupées en épis lâches de 10 cm de long environ. Elles ne fructifient pas en Europe.

Les feuilles de verveine odorante, fraîches ou séchées, peuvent servir à aromatiser certaines préparations culinaires (sauces, marinades, gâteaux, glaces...) Son arôme citronné convient particulièrement pour les gâteaux, les entremets et les crèmes.

Elles s'utilisent aussi en infusions (apaisantes et digestives) et peuvent servir à confectionner de délicieuses liqueurs.

C'est cette plante qui fournit la « verveine » vendue en pharmacie et en herboristerie. On en extrait une huile essentielle utilisée en parfumerie et dans les produits de toilette.

S'acclimate sans problème dans le sud de la France, la partie aérienne disparaît en hiver, mais repart au printemps depuis la racine.

Photographiée dans ma ruelle, à Cordes sur Ciel, en septembre 2024. 

mardi 15 octobre 2024

Mésange charbonnière

Fiche synthétique


Passereau / Passeridés

Famille : Paridés / Nom scientifique : Parus major 

 

Alimentation : Insectivore et granivore


La Mésange charbonnière (Parus major) est une espèce de passereaux de la famille des paridés.

Cette mésange, la plus commune et la plus grande des mésanges eurasiatiques, est facilement identifiable grâce à sa calotte et à sa cravate noires, ainsi qu'à son plumage où le jaune domine. Le dimorphisme sexuel est peu marqué.

Présente dans la quasi-totalité de l'Europe, une grande partie de l'Asie et le nord-ouest de l'Afrique, elle occupe de nombreux types d'habitats, qu'il s'agisse de forêts, de taïgas, de parcs ou de jardins, pourvu qu'il y ait des arbres. Elle établit son nid dans une cavité d'arbre ou de muraille, mais occupe également les nichoirs. Si l'espèce est généralement sédentaire et fidèle à son territoire d'année en année, des migrations partielles ont lieu certaines années, probablement en raison de la surpopulation. Grégaire, elle vit en petits groupes en dehors de la période de reproduction.

Elle a un régime alimentaire varié. Si elle est majoritairement insectivore pendant la période de reproduction, elle est plutôt granivore le reste de l'année. C'est ainsi qu'elle fréquente assidûment les mangeoires, où elle recherche des graines, essentiellement de tournesol : quand elle en trouve une, elle se pose sur une branche proche pour la déguster, puis revient. La Mésange charbonnière ainsi que ses petits font à leur tour partie du régime alimentaire de certains oiseaux (Épervier d’Europe et pic épeiche notamment) et mammifères (Belette d’Europe et Chat domestique notamment).

La Mésange charbonnière est la plus grande et la plus lourde des mésanges (12,5 à 15 cm de long, pour une envergure de 23 à 26 cm et une masse de 12 à 22 g). Elle est un peu plus svelte que le moineau domestique.

La Mésange charbonnière effectue le plus souvent deux couvées de cinq à douze œufs par an, généralement entre janvier et septembre, la période exacte dépendant des régions. L'inspection des endroits propices a souvent commencé dès l'automne précédent et la formation des couples s'achève, en Europe centrale, en février au plus tard. C'est le mâle qui attire la femelle vers le site de reproduction potentiel en y volant de manière répétée, en tapotant les bords de la cavité et en lui offrant de la nourriture. Le nid est construit par la femelle dans le trou d'un arbre, d'un mur ou dans un nichoir, à une hauteur généralement inférieure à six mètres. Sa construction dure entre cinq et douze jours : il est composé de brindilles, de mousse, de brins d'herbe, de flocons de laine, de touffes de poils et de crins.

La ponte commence alors que le nid n'est pas encore achevé et la femelle pond chaque œuf à un jour d'intervalle du précédent. Les œufs sont couvés par la femelle entre 12 et 15 jours et l'éclosion se déroule sur une période de deux à quatre jours. Le mâle lui fournit une partie de son alimentation pendant la couvaison et jusqu'à l'envol des jeunes. Les petits restent au nid entre 16 et 22 jours après l'éclosion. Pendant une à deux semaines, la famille reste regroupée dans un rayon de quelques centaines de mètres autour du nid, même si les jeunes n'y retournent plus après leur envol. Lorsqu'il y a une deuxième couvée, les jeunes de la première couvée restent moins longtemps près des parents. La seconde couvée a rarement lieu dans le même nid que la première, mais les deux nids sont généralement proches l'un de l'autre.


Photographiée à Cordes sur Ciel, au jardin royal, à la cime d'un marronnier, le 14 octobre 2024.

lundi 14 octobre 2024

Menthe verte

 


Fiche synthétique


Autre nom : Menthe en épis

Famille Lamiacées / Nom scientifique : Mentha spicata

 

Floraison : août à octobre – Fleurs : rosées

Plante herbacée vivace – Hauteur : jusqu'à 1m

Description :

Plante vivace herbacée (hémicryptophyte) très courante dans les jardins, elle peut atteindre 1 m de hauteur. Les tiges de section carrée, robustes sont glabres ou glabrescentes. La plante est pourvue de stolons qui assurent sa multiplication, ce qui peut la rendre envahissante. C'est une plante très aromatique, avec parfois une odeur de moisi.

Le feuillage est habituellement d'un vert profond mais les jeunes feuilles sont souvent plus claires. Ces feuilles opposées sont sessiles ou subsessiles, glabres, ovales-lancéolées et font 2-6 x 0,5-1,5 cm. Leurs bords sont en dents de scie (serretés). Elles portent des glandes (Trichomes glandulaires) sécrétant une huile essentielle riche en carbone et pratiquement dépourvue de menthol, donnant une odeur mentholée et fraîche.

Les fleurs sont généralement rosées, voire blanches. Elles sont disposées en longs épis terminaux, denses de 4 à 10 cm, formés de verticilles de fleurs (à intervalles assez espacés à la base) sous-tendues par des bractées, linéaires-lancéolées. Le calice est en tube, glabre, pourvu de 5 dents linéaires, parfois ciliées. La corolle, glabre en dedans, est pourvue de 4 lobes presque égaux en forme d'entonnoir. La lèvre supérieure, émarginée, est formée par les 2 pétales dorsaux. La corolle enserre 4 étamines divergentes, presque égales et saillantes et 2 carpelles ovoïdes.

Elles fleurissent d'août à octobre.

Les fruits sont des tétrakènes, qui restent longtemps au fond du calice persistant.

Distribution et habitats

Mentha spicata est originaire d'Asie occidentale tempérée (Liban, Syrie, Turquie, Chypre) et du sud-est de l'Europe (ex-Yougoslavie, Albanie, Bulgarie, Grèce, Italie).

Elle s'est naturalisée dans de nombreux pays tempérés d'Asie et d'Europe (dont la France), ainsi qu'au Brésil et, en Argentine. Elle est cultivée aux États-Unis, en Chine, Turquie, Japon, Inde, Pakistan, Australie, Nouvelle-Zélande, Russie, Canada.

Elle croît dans les milieux humides, ensoleillés à semi-ombragés. 

Usages

  • Boissons

Utilisée en tisane et en infusion, la feuille de menthe verte a une place de choix dans la culture du Maghreb (Thé à la menthe).

Les feuilles sont utilisées dans des boissons, comme le cocktail mojito de Cuba, fait de rhum, citron verts et menthe fraîche.

  • Culinaires

Les feuilles de menthe en épi sont également utilisées dans de nombreuses applications culinaires, comme avec des plats à base de viande, des sauces pour le gigot ou le rôti de bœuf (en Grande-Bretagne), des plats asiatiques.

  • L'huile essentielle est utilisée pour la fabrication de boissons alcoolisées ou sans alcools, de confiserie, de glaces et pour aromatiser les chewing-gums ou les dentifrices.
  • Médicinaux

En herboristerie, les menthes sont toniques, stimulantes et antispasmodiques. La menthe verte est traditionnellement utilisée pour ses propriétés aromatiques (toniques, fortifiantes), digestives (combat les lourdeurs, les ballonnements, les gaz) et antispasmodiques (nervosité, palpitations, crampes).

  • Plante mellifère

Très appétente pour les insectes dont les abeilles.


Photographiée à Cordes sur Ciel le 16 septembre 2024

dimanche 13 octobre 2024

Fourmi moissonneuse

 




Fiche synthétique

Ordre : Hyménoptères
Famille : Formicidés - Nom scientifique : Messor barbarus

Insecte méridional, la fourmi moissonneuse est une travailleuse. Les ouvrières acheminent continuellement toutes sortes de graines et d’épillets dans le nid

Taille : Il y a des castes dans une colonie de fourmis, la femelle reproductrice et fondatrice de la colonie mesure environ 14 mm chez la fourmi moissonneuse, les mâles sont un peu plus petits, de 8 à 9 mm, quant aux ouvrières, il en existe plusieurs types : les plus petites sont appelées « minors » et ne mesurent que 3 à 6 mm, la majorité appelées « médias » peuvent atteindre 1,2 cm, et les plus grandes aux fortes mandibules, appelées « majors », atteignent 1,5 cm.

Forme, allure : Comme toutes les fourmis, la fourmi moissonneuse possède un pétiole qui sépare le thorax de l’abdomen (gastre). Ce pétiole est composé de 2 segments chez les myrmicinés, famille à laquelle appartient la fourmi moissonneuse. Et toutes les fourmis dont le pétiole possède 2 segments sont munies d’un aiguillon.

Coloration : noire

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : La fourmi moissonneuse est une espèce surtout méditerranéenne.

HABITAT : elle affectionne les terrains calcaires.

BIOLOGIE :

Alimentation : La fourmi moissonneuse est ainsi nommée car elle récolte des graines tout autour du nid dans un rayon de plusieurs dizaines de mètres. Elles suivent des voies qu’elles ont tracées au fur et à mesure des passages répétés dans l’un et l’autre sens. On peut y voir une succession d’ouvrières qui portent chacune une graine jusqu’à l’entrée du nid. Ces graines sont stockées au sec, elles constituent l’alimentation principale de l’espèce, qui peut aussi à l’occasion consommer des insectes. Les grosses ouvrières broient les graines et les imbibent de salive qui contient de l’amylase, enzyme qui digère l’amidon. Cela permet de liquéfier les graines, on appelle cela le « pain de fourmi », dont les membres de la colonie se nourrissent, les fourmis ne peuvent absorber que des aliments liquides. 

Photographié à Cordes sur Ciel, le 12 octobre 2024.

samedi 12 octobre 2024

Carthame laineux

 


Fiche synthétique


Autre nom : Carthame laineux, Centaurée laineuse, Centrophylle laineuse

Famille Astéracées / Nom scientifique : Carthamus ianatus

 

Floraison : Juin à août – Fleurs : Jaune

Plante herbacée annuelle – Hauteur : 20 à 80 cm

 

Plante annuelle dressée, pubescente, ordinairement rameuse au sommet. 

feuilles coriaces, pubescentes, demi-embrassantes, pennatifides, à lobes lancéolés, fortement épineux, les supérieures auriculées.

 involucre gros, subglobuleux, aranéeux, à folioles extérieures pennatifides, épineuses, les moyennes à appendice lancéolé à pointe aiguë.

Les fleurs sont en corymbe de capitules, de couleur jaune. Akènes à aigrettes grisâtres lisses.

 Plante des terrains secs, rocailleux et calcaires qui ressemble à un chardon à fleurs jaunes. Ce carthame est très velu-cotonneux et glanduleux sur les feuilles, ces dernières étant munies d’aiguillons très vulnérants

L’huile des graines est utilisée en peinture comme liant des pigments.


Plante méditerranéenne.

Plante médicinale. Propriétés : Antiseptique, fébrifuge, sudorifique.

Sur un talus, à Cordes sur Ciel


Photographiée le 16 septembre 2024

vendredi 11 octobre 2024

Sphinx du liseron

 


Fiche synthétique

Autre nom : Sphinx de la patate douce
Ordre : Lépidoptères
Famille : Sphingidés - Nom scientifique : Agrius convolvuli

Papillon crépusculaire et nocturne, connu pour sa faculté à butiner en vol stationnaire. 

Le Sphinx du liseron est un grand papillon dont l'envergure varie de 80 à 120 mm, que l'on rencontre au crépuscule. Il est particulièrement reconnaissable à son vol extrêmement précis, comparable à celui du Moro-sphynx et à celui des oiseaux-mouches. Il est visible de mai à juin pour les migrations printanières venant du sud et d'août à octobre pour la génération partielle autochtone.

Hormis son vol particulier, le Sphinx du liseron possède la caractéristique d’être doté d'une trompe très longue, dont la taille, plus grande que le corps, est comprise entre 8 et 10 cm et peut atteindre 13 cm de long, ce qui lui permet, sans jamais se poser, de prélever le nectar au fond des corolles les plus profondes. Le sphinx du liseron est un butineur, qui participe à la pollinisation des fleurs.

Sa forme, très aérodynamique, en fait l'un des plus puissants volateurs capable d'atteindre des pointes à 100 km/h ou de maintenir une vitesse de croisière de l'ordre de 50 km/h sur un long trajet. C'est cette qualité qui lui permet de traverser aisément la Méditerranée puis les Alpes et de se répandre à travers toute l'Europe jusqu'en Scandinavie. Ces grands voyageurs migrent en petits groupes. Au cours de ces migrations, la femelle pond dès qu'elle rencontre un milieu favorable abritant des liserons. La ponte peut renfermer jusqu'à 1 000 œufs de taille réduite (1 mm).

Sa chenille, de couleur très variable, verte ou marron avec des stries latérales obliques blanchâtres et foncées, est de grande taille (110 mm). Elle est munie d'une petite corne pointue qui peut être jaune avec l'apex noir ou entièrement noire. Elle finit par s'enfouir sous terre pour aménager une loge souterraine de la taille et de la forme d'un œuf de poule dans laquelle aura lieu la transformation en chrysalide.

Sa chrysalide brun rougeâtre est caractérisée par une très longue gaine, nettement visible, protégeant la trompe.

Les imagos volent habituellement en Europe en deux générations d'avril à août mais ils peuvent être présents également en septembreC'est un papillon migrateur subtropical. Il est résident en Afrique, Asie, et Australasie, et migrateur en Europe. En France métropolitaine, il est présent comme migrateur dans presque tous les départements.

Ses plantes hôtes sont des Convolvulus, en Europe, le liseron des champs et le liseron des haies, des rumex. Hors Europe, sur ses terres d'origine, il vit sur la patate douce.

 

Photographié à Cordes sur Ciel, en septembre 2018.