samedi 18 mai 2024

Syrphe à tête noire

 




Fiche synthétique

Famille : Diptères - Nom scientifique : Melanostoma scalare

C'est une petite espèce de syrphidés de 5,5 à 8 mm

Forme, allure : c’est une espèce de syrphe jaune et noir au corps allongé. La face est noire comme le scutellum, le thorax est couleur bronze avec des reflets brillants. L’abdomen est noir avec de larges taches jaunes. Le dimorphisme sexuel est assez prononcé, chez la femelle, les taches jaunes sont au nombre de quatre et plutôt triangulaires, elles sont plutôt rectangulaires et au nombre de trois chez le mâle. Chez ce dernier, l’abdomen est plus long, il dépasse les ailes, les segments 2 et 3 sont plus longs que large et les yeux se touchent. Chez la femelle, l’abdomen est plus ovale, les yeux sont séparés, et il ya une pruinosité grise entre les yeux.

Comportement : quand elle ne vole pas sur place, Melanostoma scalare passe beaucoup de temps à s’exposer au soleil.

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : c’est une espèce commune et abondante. Elle est présente dans toute la France et dans l’Europe entière.

HABITAT : forêts tempérées, bocage, parcs et jardins, y compris en ville. c’est une espèce qui est présente une grande partie de l’année, de mars à septembre-octobre.

Alimentation : les larves se nourrissent de pucerons et de larves de diptères (voir Reproduction). Les adultes butinent et consomment le pollen du plantain, des dactyles et d’autres plantes herbacées, d’apiacées, de pissenlit, d’euphorbes, de renoncules, de la véronique, du houx, du prunellier, et du saule rampant.

Reproduction : il y a deux générations par an, ce qui explique la longue période d’observation. Les larves se nourrissent surtout de pucerons (larves aphidiphages) qu’elles cherchent au sol, dans la litière de feuilles. Elles y consomment également des larves de diptères appartenant aux familles des Limoniidae, des Lauxaniidae et des Lonchopteridae. Ce sont les larves qui hivernent (diapause larvaire).

Rencontrée sur des fleurs de coquelicot

Photographiéle 16 mai 2024.

vendredi 17 mai 2024

Ciste à feuilles de sauge



Fiche synthétique


Autre nom : Ciste femelle

Famille : Cistacées / Nom scientifique : Cistus salvifolius

 

Floraison : de mai / juin – Fleurs : blanches

Arbrisseau - jusqu'à 60 cm de haut.

 

C'est un arbrisseau à port buissonnant, assez prostré dont les jeunes rameaux sont couverts de poils étoilés, non visqueux. Les feuilles opposées et pétiolées, sont ovales ou oblongues, réticulées, gaufrées, tomenteuses.

 Les fleurs sont rassemblées dans des cymes de 1 à 3 fleurs, à l’aisselle des feuilles. Elles possèdent 5 sépales inégaux, les extérieurs ovales en cœur. Les 5 pétales forment une corolle blanche de 4-6 cm de diamètre avec un style très court.La pollinisation se fait par les insectes.

Le fruit est une capsule pentagone, de 5-7 mm de long, incluse dans le calice. Les graines sont disséminées par les fourmis, les granivores et les moutons.

 

Il affectionne les coteaux secs et les bois dans la région méditerranéenne de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique.
En France, on le trouve dans tout le midi jusque dans l’Ain, dans le sud-ouest, des Pyrénées atlantiques jusqu’à la Vendée.


Photographiée le 12 mai 2024 dans un talus à Cordes sur Ciel

jeudi 16 mai 2024

Flambé sur fleurs de Valériane rouge (Centranthe)

 




Photographié à Cordes sur Ciel le 16 mai 2024

Flambé sur fleurs d'asphodèles blancs


Fiche synthétique

Ordre : Lépidoptères
Famille : Papilionidae - Nom scientifique : Iphiclides podalirius

L'imago du Flambé est un grand papillon de forme vaguement triangulaire possédant une queue, d'une envergure de 50 à 70 mm (le mâle est plus petit que la femelle) et reconnaissable à ses grands vols planés. Sur un fond blanc à jaune pâle, l'aile antérieure présente six rayures noires disposées en éventail et l'aile postérieure une bordure noire et des lunules marginales bleues ainsi qu'un ocelle anal bleu cerné de noir et surmonté d'un arc orange.

Le Flambé ressemble beaucoup au Voilier blanc (Iphiclides feisthamelii), qui le remplace dans la péninsule ibérique et le Roussillon, et avec lequel il ne cohabite que dans quelques endroits du Sud de la France. Plus rarement, les profanes peuvent le confondre avec le grand porte-queue Papilio machaon comme en témoignent les nombreux sites de questions

Le Flambé pond ses œufs d'avril à août. La chenille, initialement noire, devient verte après la seconde mue. Puis après huit semaines, elle se transforme en chrysalide sur sa plante hôte.

Le flambé hiverne à l’état de chrysalide. Il vole de fin mars à septembre. Il a une, deux, ou trois générations par an. Il est migrateur dans la partie nord de son aire.

Les plantes hôtes de sa chenille sont le prunelier, les cerisiers dont le cerisier à grappes, les aubépines et aussi les pêchers et les amandiers.

Il est présent dans presque tous les départements de la France métropolitaine, à l'exception du Finistère, du Nord, et du Pas-de-Calais.

Photographié le 09 mai 2024 en forêt de la Grésigne (Tarn)

mercredi 15 mai 2024

Nigelle de Damas



Fiche synthétique


Autres noms : Cheveu de Vénus, Barbe de capucin

Famille : Renonculacées / Nom scientifique : Nigella damascena

 

Floraison : de mai à juillet – Fleurs : bleues, blanches, roses ou rouges

Plante herbacée annuelle - De 20 à 60 cm.

 

Originaire du Sud de l’Europe et d’Afrique du Nord, la nigelle de Damas est une plante annuelle de la famille des Renonculacées. Elle est très décorative, à la fois par son feuillage vert clair très découpé qui lui vaut le nom courant de Cheveu de Vénus, mais aussi par sa floraison très légère. Elle forme un petit buisson sur lequel se détachent des fleurs aux bractées finement dentelées. Entourées d’une collerette, elles sont bleues, blanches, roses ou rouges.

 Elle se plaît en sol léger, frais ou sec, même pauvre. Elle aime le plein soleil mais tolère toutes les expositions sauf l’ombre trop dense où elle fleurit moins bien.

 

Elle se développe dans les champs, les terrains vagues et rocailleux, les bords de route.


Photographiée le 11 mai 2024.

mardi 14 mai 2024

Oedemère noble

 


Fiche synthétique

Famille : Coléoptères - Nom scientifique : Oedemera nobilis

Taille : Il ne mesure que 8 à 12 mm

Forme, allure : Deux particularités permettent d’identifier assez aisément cet insecte. D’abord ses élytres plutôt mous vont en se rétrécissant vers l’arrière, ce qui découvre l’extrémité de l’abdomen et les ailes membraneuses qui lui permettent de voler. Ensuite, mais cela ne concerne que les mâles, les fémurs des pattes arrières sont très renflés. 

L’œdemère noble possède de longues antennes filiformes, comme celles des Cerambycidae dont il est assez proche. Sa larve en effet ressemble beaucoup à celle des longicornes.

Coloration : vert brillant, métallique (parfois cuivré).

Aire de répartition :  Présents en Europe occidentale et méridionale, ils sont particulièrement répandus dans le midi de la France, mais bien présents jusqu’au sud de l’Angleterre.

Habitat : Les lisières de bois, les prairies fleuries sont leurs habitats habituels.

Période d'observation : On peut observer les adultes d’avril à août.

Alimentation : Les adultes vont de fleur en fleur, car ils se nourrissent de pollen.

Reproduction : Les larves vivent au sol, dans le bois en décomposition, dans des tiges ou racines mortes.

Rencontrés à Cordes sur Ciel (Tarn) sur des fleurs de Pavot de Californie.

Photographiée le 13 mai 2024.

lundi 13 mai 2024

Sureau noir




Fiche synthétique


Autres noms : Grand sureau

Famille : Adoxacées / Nom scientifique : Sambucus nigra

 

Floraison : de mai à juillet – Fleurs : blanches

Arbuste de 4 à 5 m. de haut, jusqu'à 8 m.

 

Sa croissance est rapide, surtout dans les sols fertiles et frais. C'est une essence de lumière ou de demi-ombre, rustique, appréciant les sols basiques à neutres.

 Son bois, assez lourd et dense est très homogène, protégé par une écorce vert-gris et fissurée.

Les feuilles caduques, opposées, sont composées de 5 à 7 folioles, à l'extrémité pointue et au bord denté, un peu plus velues sur les nervures. Les feuilles ont une odeur déplaisante lorsqu'on les froisse.

Les fleurs hermaphrodites, parfumées, à 5 étamines et 5 pétales blanc crème apparaissent après les feuilles, en fin de printemps et début d'été ; elles sont disposées en corymbe plans, larges de 100 à 240 mm de diamètre

Les fruits sont de petites baies noires violacées à chair molle de 6-8 mm disposés en grappes, comportant trois graines. 

Les fleurs de sureau sont couramment utilisées pour la préparation de la limonade au sureau, du sirop de sureau mais elle se cuisent aussi en beignets. Les fruits entrent habituellement dans la préparation de gâteaux et sont consommées en jus, en gelée et sous la forme de confiture de sureau. Les baies crues, qui contiennent un alcaloïde, détruit lors de la cuisson, sont en revanche laxatives et peuvent provoquer des nausées et des vomissements si elles sont consommées en grande quantité.


Répartie à Cordes sur Ciel dans les haies, les jardins et les friches.


Photographiée le 08 mai 2024.

dimanche 12 mai 2024

Sphinx gazé



Fiche synthétique

Autre nom : Sphinx du chèvrefeuille

Famille : Lépidoptères - Nom scientifique : Hemaris fuciformis

le Sphinx Gazé relève de la Famille des Sphingidae, et donc des papillons dits nocturnes, à cela près qu'il vole uniquement de jour. le Gazé est vif, mobile, limite déconcertant, et il butine en vol stationnaire ... du moins à première vue ! En effet, les pattes du Gazé , et notamment les antérieures, se déploient pour venir effleurer la fleur visitée, mais cela sans jamais s'y accrocher, et encore moins laisser présager l'imminence d'un ... atterrissage floral !

Le Sphinx gazé occupe une grande partie de l'Europe et de l'Afrique du Nord, où il peut se rencontrer en plaine comme en montagne (jusqu'à 2000 m). C'est un hôte des lisières boisées, des grandes allées forestières, des jachères, des carrières abandonnées ... mais il peut tout à fait venir visiter vos plates-bandes fleuries.

Suivant les régions ce papillon s'observe de Mai à Août, en 1 ou 2 générations.

La chenille du Sphinx gazé (35 mm à maturité) se développe principalement sur les chèvrefeuilles et autres camérisiers, d'où l'appellation ( peu usitée ! ) de Sphinx du chèvrefeuille. Compte tenu de sa coloration , entièrement verte, et de la volubilité de sa plante nourricière de prédilection, cette chenille est très difficilement repérable "in natura", d'autant qu'elle se tient le plus souvent sous les feuilles. Compte tenu de son cycle de développement cette chenille est observable de juin à août, puis de septembre à octobre pour la génération hivernante.

Rencontrée sur des fleurs de valériane rouge (Centranthe rouge), à Cordes sur Ciel.

Photographiée le 11 mai 2024.

Cet insecte est en perpétuel mouvement, en vol stationnaire pour butiner. Pour parvenir à le photographier, il faut une bonne lumière afin d'avoir suffisamment de profondeur de champs tout en privilégiant une grande vitesse d'obturation, sur mes photographies : 1/500e.

samedi 11 mai 2024

Asphodèles blancs

 


Fiche synthétique


Autres noms : Bâton blanc, bâton royal

Famille : Asphodélacées (Liliacées) / Nom scientifique : Asphodelus albus

 

Floraison : de avril à juin – Fleurs : blanches

Plante herbacée Jusqu'à 1,25 m. de haut.

 

Cet asphodèle est une vivace vigoureuse  et élégante, dotée de fabuleuses capacités d'adaptation. Il dresse au printemps de hautes hampes garnies de fleurs étoilées, blanches, serrées les unes contre les autres. Sa silhouette altière s'efface en été, pour ressurgir au printemps sous la forme d'une touffe de longues feuilles basales étroites et coriaces, vert-bleuté.

 La plante émerge du sol au printemps, sous forme de longues feuilles étroites, en gouttière, d'un vert brillant, réunies en une touffe basale haute de 40 cm. La floraison a lieu de mai à juillet, en fonction du climat. Une très grande tige, épaisse et drue, généralement non ramifiée, émerge lentement du coeur de la rosette, d'abord sous forme d'un gros bouton brun.Tandis qu'il s'allonge, ce bouton s'orne de stries noires et blanches, jusqu'à atteindre 80cm à 1.50m de hauteur. A ce stade, les feuilles s'étalent au sol sur un rayon de 30 cm et ont pris une teinte sombre, plus bleutée. L'inflorescence est un épi terminal très dense. Les petites fleurs sont des étoiles larges de 4 cm, à 6 pétales blancs ornés d'une ligne médiane brune et aux longues étamines couronnées d'anthères orange foncé. La floraison débute en bas de l'épi, et se poursuit pendant presque un mois jusqu'à l'extrémité de la tige, les fleurs situées en bas se fanant au fur et à mesure que les autres éclosent. A noter que les asphodèles fleurissent généralement tous les deux ans. La floraison, remarquablement mellifère, est suivie par la production d'une grande quantité de fruits ronds et brun, remplis de graines rondes et plates qui germent facilement. Cette plante n'apprécie pas que l'on dérange ses tubercules charnus.

 

Présente en forêt de la Grésigne dans le Tarn


Photographiée le 09 mai 2024.

vendredi 10 mai 2024

Trichie fasciée



Fiche synthétique

Autre nom : Trichie commune

Famille : Coléoptères - Nom scientifique : Trichius fasciatus

Les trichies peuvent atteindre 9 à 24 mm de longueur.

La trichie fasciée (Trichius fasciatus) est un insecte coléoptère de la famille des scarabidées dont les couleurs et la pilosité rappellent celles d'un bourdon.
Le corps entier est recouvert de poils jaunes, à l'exception des élytres, dont la couleur varie du jaune clair à l'orange foncé et qui portent des bandes jaunes et noires de formes très variables

Les larves se développent dans le bois pourri, alors que les imagos broutent des fleurs sauvages ou des jardins.

Les adultes visibles de mai à août se déplacent de fleur en fleur d'un vol rapide.

On peut observer cette espèce surtout en Europe et un peu dans l'ouest de l'Asie.

Rencontrée dans la forêt de la Grésigne (Tarn) sur une fleur d'asphodèle.

Photographiée le 09 mai 2024.

jeudi 9 mai 2024

Seringa commun



Fiche synthétique


Autres noms : Seringat

Famille : Hydrangéacées / Nom scientifique : Philadelphus coronarius

 

Floraison : de mai à juin – Fleurs : blanches

Arbuste de 1 à 3 m. de haut.

 

Il s'agit d'arbustes pouvant atteindre quelques mètres, à feuilles caduques, ovales, opposées, légèrement dentées, de 3 à 10 cm de long.

 Les fleurs, nombreuses, solitaires ou groupées par deux ou trois à l'extrémité des pousses secondaires, sont blanches et apparaissent en mai-juin en répandant un parfum très marqué. Les formes simples sont composées d'une corolle formée de 4 pétales blancs et arrondis 2 fois plus longs que les sépales et de nombreuses étamines à filets blancs et anthères jaunes au centre. 

L'espèce est appréciée pour sa rusticité de plante vivace : on le cultive isolé ou en haie, voire en bac sur un balcon, surtout pour son parfum caractéristique qui embaume jardins et parcs au printemps, ce qui lui vaut d'être surnommé le « jasmin des poètes ».

 

Répartie à Cordes sur Ciel dans les haies, dans les jardins.


Photographiée le 03 mai 2024.

mercredi 8 mai 2024

Cornouiller sanguin


Fiche synthétique


Autres noms : Bois puant, bois punais, cornouiller femelle

Famille : Cornacées / Nom scientifique : Cornus sanguinea

 

Floraison : de mai à juin – Fleurs : blanches

Arbuste de 1 à 5 m. de haut.

 

Il doit son nom à la teinte rouge de ses feuilles à la fin de l'été. Les jeunes branches exposées à la lumière du soleil prennent également une couleur rouge brillant

 L'arbuste est pollinisé par entomogamie, c'est-à-dire à l'aide d'insectes pollinisateurs. Les fleurs blanches, hermaphrodites, forment un corymbe. Le fruit est une drupe pourpre foncé à noir, de forme globuleuse, contenant un noyau. Elle n'est pas comestible, contrairement au fruit du cornouiller mâle, rouge foncé et de forme plus allongée. Il a un port érigé en buisson arrondi. Ses feuilles sont opposées, caduques, vertes à marge blanche argentée et en forme de cuillère

 

Répartie à Cordes sur Ciel dans les haies, dans les sentiers.


Photographiée le 06 mai 2024.

mardi 7 mai 2024

Grande sauterelle verte femelle

 



Fiche synthétique

Ordre : Orthoptères
Famille : Tettigonidées - Nom scientifique : Tettigonia viridissima

 Cette espèce se rencontre de l'Europe à la Mongolie. C'est la plus grande sauterelle que l'on peut voir presque partout en France ou elle était autrefois très courante. Elle a fortement régressé ou disparu dans les zones d'agriculture intensive, surtout dans la partie nord du pays, mais est toujours bien présente dans les lieux incultes enherbés ou buissonnants, même le long des autoroutes. Les puissantes stridulations des mâles, émises dès juillet par temps assez chaud, sont caractéristiques

Ces sauterelles se reconnaissent à leurs très longues et fines antennes qui peuvent parfois atteindre jusqu’à trois fois la longueur du corps, ce qui les différencie des criquets, qui sont toujours porteurs d'antennes courtes et articulées.

Les mâles mesurent de 2,8 cm à 3,6 cm de long, les femelles de 3,2 cm à 4,2 cm. Ailes comprises, leur taille atteint 6 cm pour une envergure de dix cm.

La morphologie des deux sexes est très comparable, mais la femelle est dotée d'une tarière, organe de ponte, également dénommé ovipositeur qui peut mesurer de 2,3 cm à 3,2 cm, ce qui vaut à la femelle le surnom de « sauterelle à sabre » (attribué aussi à d'autres espèces dont la femelle est munie du même appendice)1 ; le « sabre » atteint l'extrémité des élytres et est légèrement courbé vers le bas2.

L'insecte est le plus souvent entièrement vert (mais il existe des spécimens complètement jaunâtres, ou à jambes jaunes), à l'exclusion d'une bande couleur rouille sur le dessus du corps, et d'un liseré à l'identique le long de la frange supérieure des élytres.

Les larves sont également vertes ainsi que les adultes (stade imago) qui ont sur le dos une fine ligne longitudinale brune. L'ovipositeur peut être vu à partir du cinquième stade, les ailes apparaissent pour les deux sexes à partir de la sixième étape de la formation rudimentaire.

L'organe de stridulation du mâle situé à la base des élytres est généralement à motifs marron.

La grande sauterelle verte est carnassière et souvent arboricole. Son régime alimentaire est surtout composé d'insectes, de chenilles et larves variées, mais elle ne dédaigne pas les végétaux. Avant la généralisation des insecticides, elle était bien connue pour se gaver de larves de doryphores, d'où son indéniable utilité. Contrairement à de nombreux insectes, elle est quasiment active jour et nuit, et les interminables chants diurnes, crépusculaires et nocturnes des mâles en témoignent.

La grande sauterelle peut mordre douloureusement mais elle n'est pas particulièrement agressive. Mieux vaut éviter de l'effrayer ou de la tenir dans le creux de la main, poing fermé, car c'est la morsure quasi assurée (du mâle en particulier).

La grande sauterelle est apte au vol, mais ses vrais essors sont d'ampleur limitée. Le plus souvent elle se déplace en marchant ou saute en voletant, ce qui lui permet d'aisément prospecter les buissons, arbustes et arbres, sites qu'elle affectionne et fréquente de manière assidue


Photographiée le 28 juin 2019.