lundi 24 février 2025

Crépide de Nimes



Fiche synthétique

 

Synonymes : Crépis de Nimes, Pata de galina (Occitan)

Famille : Astéracées   / Nom scientifique : Crepis sancta

 

Floraison : De février à juin – Fleurs : Jaunes

Plante herbacée annuelle – Hauteur : 10 à 30 cm

 

Synonymes : crépide sainte, lagoseris du Gard…

Noms vernaculaires : herbe rousse, salade de lièvre, engraisse mouton…

Le genre Crepis qui compte de nombreuses espèces pas toujours évidentes à identifier ressemble un peu au pissenlit. Le principal critère qui permet facilement d’éviter la confusion est le nombre de capitules par hampe florale. Les crépides possèdent plusieurs inflorescences composées par hampe florale alors que le pissenlit n’en possède qu’une.

La crépide de Nîmes offre un bel exemple de plante originaire du midi de la France et qui, pour des raisons diverses, est remontée vers le Nord au point d’être désormais présente un peu partout. Dès le début du printemps, elle forme des tapis d’un beau jaune lumineux dans les endroits les plus variés : bords de route, talus bien exposés, vignes, chemins caillouteux, bord des trottoirs…

 

Description

La « salade de lièvre » est une plante herbacée bisannuelle ou annuelle très polymorphe. Les botanistes distinguent plusieurs sous-espèces. 

Sa taille varie de 10 à 40 cm en fonction de la richesse du sol. Dans les terrains secs ou en ville dans les anfractuosités des bordures de trottoirs, elle reste naine. Les feuilles lancéolées à bords plus ou moins découpés par des lobes arrondis (c’est une autre différence avec le pissenlit) sont toutes à la base et forment une rosette compacte.

Les capitules situés par deux ou plus sur une hampe nettement pubescente s’épanouissent en matinée et se referment en fin d’après-midi. Ils s’orientent en fonction de la course du soleil. Les bractées qui accompagnent chacun d’eux sont munies de poils noirs. La plante fleurit plusieurs mois et, comme la rosette est au ras du sol, elle échappe aux tontes et remonte régulièrement. Les fleurs jaune d’or très lumineux, sont très riches en pollen recherché par les petites abeilles solitaires et tous les insectes friands de cet élément. Les fruits sont des akènes munis d’une aigrette. L’ensemble est nettement plus petit comparé à l’infrutescence du pissenlit.

Comme chez le pissenlit, la racine est très nettement pivotante et un latex est présent dans toutes les parties.

 

 Le pollen abondant attire de nombreuses petites abeilles solitaires dont le genre Halictus et d’autres insectes amateurs comme la larve de la grande sauterelle verte et la cétoine funeste.

 

Plante commune dans le midi. Feuilles toutes en rosette, découpées en lobes dentés, pubescentes. Capitules de fleurs jaunes solitaires ou disposés en corymbe. Habitat : Bords de chemins, lieux incultes, vignes, garrigues sur sol tendre, pelouses en lieux secs. Comestible en salade, comme le pissenlit, avant la floraison.

 

Très répandues à Cordes sur Ciel, entre autres, dans les « rampes » au soleil… photographiée le 21 février 2025.

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