vendredi 20 septembre 2024

Pariétaire de Judée

 



Fiche synthétique


Autre nom : Pariétaire diffuse, pariétaire des murs.

Famille : Urticacées / Nom scientifique : Parietaria Judaica

 

Floraison : d'avril à octobre – Fleurs : verdâtre

Plante herbacée vivace – Hauteur : 20 à 40 cm

 

Très présente en ville, saxicole, elle est encore surnommée épinard de murailles. Elle s'accroche à toutes sortes de parois et sa floraison est peu voyante.


 Comme celui de l'espèce proche Parietaria officinalis, son pollen est très allergisant


La Pariétaire de Judée est une plante vivace, ligneuse à la base, au port ramifié et couché-ascendant, de 20 à 40 cm de haut.


La tige de 1,5–3 mm de diamètre (alors que celle de P. officinalis est de 3–6 mm) est rameuse, de couleur généralement rougeâtre et porte de fins poils mous, lui donnant une teinte grise.

Les feuilles sont alternes, pétiolées, à limbe ovale à lancéolé-elliptique, d’un vert foncé brillant, avec un apex brusquement acuminé à longuement atténué, de 1-6(-9) cm de longueur sur 0,8–4,5 cm de large, couvertes de poils hirsutes blancs surtout sur le revers, rendant la plante « collante ».

Les fleurs petites, verdâtres et sans corolle, sont groupées par 3 à 5 en petits glomérules à l’aisselle des feuilles. Les bractées sont soudées à la base. 

Les fruits sont des akènes ellipsoïdes, de toute petite dimension (1–1,3 mm).

Sur la même plante, on trouve trois types de fleurs :

  1. fleurs femelles, situées en général au centre du glomérule
  2. quelques rares fleurs mâles, à 4 étamines
  3. de nombreuses fleurs hermaphrodites, entourées de bractées peu soudées à la base et d’un périgone à 4 lobes croissant en tube campanulé après la fécondation.

Le pollen qu’elles projettent est très allergisantDans tous les pays méditerranéens, le pollen de pariétaire est une des sources allergéniques extérieures la plus importante, avec un grand nombre de sujets présentant des prick tests positifs à la fois au pollen de Parietaria judaïca et au pollen de Parietaria officinalis. Elle est responsable de rhino-conjonctivites et d’asthmes sévères.

La pariétaire riche en mucilage, tanins, flavonoïdes, calcium, nitrate de potassium, silice et soufre, se consomme intégralement. Les feuilles et tiges finement coupées peuvent être consommées crues en salade ou cuites, en gratin ou en soupe. Elle a tenu lieu d’aliment de disette à la première saison.

Elle est commune dans pratiquement toute la France métropolitaine, Corse comprise. Son habitat privilégié correspond aux zones rudérales et délaissées, comme les vieux murs en pierres, les friches et les décombres, sur des sols globalement secs récemment remaniés ou fortement nitratés

Présente dans les ruelles cordaises à l'état sauvage.


Photographiée le 20 septembre 2024

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