dimanche 27 avril 2025

Cousteline



Fiche synthétique

 

Autres noms : Picride vulgaire, scorsonère français

Famille : Astéracées – Nom scientifique : Reichardia picroides

Plante herbacée annuelle de 5 à 50 cm – Fleurs jaunes

Floraison d’avril à juillet, un peu en automne.

 

Plante : annuelle glauque 
Pilosité : glabre 
Racine : pivotante 
Tiges : 25-50 cm dressées rameuses assez longuement nues supérieurement 
Feuilles : inférieures pennatifides ou pennatipartites les suivantes embrassantes à larges oreillettes arrondies lancéolées entières ou dentées 
Pédoncules : monocéphales très allongés écailleux au sommet un peu renflés sous le capitule 
Fruits : akènes brunâtres longs de 25 mm couverts de gros tubercules très saillants 
Fleurs : jaunes

 

L’aspect glauque et la tige presque nue la font repérer de loin quand on a l’habitude.

Les feuilles ont une allure vraiment typique avec des dents bien plus espacées que toute autre plante.

L’involucre avec ses quelques écailles en cœur ne ressemble à rien d’autre.

Enfin dernier critère moins évident le pédoncule est un peu renflé sous le capitule.

 

Plante méditerranéenne qui pousse sur les bords de chemin, les coteaux secs les pierrailles

On la rencontre des Alpes-Maritimes aux Pyrénées-Orientales remonte la vallée du Rhône jusqu’en Ardèche Drôme Isère Loire Lyonnais. Tout le littoral du bassin méditerranéen.

 

La cousteline, qu’on appelle aussi scorsonère français, est une astéracée typique du pourtour méditerranéen. Elle offre une magnifique rosette de feuilles au goût doux et légèrement salin. Sa texture est ferme sans être coriace ni fibreuse jusqu’à (et même pendant) la floraison. Son feuillage offre un complément original et nutritif à nos salades vertes. Idéale pour diversifier nos sources de verdure. La qualité des feuilles serait améliorée par une position semi ombragée de la plante en plein été et/ou des arrosages constants. les feuilles ainsi que les racines peuvent être consommées cuites, tel que dans le preboggiòn, sorte de mélange de plantes sauvages cuites de la Riviera italienne. Elle supporte allègrement les sols pauvres et les conditions sèches.

 

Photographiée dans la Montagnette, à Barbentane, le 16 avril 2025.

samedi 26 avril 2025

Agave d'Amérique

 


Fiche synthétique

 

Famille : Agavacées – Nom scientifique : Agave americana

Plante grasse herbacée vivace

 

L'Agave américain est une plante grasse herbacée vivace. Il possède des tiges souterraines (rhizomes) capables de produire des drageons, mais presque pas de tige aérienne : une trentaine de grandes feuilles est disposée en large rosette de 2 à 3,70 m de hauteur pour 1 à 2 m de diamètre.

Chaque feuille atteint jusqu’à 2 m de longueur et a de 15 à 25 cm de largeur ; son extrémité peut parfois être recourbée vers le bas. Lisse, rigide, épaisse, elle est de couleur vert bleuté à maturité, bien que certaines variétés puissent avoir des rayures longitudinales jaunes ou blanches. Toutes les feuilles présentent des épines sur leurs bordures (espacées de 1 à 4 cm) et à leur extrémité. Les épines des bordures sont grises à brunes, la pointe dirigées vers le bas en diagonale, et mesurent de 8 à 10 mm. L'épine terminale, brune ou brun-noirâtre, peut atteindre plus de 2 cm de long, généralement de 2 à 6 cm.

 

La hampe florale pousse à partir du centre de la rosette de feuilles et atteint 5 à 10 m de hauteur environ. Elle porte de 15 à 35 ramifications horizontales et légèrement ascendantes. La hampe et ses ramifications portent un grand nombre de fleurs jaunes et vertes disposées en panicules. Les bractées, de forme triangulaire, mesurent de 5 à 15 cm de long.

Chaque fleur mesure entre 7 et 10,5 cm de diamètre. Elle est constituée d'un périanthe jaune à maturité, dans lequel le calice et la corolle sont fusionnés en un tube cylindrique ou légèrement en entonnoir, de 1,2 à 2 cm de long, est surmonté de 6 lobes libres de 2 à 3,5 cm de long. Le style blanc et étamines jaunes dépassent largement le périanthe. Les étamines sont insérées sur le périanthe un peu au-dessus de la moitié du tube. L'ovaire mesure de 3 à 4,5 cm de long. La pollinisation est assurée par des animaux (oiseaux, chauves-souris, papillons de nuit ou autres insectes).

Le fruit est une capsule oblongue de 3,5 à 8 cm de long, de couleur sombre à maturité, contenant des graines mesurant de 6 à 8 mm.

 

La floraison, unique dans la vie de la plante (espèce monocarpique), a lieu en été lorsque l'individu a entre dix et quinze ans et dure plusieurs mois, attirant de nombreux insectes avant de s'effondrer au vent par épuisement de la plante, qui meurt progressivement en laissant, comme tout au cours de sa vie, de nombreux drageons.

Le fruit ne se développe pas systématiquement, la reproduction est couramment asexuée. Outre les rejets (drageons) déjà mentionnés, produits par les rhizomes, il peut apparaître quelques bulbilles sur la hampe florale.

 

Originaire du Mexique et de l'extrême sud-ouest des États-Unis, cette espèce s'est naturalisée dans d’autres régions du monde telles que le pourtour méditerranéen, l’Inde, le Pakistan ou la Chine. Elle est cultivée sur tous les continents, hormis l'Antarctique.

 

L'Agave américain atteint un grand volume et doit être cultivé dans des pots volumineux en terre cuite ou dans des bacs en bois. Il doit être gardé à l'intérieur durant l'hiver en dehors des régions chaudes. L'agave peut résister à des gelées de −5 °C à −8 °C en sol bien drainant.

Cet agave permet la production de fibres (pite) pour fabriquer notamment corde et ficelle, mais aussi du papier et des nattes. Ce sont des fibres présentant une bonne résistance à la tension et une certaine extensibilité. De couleur claire, lustrées, ces fibres mesurent de 60 à 200 cm de long pour 12 à 18 µm de diamètre Cette utilisation est attestée en Amérique depuis le VIIIe millénaire av. J.-C.

 

Photographiée à Barbentane, dans la Montagnette, le 15 avril 2025.

jeudi 24 avril 2025

Aubépine monogyne

 


Fiche synthétique

 

Synonymes : Aubépine à un style, Épine blanche, Cénnelier

Famille Rosacées   / Nom scientifique : Crataegus monogyna

 

Floraison : Mai – Fleurs : Blanches et parfumées, mellifères

Arbuste épineux – Hauteur : 3 à 9 m.

 

L'Aubépine monogyne est un arbrisseau pouvant mesurer de 2 à 10 mètres de haut et pouvant vivre jusqu'à 500 ans. Des records à 662 ans (France) et à 1 700 ans (Mayenne) ont été rapportés. L'écorce jeune est lisse, d'un brun grisâtre ; l'écorce âgée est écailleuse, gris-brun, brun rosâtre ou noirâtre. Les bourgeons sont ovoïdes, brun rougeâtres et mesurent jusqu'à 3 mm de long.

 

Plusieurs types de rameaux peuvent être distingués : des rameaux feuillés longs, des rameaux feuillés courts (brachyblastes), des rameaux courts non feuillés modifiés, formant des épines et des rameaux feuillés de longueur intermédiaire (une dizaine de centimètres) se terminant en épine.

 

Le feuillage est décidu (Qui se détache et tombe selon un rythme saisonnier). Les feuilles sont alternes, un peu coriaces, presque glabres à l'exception de petites touffes de poils à l'aisselle des nervures secondaires à la face inférieure]. Le limbe est ovale ou obovale, à base atténuée ou cunéiforme, et mesure de 1,0 à 5,7 cm de long et de 0,8 à 6,0 cm de large. Les feuilles sont pourvues de 3 à 7 lobes dentés, à sinus atteignant ou dépassant la moitié de la largeur du limbe. Le pétiole mesure jusqu'à 3 cm de long. La morphologie des feuilles est très variable sur une même plante (hétérophyllie) : elle varie entre les différents types de rameaux, et même en fonction de leur position (basale ou apicale) sur les rameaux courts.

 

Les stipules des rameaux florifères courts sont décidues, entières ou denticulées et mesurent de 3 à 16 mm de long. Celles des rameaux longs sont plus larges[2]. Comme pour les feuilles, la morphologie des stipules varie en fonction du type de rameau.

 

 

L'arbuste fleurit d'avril à juin. L'inflorescence est un corymbe lâche, odorant, porté par les rameaux feuillés courts. Elle mesure de 1,5 à 5,0 cm et comporte de 10 à 18 fleurs.

 

Les fleurs sont bisexuées, régulières et mesurent de 10 à 15 mm de diamètre. Le périanthe est composé de 5 sépales triangulaires et de 5 pétales généralement blancs (mais rarement roses ou rouges) mesurant de 3 à 7 mm de long et de 4 à 7 mm de large. L'androcée est composé de 20 étamines à filet blanchâtre et à anthères roses (mais brun jaunâtre après l'anthèse). Le gynécée est composé d'un carpelle à un stigmate capité, un style et un ovaire infère uniloculaire contenant deux ovules, dont l'un seulement peut se développer en graine.

 

Les fruits, appelés cenelles, arrivent à maturité entre septembre et octobre. Ce sont en réalité des faux-fruits, constitués du réceptacle floral charnu et contenant le vrai fruit issu du développement de l'ovaire infère. Ils sont largement ovoïdes ou ellipsoïdes, d'un rouge brillant et mesurent de 6 à 11 mm de long et de 5 à 10 mm de diamètre. Ils sont couronnés par les restes persistants des sépales à leur apex. La chair des cenelles est jaunâtre et farineuse et contient généralement un seul noyau à une graine, mesurant de 6,5 à 7,5 mm de long et de 4 à 5 mm de large.

 

Les fruits sont riches en pectines, en carotène, en vitamine C et en vitamine B. Les graines ne contiennent pas d'amidon mais stockent leur énergie sous forme de protéines et d'acides gras (principalement les acides oléique et linoléiques)

 

 

En France métropolitaine, l'Aubépine monogyne est très commune sur presque tout le territoire jusqu'à 1 600 m, de l'étage méditerranéen à l'étage montagnard.

 

L'Aubépine monogyne est présente en climat tempéré froid à méditerranéen, humide à subhumide. C'est une espèce à large amplitude écologique : elle croit sur presque tous types de substrats géologiques, sur des sols à textures variées, assez secs à frais et dont le pH peut être aussi bien basique qu'acide (ou neutre), au soleil ou à mi-ombre.

 

L'Aubépine monogyne se multiplie principalement par reproduction sexuée. Elle est pollinisée par les insectes (pollinisation entomogame), puis ses graines sont disséminées principalement par diverses espèces d'oiseaux, mais aussi dans une moindre mesure par des mammifères comme le lapin, le renard roux et la chèvre domestique. Les fruits sont ingérés, puis la graine est rejetée intacte dans les selles (endozoochorie).

 

 

Arbuste au port érigé et arrondi, compact à ramification dense et pourvu de piquant. Feuilles vert clair, brillantes, dentées. Exposition : Soleil ou mi- ombre. Fleurs délicatement parfumées, mellifères. Les fruits sont des cenelles fades et farineuses, de couleur rouge, mûres en septembre et consommées par les oiseaux.

 

Présente dans la Montagnette à Barbentane, dans les bouches du Rhône.

 

Photographié à Barbentane, le 15 avril 2025.

 

lundi 21 avril 2025

Epervière des murs


Fiche synthétique

 

Autres noms : Herbe au poumon, herbe à épervier

Famille : Astéracées – Nom scientifique : Hieracium murorum

Plante herbacée vivace – Floraison : Printemps/été – Fleurs jaunes.

Hauteur : 25 à 60 cm – Feuilles semi persistantes

Température idéale : De 5 à 25°C

 

L'épervière des murs est une plante dont le nom latin hieracium vient du grec hierax (faucon ou épervier), car il était dit que ces rapaces s'en nourrissaient pour bénéficier leur exceptionnelle acuité visuelle. Quant à l'adjectif murorum, il fait référence aux murs, habitat favori de la plante.


 L’épervière des murailles (Hieracium murorum) est une plante herbacée vivace à tige dressée simple et qui développe une rosette de feuilles basales. Les tiges sont nues ou presque nues, portant parfois une feuille pétiolée. Les tiges sont flexueuses et glandulaires, terminées par quelques capitules au sommet. Les feuilles basales sont nettement pétiolées, ovoïdes élargies et en coin à la base, à rebords finement dentés. Les feuilles sont vertes.

Les capitules possèdent un involucre généralement poilu et fortement glanduleux. Les fleurs sont ligulées et de couleur jaune vif. Elles produisent des fruits de type akène.


Épervière des murs est originaire des régions tempérées d'Europe et s'est également implanté dans certaines parties de l'Amérique du Nord et de l'Australasie, où il a été introduit. La plante prospère dans une variété d'habitats, s'adaptant bien au-delà de sa gamme d'origine sans une culture humaine extensive.

 

Épervière des murs est hautement toxique pour les humains, les chats et les chiens. L'ingestion de n'importe quelle partie de la plante provoque de graves problèmes tels que des vomissements, des diarrhées, des tremblements et des convulsions. Une attention médicale rapide est cruciale tant pour les animaux de compagnie que pour les humains en cas d'exposition.

 

Épervière des murs est originaire d'Europe. Cette plante robuste a mérité sa classification de mauvaise herbe en raison de sa grande adaptabilité et de ses capacités de reproduction prolifique. En raison de sa nature rustique et de sa capacité à se répandre rapidement, cette plante peut rapidement s'établir, souvent aux dépens d'autres plantes de jardin. Sa nature invasive non seulement gêne la croissance des plantes souhaitées, mais épuise également le sol des nutriments essentiels à la subsistance d'autres espèces. Considéré comme une menace pour la biodiversité, épervière des murs peut facilement occuper de vastes paysages, entravant la croissance des espèces indigènes. Le système racinaire étendu de la plante pose une menace difficile à éradiquer une fois établie. Le principal mode de dispersion de cette mauvaise herbe est la dispersion des graines par le vent, lui permettant de coloniser rapidement de vastes territoires et d'assurer sa survie dans divers climats.

 

Photographiée à Barbentane (Bouches du Rhône) dans le massif de la Montagnette, le 15 avril 2025.

dimanche 20 avril 2025

Grand paon de nuit

 



Fiche synthétique

 

Ordre : Lépidoptères – Famille : Saturnidés

Nom scientifique : Saturnia pyri

 

Son imago est connu pour être le plus grand papillon d’Europe.

L'envergure remarquable du mâle (10 à 20 cm) en fait le plus grand papillon d'Europe. Il doit son nom à des cercles de couleur (« ocelles » rappelant l'ornementation des plumes de la queue des paons) sur ses quatre ailes.

Le mâle est muni d'antennes très développées qui lui permettent de localiser les femelles jusqu'à plusieurs kilomètres. Les antennes de la femelle sont plus atrophiées.

 

La chenille est également remarquable par sa très grande taille, ses couleurs et de longues soies noires émergeant de petites protubérances bleu turquoise.

 

Le Grand paon de nuit est univoltin, ce qui signifie qu'il n'a qu'une génération annuelle.

Les plantes nourricières de la chenille sont des arbres fruitiers et forestiers (l’amandier, l’aubépine, le prunelier, le prunier, le cerisier, l’abricotier, le frêne…) 

La chrysalide est positionnée à l'intersection de branches d'arbre ou au bas des troncs à l'aide d'une soie ressemblant à du crin, très solide, légère et imperméable.

Le papillon adulte (ou imago) est visible de fin mars à juin. Il ne s'alimente pas (il ne possède pas de trompe), d'où une durée de vie réduite : il vit environ une semaine, laps de temps uniquement dévolu à la reproduction.

 

Le Grand paon de nuit est répandu dans l'Ouest et le Sud de l'Europe, et jusqu'au Moyen-Orient, en Arménie et en Afrique du Nord. Il semble en forte régression et une enquête sur sa répartition actuelle est en cours.

On le trouve dans les bois clairs, broussailles et vergers jusqu'à 2 000 m d'altitude, souvent à proximité des habitations.

 

Photographié à Cordes sur Ciel, le 20 avril 2025.

samedi 19 avril 2025

Chardon à tête dense

 


Fiche synthétique

 

Autres noms : Chardon à capitules denses, chardon à tête en coupe, chardon à trochets.

Famille : Astéracées – Genre : Chardon

Nom scientifique : Carduus pycnocephalus

Plante herbacée annuelle – Floraison : Juin / Juillet

Couleur des fleurs : Violet

 

Taille : De 20 cm à 2 m.

Le chardon à capitules denses est une plante aux tiges parsemées de piquants qui a tendance à devenir invasive en dehors de son aire naturelle. Ses feuilles et ses tiges épineuses empêchent les animaux de les brouter et même de brouter le fourrage à proximité.

 

Le chardon à capitules denses est originaire de la Méditerranée et de l'ouest de l'Asie, des régions connues pour leur présence dans divers écosystèmes. En dehors de sa région native, le chardon à capitules denses a été introduit dans certaines parties de l'Amérique du Sud, de l'Asie du Sud-Est, de l'Afrique et de l'Europe. Dans certaines grandes régions, en particulier dans l'hémisphère sud, le chardon à capitules denses est parfois considéré comme envahissant et peut avoir un impact sur les écosystèmes locaux.

 

Habitats : Prairies, bois, maquis.

 

Chardon à capitules denses provient d'Europe et d'Asie occidentale, connue pour ses qualités envahissantes. Classifiée comme une mauvaise herbe, elle se caractérise par une reproduction rapide et une propagation vorace, lui permettant de conquérir rapidement de grandes surfaces. Sa capacité à produire de nombreuses petites graines qui peuvent facilement se disperser par le vent, l'eau ou la fourrure d'animaux favorise cette avancée rapide. En tant que plante épineuse et peu appétente, elle décourage le pâturage des animaux, affectant négativement la productivité agricole. De plus, sa grande capacité à épuiser les nutriments du sol représente une menace significative pour les plantes indigènes et la flore des jardins, entraînant une perte de biodiversité et un déséquilibre écologique. Son adaptabilité à une large gamme de sols augmente son potentiel de nuisance, car elle peut prospérer pratiquement partout. En outre, chardon à capitules denses fait preuve de résilience contre les mesures de contrôle habituelles en raison de son système racinaire profond et de son cycle de reproduction rapide. La plante se propage principalement grâce à sa production extensive de graines dispersées par le vent, ce qui en fait un adversaire redoutable dans le monde végétal.

 

Photographié à Barbentane (Bouches du Rhône) le 15 avril 2025.

samedi 12 avril 2025

Lunaire annuelle

 



Fiche synthétique

 

Synonyme : Monnaie du pape, Monnaie de Judas, Herbe aux écus

Famille : Brassicacées / Nom scientifique : Lunaria annua

 

Floraison : Mai - juin – Fleurs : Violet à violet pâle

Plante herbacée annuelle ou bisannuelle – Hauteur : Jusqu'à 120 cm

 

Le nom provient de la forme circulaire et translucide des fruits, comparables à des pièces de monnaie : Monnaie-du-pape. Les inflorescences apparaissent en grappes feuillues de 10 à 20 cm de long.

 

La plante peut atteindre 120 cm pour un diamètre de 50 cm si les conditions de culture lui sont favorables.

Les feuilles ovales, cordiformes, dentées, d'un vert moyen à clair, font 10 à 15 cm de long.

En mai-juin, les inflorescences apparaissent en larges grappes feuillues de 10 à20 cm de long, s'allongeant au fur et à mesure de la floraison. La fleur de 5 à 20 mm de diamètre, est formée de quatre pétales blancs à violet pâle.

Les fruits sont des siliques plates de 3 à 8 cm de long. Les graines sont visibles à l'intérieur de la silique grâce aux deux valves transparentes les renfermant, d'abord vertes puis beiges. Lorsque ces valves externes se soulèvent, du bas vers le haut, la cloison séparant les deux loges de graines apparaît, montrant un aspect de pièce de monnaie nacrée, munie d'un reste des styles de l'ovaire de 5 à 10 mm de long

Les feuilles, les fleurs et les fruits avant maturité sont comestibles crus ou cuits. Les très jeunes fruits peuvent être conservés par lactofermentation. Les racines et les graines, à la saveur piquante et amère, ont été utilisées comme épice en Europe. Les graines grillées permettent de préparer un bon thé.

Rencontré dans des friches et terrains vagues. Cultivée pour son aspect décoratif.

Photographier le 25 mars 2024.

jeudi 10 avril 2025

Coronille de Valence

 


Fiche synthétique

 

Autre nom : Coronille glauque

Famille Fabacées   / Nom scientifique : Coronilla Valentina glauca

 

Floraison : Début du printemps – Fleurs : Jaunes

Arbuste vivace à feuilles persistantes – Hauteur : 0,5 à 1,5 m.

 

C’est un arbrisseau, de moins d’un mètre de hauteur pour l’espèce sauvage ; le cultivar ornemental est plus grand. Elle pousse dans les habitats secs et rocailleux, tels que les garrigues et les maquis.

 

Elle pousse dans des habitats secs et rocailleux, tels que les garrigues et les maquis, sur des sols calcaires ou siliceux bien drainés.

 

La coronille de Valence est un arbrisseau glabre et glauque, dressé, rameux, de 30 à 90 cm de hauteur. Les rameaux sont flexueux, durs, pleins. 

 

Les feuilles imparipennées, à 3-6 paires de folioles oblongues en coin, échancrées. Les stipules sont grandes, plus larges que les folioles et caduques.

 

L’inflorescence est une ombelle, regroupant 6-12 fleurs jaunes, assez grandes (10–14 mm), sur un pédoncule 2 fois plus long que la feuille. Chaque fleur est portée par un pédicelle presque 1 fois plus longs que le calice à dents courtes et inégales. La période de floraison se situe de février à mai (ou plus tard selon le climat).

 

Arbrisseau des régions méditerranéennes. Les feuilles sont persistantes, vert bleuté. Floraison abondante parfumée, nectarifère, visitée par les abeilles. 

 

Les fruits sont des gousses de 3 à 5 cm, articulées. Emplacement : Soleil, mi-ombre, même sous un arbre

 

Se trouve ponctuellement à Cordes sur Ciel

 

Photographiés le 05 avril 2025, chemin du pigeonnier.