mardi 25 mars 2025

Narcisse jaune



Fiche synthétique

 

Famille : Amaryllidacées / Nom scientifique : Narcissus pseudonarcissus

Autre nom : Narcisse trompette, Jonquille

 

Floraison : janvier à avril – Fleurs : Jaunes

Plante herbacée vivace – Hauteur : de 20 à 40 cm

 

C’est le Narcisse le plus commun d'EuropeIl a dans le langage courant de très nombreux noms vernaculaires en usage plus ou moins localement.

 

Ce narcisse est une plante herbacée qui est vivace grâce à un bulbe ovoïde. La tige est glabre. Elle est assez aplatie, deux angles sont visibles le long de la hampe. La plante fait généralement entre 20 et 40 cm de haut. Les racines sont fasciculées.

Les feuilles sont plates et assez charnues. Leurs extrémités sont arrondies. Elles sont toutes linéaires, larges de 4 à 15 mm. Elles dépassent parfois la tige en longueur. Elles sont regroupées par 2, 3, 4 ou 5, toujours à la base de la plante. Elles sont de couleur bleu-vert. La plante est assez polymorphe. Selon l’éclairage, le terrain, elle aura une touffe de feuilles plus ou moins dense, la fleur sera érigée plus ou moins haut.

La fleur jaune, est grande et mesure de 4 à 6 cm de diamètre ; elle entoure une couronne cylindrique crénelée de 2 cm de long. Chaque fleur, de couleur jaune, est solitaire au sommet d'une tige nue. La fleur sort d'une spathe membraneuse régulière, penchée, à tube soudée à l'ovaire, formée de six divisions soudées à leur base. Il se trouve parfois des échantillons à fleurs doubles, à étamines transformées en pièces florales. Sa floraison commence et se termine généralement au mois d'avril mais elle peut commencer dès le mois de janvier et se finir au mois de mai. La durée de vie de cette fleur est de deux ou trois semaines.

Une fleur est composée de 3 pétales et 3 sépales pétaloïdes, soit 6 tépales. Ceux-ci sont surmontés d’une paracorolle qui prend la forme d’un tube central évasé. Cet entonnoir a le contour dentelé ou lobé. Les 6 tépales sont soudés sur la moitié de leur longueur puis se déploient en étoile autour du tube central. Chaque pièce du périanthe, c'est-à-dire les tépales et le tube, ont même longueur : entre 15 et 25 mm. Les 6 tépales sont d’un jaune plus pâle que le tube central. La bractée à la base de chaque fleur est de surcroît d’un jaune encore plus pâle. Enfin au cœur de la paracorolle, 6 courtes étamines attachées sont visibles. Le mince style et son stigmate sont assez réduits. Les fleurs sentent plus ou moins. L’odeur à effet narcotique est entêtante, même si on ne s’en rend compte qu’après coup.

Le narcisse jaune apparaît souvent en colonies printanières importantes, dans les prés et les forêts. Comme beaucoup de narcisses, il est fréquemment appelé jonquille, nom vernaculaire partagé avec Narcissus jonquilla qui pousse en région méditerranéenne.

Sa répartition en Europe est très hétérogène : il peut être très commun par endroits et très rare en d'autres. On considère relativement commun ce narcisse dans presque toute la France jusqu’à 2 000 m d’altitude. 

Toxicité

Le narcisse contient des composés chimiques toxiques paralysants, parfois même urticants pour certaines personnes, ainsi que dans son bulbe : des alcaloïdes isoquinoléiques, dont la galanthamine et la lycorine, et un autre alcaloïde puissant, la narcétine. Ainsi le bulbe est très toxique. Son ingestion entraîne nausée et vomissements, à l'instar de l'ingestion de quelques feuilles vertes ou le fait de sucer une tige. Dans de rares cas, l'ingestion du bulbe entraine de graves accidents nerveux tétaniformes qui mènent à l'état létal.

Les fleurs, feuilles et tiges sont toxiques. Mais c’est le bulbe qui est la partie la plus toxique de la plante. Les animaux comme les humains sont concernés. Toutefois, il faut signaler que l'ancienne culture paysanne des hauteurs vosgiennes, qui connaissait parfaitement ces caractéristiques, a préservé cette plante. Le narcisse abondant des prairies n'est pas brouté par le bétail. De plus, les feuilles disparaissent au moment de la fenaison et les bulbes restent enfouis sous les racines des graminées. Les narcisses ne causent aucune détérioration des prairies de fauche. Mieux, les bulbes jouent un rôle dans la stabilisation des sols de prairies aux abords des ruisseaux.

Le bulbe principalement, mais aussi toute la plante, est vénéneux. La sève contient des cristaux d oxalate de calcium en forme d'aiguilles qui causent des inflammations douloureuses. La toxicité du bulbe ingéré se signale par des douleurs abdominales, des vomissements, des étourdissements ou des frissons. Le vomissement permet généralement le rejet des morceaux de bulbe ingéré, ce qui atténue le danger. Sinon les symptômes peuvent être plus graves. Les personnes fragiles peuvent avoir des dermites au contact de tout organe de la plante.

Le parfum du narcisse jaune est plus ou moins discret mais il peut s'avérer entêtant et endormant pour certaines personnes. La présence d’un bouquet de narcisses jaunes dans une pièce close est ainsi parfois déconseillée. Cette propriété endormante n'a semble-t-il jamais été utilisée en médecine.

 

Bien répandu en pays Cordais dès le mois de février.

 

Photographies du 05 mars 2025.

samedi 22 mars 2025

Cétoine hérissée

Fiche synthétique 

 

Autre nom : Cétoine velue

Ordre : Coléoptères – Famille : Scarabidées

Nom scientifique : Tropinota squalida

 

Commune dès le mois d'avril sur les fleurs épanouies dont elle apprécie le pollen, cette cétoine polyphage cause de graves dommages aux cultures.

 

Ce coléoptère brun-noir sans couleur métallique de forme quasi rectangulaire mesure 8 à 13 mm de long. Tout le corps est densément couvert de poils jaune-blanchâtre. Les ailes sont ponctuées de taches blanches. Le pronotum, dépourvu de taches blanches, presque semi-circulaire vu de dessus, a une longue nervure au milieu. Chaque élytre a deux carènes élytrales. 

 

La cétoine hérissée se nourrit entre autres de fleurs de rosacées, brassicacées, poacées et astéracées telles que pommiers, chou, colza ou céréales (en particulier le seigle). Même si au cours de l'alimentation, du pollen s'attache aux poils et peut contribuer à la pollinisation, l'insecte est toujours considéré comme nuisible.

La larve vit dans le sol et se nourrit de racines (souvent mortes) sans causer de dommage significatif.

Photographiée à Cordes sur ciel sur une fleur de Moutarde blanche, en mai 2020.

vendredi 21 mars 2025

Iphéion uniflore

 


Fiche synthétique

 

Synonymes : Tristagma uniflorum, Triteleia uniflora, Etoile de printemps

Famille Liliacées.   / Origine : Paraguay et Argentine

 

Floraison : Début du printemps – Fleurs : Bleu à blanc

Plante à bulbes, vivace – Hauteur : 10 à 15 cm

 

De culture facile, mais de croissance assez lente, l'iphéion uniflore aime à s'installer sur la durée, dans les massifs ou au milieu de la pelouse. Elle s'est naturalisée sur divers autres continents, et peut être rencontrée parfois dans les alpes.

 

Charmante petite fleur étoilée qui annonce le printemps, l’Ipheion uniflorum est une plante à bulbe originaire du Paraguay et d’Argentine.

 

Ipheion uniflorum montre des feuilles rubanées vertes, longues de 30 cm pour quelques millimètres de large, que l’on peut confondre avec de l’herbe tendre. Les feuilles dégagent une odeur légèrement aillées lorsqu’on les froisse. A partir de mars, les iphéions fleurissent : C’est la forme toute simple en étoile qui donne tant de charme à cette fleur de 4 à 5 cm de diamètre. Elle présente une corolle de 6 tépales, d’abord soudés en tube, puis divisés. Ces fleurs sont solitaires ou par deux, portées par une tige de 10 à 15 cm. Ipheion uniflorum dégage un agréable parfum de miel. Chaque bulbe produit plusieurs tiges florales, ce qui explique la durée de la floraison. Le coloris de la fleur varie du blanc au bleu pale, ou parfois lilas.

 

Les iphéions se plantent de septembre à novembre, dans un sol normalement frais, riche et drainant, de préférence au soleil, bien qu’il supporte la lumière tamisée. Ils seront du plus bel effet plantés en grand nombre, offrant un tapis d’étoiles bleutées. Ipheion uniflorum est mis en terre à une profondeur de 7 à 8 cm à la base du bulbe.

Ces bulbes fleurissent de mars à avril : 8 semaines sans discontinuer. Le cycle de la plante se termine en été, lorsque les feuilles jaunissent et disparaissent. L’iphéion aime à s’installer sur plusieurs années, on peut cependant le diviser ou le transplanter tous les 5 ans.

Multiplier les Iphéions : Par division des bulbes en été. Lorsque les bulbes sont en fin de cycle, les feuilles jaunissent, c’est la meilleure période pour les diviser. Il vaut mieux les replanter immédiatement pour éviter aux bulbes de se dessécher. La division permet de reproduire une variété à l’identique.

 

 

On la trouve en grande quantité à Cordes sur Ciel, chemin du pigeonnier

 

Photographiés le 20 mars 2025

mercredi 19 mars 2025

Cymbalaire des murs

 





Fiche synthétique

 

Synonymes : Ruines de Rome

Famille : Scrophulariacées / Nom scientifique : Cymbalaria muralis

 

Floraison : Mars à novembre – Fleurs : Mauves

Plante herbacée vivace – Hauteur : 5 à 10 cm.

 

Elle tapisse fréquemment les vieux murs de touffes aux feuilles arrondies et luisantes et aux petites fleurs violettes à la gorge tachée de jaune. Elle peut densément recouvrir la surface qu’elle occupe sur une dizaine de centimètres d’épaisseur en se marcottant ou en se ressemant.

 

Plante herbacée, poussant en touffes, à tiges glabres généralement pourprées, filiformes, rampantes ou retombantes. Les jeunes pédoncules et pétioles sont glanduleux.

 

Feuille alterne, longuement pétiolée, lustrée et charnue, à 5 lobes ou plus, à apex mucronulé et à base lobée. La face inférieure et la marge du limbe sont pourprées.

 

La floraison va de mars-avril à septembre (floraison plus précoce en région méditerranéenne).

Les fleurs blanc-rosé ou rose-violacé, dont la corolle mesure 1 cm de diamètre environ, sont zygomorphes, personées, solitaires, fixées sur un calice gamosépale quinquédenté, et portées par un long pédoncule axillaire. La lèvre supérieure est bilobée et marquée par deux ou trois traits verticaux foncés sous chaque lobe ; la lèvre inférieure, trilobée, possède un palais à deux bosselures blanches maculées de jaune en leur sommet. La corolle se prolonge, dans sa partie inférieure, par un court éperon nectarifère pointu.

La plante est entomogame et autogame. Les fleurs sont périgyne et possèdent 4 étamines (2 courtes et 2 plus longues) entourant la base de l'ovaire d'où part un style aussi long que les filets des 2 plus longues étamines, le stigmate se retrouve donc en contact avec les anthères.

Les fruits sont des capsules glabres à valves déhiscentes libérant, à maturité, des graines noir-grisâtre inférieures à 0,5 millimètre de diamètre qui présentent de profondes aspérités favorisant l’adhérence aux surfaces. À la fructification, le pédoncule s’incline en direction du support permettant à la capsule de libérer les graines dans les interstices du substrat, assurant ainsi l'autochorie.

 Plante vivace originaire du sud de l'Europe et d’Asie occidentale, naturalisée dans presque toute l'Europe. Son appellation commune, ruine de Rome, témoigne de son origine méditerranéenne. Son expansion dans de nombreuses régions françaises est liée à ses propriétés médicinales (Elle permettrait de soigner la gale et le scorbut).

 

La cymbalaire des murs est une plante que l’on rencontre dans des endroits plutôt ombragés, dans les fissures des vieux murs, entre les pierres. Bien que sauvage, elle n’est pas considérée comme une adventice : c’est une charmante petite plante élégante et non envahissante. Les fleurs sont des gueules de loup miniatures.

 

Bien répandue sur les murs de pierre de Cordes sur Ciel…

 

Photographiée le 05 mars 2025

dimanche 16 mars 2025

Ail de Naples

 




Fiche synthétique

 

Synonymes : Ail blanc

Famille : Amaryllidacées / Nom scientifique : Allium neapolitanum

 

Floraison : Début du printemps – Fleurs : blanches

Plante herbacée vivace de 20 à 50 cm de haut.

 

Il fleurit dès le début du printemps, facilement reconnaissable à ses ombelles à fleurs blanches. À ne pas confondre avec l’ail des ours dont les feuilles sont plus trapues et leurs fleurs pointues.

 

Plante érigée de taille moyenne (20 à 50 cm) à tige triangulaire, à bulbe presque sphérique (1 à 2 cm de diamètre). Chaque tige est accompagnée de deux ou trois feuilles linéaires de 5 à 20 mm de largeur.

 

Inflorescence en ombelle hémisphérique ou presque sphérique. Spathe à une seule valve. Fleurs hermaphrodites à six tépales (trois sépales et trois pétales similaires) de couleur blanche, s'ouvrant en coupelle, portées par de longs pédicelles. Six étamines blanches à anthères brun noirâtre. Ovaire supère à trois carpelles.

 

Le fruit est une capsule.

 

Plante herbacée géophyte bulbeuse poussant dans les maquis, les terres cultivées ou les friches, souvent dans des lieux ombragés ou humides (bord des ruisseaux), sur sol sablonneux. Floraison de mars à juin. C'est une espèce essentiellement méditerranéenne.

 

Les feuilles peuvent se consommer en salade, en pesto, dans des gratins ou des tartes. Les fleurs peuvent se consommer crues ou après conservation en pickles ou en lactofermentation.

  

Très répartie à Cordes sur Ciel dans les talus ombragés.

Photographié à Cordes sur Ciel le 05 mars 2025.

 

vendredi 14 mars 2025

Téléphore fauve

 

Fiche synthétique


Autre nom : Cantharide fauve

Ordre : Coléoptères – Famille : Cantharidés

Nom scientifique : Rhagonycha fulva

 

Le téléphore fauve est un coléoptère roux avec des antennes, des yeux et le bout des élytres noirs. Les tarses sont larges et foncés. Il mesure 7 à 10 mm de long.

C'est une espèce très commune en Europe. Le téléphore fauve se rencontre à la lisière des bois, dans les jardins et les prairies. On peut observer de nombreux adultes (souvent en train de s'accoupler) sur les apiacées (ombellifères) le long des chemins pendant l'été. Espèce présente en grand nombre dans les vergers de pêchers sur les fruits.

Les imagos visitent souvent les fleurs dont ils se nourrissent de pollen. L'espèce est notamment un important pollinisateur du châtaignier, loin devant l'Abeille mellifère car ces dernières ne visitent pas les fleurs femelles. Les imagos sont également des prédateurs, probablement d'autres espèces floricoles.

Cet insecte est très sensible aux traitements chimiques sur grandes cultures. Les broyats de branches constituent pour cet insecte un excellent milieu de reproduction et un refuge hivernal. Lorsque la nourriture floricole vient à manquer, il devient alors carnivore et n'hésite pas à consommer nombre de larves, notamment celles des doryphores de la pomme de terre

La femelle pond ses œufs à la surface du sol. Les larves, velues, habitent à terre et se nourrissent d'escargots et de petits insectes. Elles hivernent à terre, sous les pierres ou les feuilles mortes. La nymphose a lieu au printemps.

 

Photographié à Cordes sur Ciel le 28 juin 2019.

Exposition de photographies









EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIES

"Micro-faune du sud de la France"

Maison Fonpeyrouse (Mairie de Cordes sur Ciel)

Du 15 mars au 15 mai 2025

vendredi 7 mars 2025

Decticelle aptère

 

Fiche synthétique

 

Autre nom : Sauterelle aptère

Ordre : Orthoptères – Famille : Tettigonidées

Nom scientifique : Pholidoptera aptera

 

Cette decticelle est nettement plus grande que la decticelle cendrée : le mâle atteint 19 à 22 mm de long, la femelle, 22 à 25 mm. Le mâle bigarré a les lobes latéraux du pronotum noirs, ses tegmina sont longs de 6 à 8 mm ; les femelles brunâtres ont des tegmina courts (environ 2 mm de long), presque totalement cachés par l'arrière du pronotum ; leur oviscapte est légèrement courbé, de longueur analogue à celle de l’abdomen. Chez les deux sexes, les lobes latéraux du pronotum sont soulignés par une bande marginale claire nette, le ventre est jaune.

Cycle de vie de Decticelle aptère

Œuf : Decticelle aptère commence sa vie sous forme d'œuf, généralement déposé dans le sol ou sur la végétation. L'œuf est petit, ovale et camouflé, minimisant la prédation. À l'intérieur de l'œuf, l'insecte se développe embryonnairement, se préparant pour la prochaine étape.

Nymphe : Lorsque la nymphe éclot, elle ressemble à un adulte miniature de decticelle aptère sans ailes ni structures reproductrices. À mesure que les nymphe grandissent, elles muent plusieurs fois, augmentant en taille et développant progressivement des caractéristiques adultes, y compris des bourgeons d'ailes et des mandibules plus grandes.

Adulte : En émergeant en tant qu'adulte, decticelle aptère arbore maintenant des ailes entièrement développées et des organes reproducteurs fonctionnels. Le corps est sclérotisé, soutenant le vol et d'autres activités. Le dimorphisme sexuel est souvent apparent, et le principal objectif est la reproduction et la ponte.

 

Prédateurs des larves de Decticelle aptère

Grenouilles et crapauds, oiseaux, araignées sauteuses, mantes, geckos, syrphes, libellules.

Prédateurs des Decticelle aptère adultes

Oiseaux, rongeurs, chauves-souris, araignées, mantes, lézards.

 

Habitat des decticelles aptères : Forêts et bois, prairies et savanes.

Les œufs de decticelle aptère sont généralement déposés dans le sol ou dans les tissus des plantes, fournissant une protection et l'humidité nécessaire pour leur développement. Les nymphes se trouvent souvent dans les zones herbeuses ou parmi le feuillage où elles se nourrissent et grandissent, ressemblant progressivement aux adultes à travers des mues successives. Les adultes decticelle aptère se trouvent principalement dans les prairies, les pâturages et parfois dans les jardins, où la végétation est suffisamment dense pour soutenir leurs habitudes alimentaires et offrir une dissimulation contre les prédateurs.


Photographié à Cordes sur Ciel en juin 2019.

mercredi 5 mars 2025

Prunier Myrobolan

 


Fiche synthétique

 

Autre nom : Prunier cerise

Famille : Rosacées – Nom scientifique : Prunus cerasifera

Arbuste à feuilles caduques – Fleurs blanches ou roses

 

Le Prunier myrobolan est un arbuste ou un arbre petit à moyen, de 5 à 15 mètres de hauteur.

Ses feuilles caduques de 4 à 6 cm de long sont vert brillant sur le dessus et mat au revers (pourpre foncé pour la forme Pissardii).

Le myrobolan est l'un des premiers arbres européens en fleurs au printemps, souvent à partir de la mi-février. Les fleurs à cinq pétales sont blanches, ou roses chez les variétés à feuilles pourpre, et mesurent environ 2 cm de diamètre.

Le fruit est une drupe de 2-3 cm de diamètre, ressemblant à la mirabelle. Cette prune jaune, rouge, violette ou noire1, est comestible quoiqu'un peu aigre, aqueuse et fade. Elle arrive à maturité à partir de début juillet et jusqu'à la mi-septembre.

 

Il est originaire du sud-est de l'Europe et du sud-ouest de l'Asie. Il est naturalisé de façon dispersée en France continentale

Le Prunier myrobolan est utilisé comme porte-greffe pour différents types de pruniers tels que la Reine-Claude , la quetsche ou la mirabelle car il se multiplie bien par semis, il drageonne peu, se développe même dans les terres pauvres et donne des arbres moyennement vigoureux.

Photographié à Cordes sur Ciel le 05 mars 2025.

mardi 4 mars 2025

Exposition : Micro-faune du sud de la France...

Ficaire


Synonymes : Ficaire fausse renoncule

Famille : Renonculacées / Nom scientifique : Ficaria verne

 

Floraison : Février à avril – Fleurs : Jaune

Plante herbacée vivace de 5 à 40 cm de haut.

 

Plante herbacée vivace très commune en Europe. La fleur s'ouvre complètement le matin et se ferme le soir ou par mauvais temps défavorable. 

 

La reproduction se fait surtout par voie végétative grâce aux tubercules de la plante. Dormance en été. 

 

Parfois considéré ; dans certaines région comme une plante invasive. La plante est toxique à l'état adulte en cas d'ingestion.

 

La floraison éphémère a lieu entre février et avril ou mai , mais avec le réchauffement climatique, elle se décale en janvier, la Ficaire, printanière précoce, devenant une fleur hivernale. Son apparition dans le paysage est considérée par beaucoup comme un signe avant-coureur du printemps.

Très répartie à Cordes sur Ciel dans tous les terrains où elle forme de véritable tapis/

Photographiée le 28 février 2025.

dimanche 2 mars 2025

Coccinelle des friches

 


Fiche synthétique

Ordre : Coléoptères – Famille : Coccinellidés

Nom scientifique : Hippodamia variegata

Taille : 4 à 5 mm

Sa livrée varie de l'orange au rouge, aux taches variables. Ses élytres fermés forment un gros cône à base cunéiforme. La base est blanche, le fond varie d'orange pâle à rouge. Chaque élytre présente cinq taches noires, dont une jointe au centre. Son pronotum est blanc et orné d'une large macule à 4 lobes. Le limbe avant est concave, le limbe extérieur assez évasé. Sa tête est noire, son front maculé blanc et les yeux foncés. Ses pattes sont brun noirâtre, aux extrémités brunes.

Cycle de vie de Coccinelle des friches

Œuf : Durant la phase de l'œuf, coccinelle des friches est typiquement oval et de couleur jaunâtre, fixé à une feuille ou un substrat près d'une source de nourriture. La taille de l'œuf est petite et il n'y a pas de locomotion ni d'activité alimentaire durant cette période.

Larve : En tant que larve, coccinelle des friches montre un appétit vorace, se nourrissant principalement de pucerons. Son corps allongé avec un motif distinct croît de manière significative à travers plusieurs mues, augmentant progressivement en taille et changeant de couleur.

Chrysalide : En entrant dans le stade de pupa, coccinelle des friches cesse de se nourrir et devient immobile. Encasé dans une chrysalide souvent attachée à une feuille ou autre substrat, sa taille et sa forme se transforment de manière drastique en se préparant à l'âge adulte.

Adulte : En émergeant de la chrysalide, l'adulte coccinelle des friches est marqué par la présence d'ailes et d'organes reproducteurs fonctionnels. Le corps est entièrement formé et durci, avec des motifs de couleur distincts, prêts à la dispersion et à l'accouplement.

On la trouve principalement dans les champs, les prés, les jardins et tout autres espaces verts du printemps à l’automne.

Prédateurs des larves de Coccinelle des friches

Grenouilles, crapauds, oiseaux, araignées, mammifères insectivores, insectes prédateurs.

Prédateurs des Coccinelle des friches adultes

Oiseaux, rongeurs, lézards, araignées, mammifères insectivores, insectes prédateurs

 

 

Photographié à Cordes sur Ciel le 7 mai 2020.