lundi 30 septembre 2024

Aster lisse


Fiche synthétique


Synonyme : Aster à feuilles lisses, marguerite glauque

Famille : Astéracées / Nom scientifique : Symphyotrichum laeve

 

Floraison : D'août à octobre – Fleurs : Mauves

Plante herbacée vivace – Hauteur : 20 à 80 cm.


  L’aster lisse est une plante d’Amérique donnant des fleurs aux pétales fins et longs, rappelant alors la forme d'une étoile. Sa floraison mauves est parfumées, attirant les insectes. Très rustique, elle a un port touffu et apprécie les sols riches, frais et humides.


   Aster lisse est originaire d'Amérique du Nord, où il pousse dans une variété d'habitats. Il a depuis été introduit dans certaines parties de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique centrale. Notamment, aster lisse s'est également établi dans les Caraïbes et certaines régions d'Amérique du Sud. Avec une culture au-delà de sa zone endémique, la plante prospère dans une large ceinture s'étendant des régions tempérées aux régions tropicales à travers le monde.

Aster lisse est une plante à fleurs ressemblant à des marguerites, à croissance dense, réputée pour être un floraison tardive très prolifique, et elle est populaire dans les jardins naturels, de fleurs sauvages et de cottage. Les fleurs de couleur violet à bleu apparaissent en groupes et sont attrayantes pour les pollinisateurs, y compris les abeilles et les papillons Monarque. De plus, la période de floraison s'étend de la fin de l'été jusqu'à l'automne et presque l'hiver, offrant au jardin à la fois nectar et décoration pendant une période prolongée.

Fruit distinctif - akène avec des soies rouges, facilitant la dispersion par le vent.


Photographiée le 28 septembre 2024 à Cordes sur Ciel (Tarn), en "liberté" en bordures de ruelles.

dimanche 29 septembre 2024

Punaise diabolique




Fiche synthétique

Autre nom : Punaise marbrée
Ordre : Hémiptères, Hétéroptères
Famille : Pentatomidés - Nom scientifique : Halyomorpha halys

Originaire d'Asie de l'Est. Elle a été introduite en Amérique et en Europe, où elle est considérée comme un ravageur des cultures.

Au stade adulte, cette punaise est colorée de différentes teintes de brun et mesure environ 17 mm de longueur. Sa forme en bouclier aussi long que large est typique de la famille des Pentatomidés. On la distingue des autres membres de cette famille par les deux marques blanches sur les antennes. Les œufs jaunes et elliptiques sont pondus sous les feuilles, en masses de 20 à 30.

Avant d'atteindre le stade adulte, elle passe par cinq stades larvaires. Les larves ont les yeux rouges, avec des pattes, une tête et un abdomen noirs. Elles portent des piquants sur les fémurs, devant les yeux et en marge du thorax.

Les adultes passent l'hiver dans des abris naturels, comme dans le bois mort, ou artificiels, comme les habitations humaines. Au printemps, ils sortent et se dispersent pour trouver des plantes hôtes, qui comprennent des espèces ligneuses et herbacées. Au Canada, la Punaise diabolique s'attaque au printemps aux cèdres et aux arbres fruitiers, puis se déplace vers les cultures annuelles au cours de l'été.

Cette punaise est polyphage, c'est-à-dire qu'elle se nourrit de plusieurs espèces végétales. Elle se nourrit principalement des fruits d'espèces ligneuses comme les arbres fruitiers, mais s'attaque aussi aux plantes herbacées.

La Punaise diabolique est un insecte piqueur-suceur. Elle pique les tissus végétaux pour en extraire les fluides, causant des dommages aux fruits, voire leur avortement prématuré, ce qui nuit à leur mise en marché. De la même manière, elle contribue aussi à la propagation de  phytoplasme. Le grand nombre de plantes dont elle se nourrit sont autant d'espèces à la culture desquelles elle peut nuire.

L'accouplement et la ponte ont lieu au printemps, et peuvent durer tout l'été selon la région. Dans le sud de la Chine, la Punaise diabolique connaît quatre à six générations par année, tandis qu'on en observe deux aux États-Unis. Les adultes vivent de quelques mois à un an. La femelle est polyandre et pond plusieurs fois pendant la saison de croissance.

Les adultes se dispersent en volant et les larves en marchant. L'activité humaine est aussi un facteur de dispersion, surtout par le transport de marchandises.

La Punaise diabolique est un problème pour plusieurs espèces cultivées. Elle peut causer des dommages importants à de nombreuses cultures de fruits et de légumes. Ces dommages peuvent non seulement affecter l'apparence des fruits et légumes, mais aussi la production en causant leur avortement prématuré. Des dommages directs et indirects peuvent aussi être infligés à des espèces ornementales d'arbres et d'arbustes. Les dommages directs sont dus au perçage des tissus par la punaise, tandis que les dommages indirects sont dus à la transmission de maladies par l'injection de salive dans les tissus végétaux

Prédateurs : Dans son aire de répartition originelle, les principaux prédateurs de cette punaise sont les guêpes parasitaires, qui s'attaquent à ses œufs.

Photographié à Cordes sur Ciel le 28 septembre 2024

samedi 28 septembre 2024

Amarante réfléchie

 


Fiche synthétique

Famille : Amaranthacées / Nom scientifique : Amaranthus retroflexus

 

Floraison : Août à novembre – Fleurs : vertes

Herbacée annuelle – Hauteur : 20 à 90 cm.

 

Les tiges et rameaux sont poilus. La tige est souvent rougeâtre. Feuilles vert clair, au limbe ovale ou en losange, alternes, longuement pétiolées en bas de la plante. Les pétioles se raccourcissent vers le sommet.


  Fleurs minuscules toujours vertes en épis denses et courts presque sans feuilles. Bractéoles rigides et pointues


Racine pivotante développée. Les fruits sont ovoïdes, plus longs que le calice persistant et renferment des petites graines noires et luisantes.


 Sexualité : monoïque.  Dissémination : épizoochore.


 Habitat type : friches annuelles, nitrophiles, thermophiles


Aucune espèce du genre Amaranthus n'est connue pour être toxique à faible dose, mais les feuilles contiennent de l'acide oxalique et peuvent contenir des nitrates si elles sont cultivées dans des sols riches en nitrates. L'eau de cuisson ne doit pas être consommée après usage, mais peut être utilisée comme engrais.

On appelle aussi cette plante "l'herbe à cochons" car on peut l'utiliser en fourrage pour cochons mais à faible dose et non quotidiennement en raison des problèmes qu'elle peut causer aux reins. Toutefois, en faible quantité, ce fourrage a un apport nutritionnel exceptionnel.

Rencontrée à cordes sur Ciel, Dans les friches et aux bords des routes.


Photographiée le 25 septembre 2024

vendredi 27 septembre 2024

Syrphe porte-plume

Fiche synthétique

Ordre : Diptères

Famille : Syrphidés - Nom scientifique : Sphaerophoria scripta

Taille : Cet insecte mesure un peu moins d’un centimètre.

  Très présent sur les fleurs du jardin, ce syrphe est particulièrement étroit, mais il arbore, comme beaucoup des membres de cette famille une coloration jaune et noire qui rappelle les hyménoptères.

Forme, allure : Le syrphe porte-plume a une allure bien particulière, son nom de genre (Sphaerophoria) qui signifie « porte une sphère », fait allusion a son corps très allongé et à sa tête grosse et globuleuse, son nom vernaculaire évoque aussi son allure générale et les tâches noires à l’extrémité de l’abdomen comme les tâches d’encre à l’extrémité d’un porte-plume. Le corps est très étroit, et d’aspect brillant. Le thorax est brun foncé, avec de chaque coté une bande jaune. Le scutellum, ce petit écusson en arrière du thorax est jaune citron. L’abdomen est rayé jaune et noir, avec sur les derniers segments de petites tâches noires. Les pattes sont jaunes, de même que les antennes. Les ailes sont un petit peu plus courtes que l’abdomen.

Coloration : corps noir et jaune.

  Il s’agit d’une espèce migratrice qui hiverne dans le sud de l’Europe.

 HABITAT : Le syrphe porte-plume fréquente les prairies, les friches, les parcs et les jardins, y compris en zone urbaine. Il apprécie les fleurs composées ou ombellifères, jaunes ou blanches.

 PÉRIODE D’OBSERVATION : C’est en avril-mai et jusqu’à octobre que l’on a des chances de le rencontrer.

 Alimentation : Les adultes se nourrissent sur les fleurs, ils butinent et sont de très bons pollinisateurs. Les larves sont, comme souvent chez les Syprhidés, des consommateurs de pucerons (larves aphidiphages), elles ont l’allure de petites sangsues.

 Reproduction : Les femelles se reconnaissent à l’extrémité pointue de leur abdomen. Le développement rapide permet de nombreuses générations par saison, jusqu’à 9.

Photographié à Cordes sur Ciel le 16 avril 2017.

jeudi 26 septembre 2024

Renouée grimpante

 



Fiche synthétique

Synonymes : Renouée d'aubert, renouée de Chine, vrillée d'Aubert

Famille : Polygonacées / Nom scientifique : Fallopia aubertii

 

Floraison : Juillet à octobre – Fleurs : Blanches

Liane ligneuse volubile – Tiges de 1 à 4 m de long, voir plus.

 

Fallopia aubertii, la Vrillée d’Aubert, est une liane semi-ligneuse, volubile, grimpant vigoureusement sur les haies et les arbres. Les tiges de 1 à 4 m de long, s’enroulent de manière dextrogyre sur les supports linéaires. Les rameaux sont glabres et de couleur rouge puis verte.


Sur les tiges, les feuilles sont groupées généralement par trois, ou sont parfois solitaires. Le pétiole de 1,5 à 2,5 cm porte un limbe ovale de 2,5 à 5 cm de long sur 1,5 à 3 cm de large, glabre, à base subcordée, à bord entier et apex aigu. L’ochréa est brun, membraneux, transparent, oblique, déhiscent.


L’inflorescence est une grande panicule lâche, terminale ou latérale, portant des fleurs bisexuelles, blanches ou vert pâle, rosâtres en se fanant. La fleur comporte un périanthe verdâtre ou blanc, en 5 parties ; les 3 tépales externes, accrescents et ailés sur la surface du fruit. Les 8 étamines possèdent un filet dilaté dans leur moitié inférieure. Les 3 styles sont très courts, avec un stigmate capité.


 Le fruit est un akène qui reste inclus dans le périanthe persistant, noir, légèrement luisant, ovoïde, trigone, de 3,5–4 mm, densément granuleux. 


 La floraison a lieu en juillet-août et la fructification en août-septembre.


Originaire de chine, la vrillée d’Aubert est particulièrement adaptée pour recouvrir des pergolas de taille moyenne : un seul pied pouvant servir, à terme, de pare-soleil pour 25 m2 voire plus dans des conditions favorables.

C’est une plante rustique (jusqu’à - 29 °C), solide et sans entretien, qui demandera une taille régulière pour tempérer sa fougue à envahir tous les supports qui s’offrent à elle.


Rencontrée à cordes sur Ciel, à l'état sauvage, chemin du pigeonnier


Photographiée le 10 septembre 2024

mercredi 25 septembre 2024

Festin sur fleur d'asphodèle

 


Festin sur fleur d'Asphodèle
En forêt de la Grésigne, dans le Tarn, en avril 2018

Cohabitation étonnante de plusieurs insectes qui trouvent leur bonheur sur une fleur d'asphodèle.

Capsodes gothicus juvéniles (punaises) : Famille hétéroptères mirides, de l'ordre des hémiptères

Osmie rousse : Abeille solitaire de la famille des mégachilidés, de l'ordre des hyménoptères

Eucère noirâtre : Abeille solitaire de la famille des apidés, de l'ordre des hyménoptères.


Asphodèle blanc


Autres noms : Bâton blanc, bâton royal

Famille : Asphodélacées (Liliacées) / Nom scientifique : Asphodelus albus

 

Floraison : de avril à juin – Fleurs : blanches

Plante herbacée Jusqu'à 1,25 m. de haut.

 

Cet asphodèle est une vivace vigoureuse  et élégante, dotée de fabuleuses capacités d'adaptation. Il dresse au printemps de hautes hampes garnies de fleurs étoilées, blanches, serrées les unes contre les autres. Sa silhouette altière s'efface en été, pour ressurgir au printemps sous la forme d'une touffe de longues feuilles basales étroites et coriaces, vert-bleuté.

 La plante émerge du sol au printemps, sous forme de longues feuilles étroites, en gouttière, d'un vert brillant, réunies en une touffe basale haute de 40 cm. La floraison a lieu de mai à juillet, en fonction du climat. Une très grande tige, épaisse et drue, généralement non ramifiée, émerge lentement du coeur de la rosette, d'abord sous forme d'un gros bouton brun.Tandis qu'il s'allonge, ce bouton s'orne de stries noires et blanches, jusqu'à atteindre 80cm à 1.50m de hauteur. A ce stade, les feuilles s'étalent au sol sur un rayon de 30 cm et ont pris une teinte sombre, plus bleutée. L'inflorescence est un épi terminal très dense. Les petites fleurs sont des étoiles larges de 4 cm, à 6 pétales blancs ornés d'une ligne médiane brune et aux longues étamines couronnées d'anthères orange foncé. La floraison débute en bas de l'épi, et se poursuit pendant presque un mois jusqu'à l'extrémité de la tige, les fleurs situées en bas se fanant au fur et à mesure que les autres éclosent. A noter que les asphodèles fleurissent généralement tous les deux ans. La floraison, remarquablement mellifère, est suivie par la production d'une grande quantité de fruits ronds et brun, remplis de graines rondes et plates qui germent facilement. Cette plante n'apprécie pas que l'on dérange ses tubercules charnus.

 

Présente en forêt de la Grésigne dans le Tarn

mardi 24 septembre 2024

Marronnier d'Inde



Fiche synthétique


Autre nom : Marronnier commun, marronnier d'Europe

Famille : Sapindacées / Nom scientifique : Aesculus hippocastanum

 

Floraison : Début du printemps – Fleurs : blanches ou roses, tachées de rouge.

Arbre à feuilles caduques – Hauteur : 30 à 40 m


 Cet arbre, anciennement de la famille des Hippocastanacées, laquelle est aujourd'hui incluse dans la famille des Sapindacées.


Originaire d'Europe du Sud-Est (Balkans), le marronnier est aujourd'hui très répandu dans les parcs publics et le long des avenues dans presque toute l'Europe et en Amérique du Nord.


 À cause de son nom vernaculaire « marronnier d’Inde », les origines de cet arbre furent d'abord recherchées en Inde, notamment dans les forêts tempérées des régions montagneuses situées au nord de ce pays. En réalité, l'origine de cet arbre est en Europe, dans les régions montagneuses de la Macédoine

.

C'est un grand arbre d’ornement dont la longévité en milieu rural est facilement supérieure à 150 ans pouvant parfois atteindre 300 ans et mesurer jusqu'à 30 mètres. La sève, la bogue et la graine ont une odeur très particulière et un goût un peu amer

L'écorce brune à légèrement rougeâtre est lisse chez le jeune arbre se fissure dans le sens de la longueur, parfois dans un mouvement hélicoïdal autour du tronc, s'écaille et se détache par petites plaques.

Les fleurs blanches ou roses, tachées de rouge, sont rassemblées en thyrses en forme de pyramide mais de nombreux variants existent. La couleur du centre de chaque fleur varie du jaune vers le rouge pour signaler aux insectes si la fleur contient du nectar ou si elle est déjà pollinisée. Le rouge indique aux insectes que la fleur est déjà pollinisée, le jaune qu'elle est intéressante à visiter. On peut remarquer que la couleur rouge est rarement bien visible pour les insectes et donc peu utilisée comme signal positif pour les insectes.

Les feuilles caduques sont opposées, grandes (30 à 50 cm), munies d'un long pétiole, palmées, à 5 ou 7 folioles dentelées.

 Les bourgeons pointus qui apparaissant en automne, sont protégés par une sorte de résine fortement collante.

Le fruit est une capsule coriace, hérissée de pointes, qui renferme en général une seule grosse graine brune (parfois deux), lisse et luisante, toxique, appelée marron d'Inde. Les marrons du commerce, à griller ou utilisés en confiserie, qui sont comestibles, sont des châtaignes, fruits d’une variété de châtaignier (Castanea sativa) à fruits non cloisonnés. Ce ne sont donc pas les fruits du marronnier d'Inde.

 Il faut éviter de lui faire subir des tailles sévères ou courtes. Le marron d'Inde contient de l’amidon, des saponines (Esculine : toxique) et des glucosides (fraxine).

Contrairement à ce que pourrait laisser penser son nom vernaculaire "marronnier d'Inde", cet arbre est originaire uniquement du sud-est de l'Europe. Son aire de distribution naturelle est très morcelée dans les montagnes du sud des Balkans: principalement en Grèce et en Albanie, et de façon plus localisée en Macédoine et en Bulgarie.

Le marronnier était autrefois peu sensible aux parasites, même planté en alignement. Il est depuis quelques décennies victime de plusieurs pathologies qui, sans être toujours nouvelles, semblent dans certaines régions et dans les villes prendre une ampleur croissante et préoccupante.

Il semble que ces pathologies se développent surtout sur des arbres dont le système racinaire est contraint, et chez des arbres exposés aux stress dus à la pollution ou aux modifications anthropiques locales et globales du climat (respectivement perturbation du couple thermohygrométrique en ville, et hivers doux et étés chauds et secs en zone tempérée).

 C'est l'un des arbres les plus abondamment plantés dans les villes et les villages d'Europe, les cours d'écoles, les parcs, les grands jardins, etc. Il fournit beaucoup d'ombre et de fraîcheur sous son feuillage dense et luxuriant.

 Le bois du marronnier est très homogène, blanc avec un aspect soyeux et laiteux, parfois grisâtre ou jaunâtre. Il est très léger (0,4 à 0,55 kg/dm3) et très tendre, facile à travailler. Cependant, à cause de son manque de solidité il n'est pas un bois de qualité pour la menuiseri ou la charpente. 

 Les marrons, tout comme les bougeons et les feuilles peuvent être toxiques, notamment à cause de l'esculine, une molécule aux propriétés anticoagulantes.

Bien présent à Cordes sur Ciel : Jardin royal, bordures de rues.


Photographiée en avril et le 20 septembre 2024

lundi 23 septembre 2024

Charançon du lierre

 


Fiche synthétique

Autre nom : Charançon damier
Ordre : Coléoptères
Famille : Charançons - Nom scientifique : Liophloeus tessulatus

Liophloeus tessulatus mesure de 8 à 15 millimètres de longueur. Ses écailles forment des dessins en forme d'échiquier irréguliers de couleur brun-grisé. Comme les autres espèces de ce genre, il est caractérisé par son absence d'ailes. Ses élytres sont beaucoup plus larges que le prothorax. Ses antennes coudées sont relativement courtes.

Cycle de vie du charançon du lierre :

Œuf - Au stade de l'œuf, le charançon du lierre est encapsulé dans une coquille protectrice. Il est minuscule et généralement ovale, avec une coloration qui imite souvent l'environnement environnant pour éviter la prédation.

Larve À l'état larvaire, charançon du lierre est vermiforme avec une capsule céphalique durcie. Il manque d'ailes développées, est sans pattes ou a des pattes courtes, et est souvent pâle ou blanc. Sa fonction principale est de consommer de la nourriture et de croître, muant plusieurs fois.

Chrysalide - Le stade nymphal de charançon du lierre est une période de transformation. Enfermé dans un cocon nymphal, il subit des changements significatifs, remodelant ses structures internes et développant des ailes et des pattes, se préparant ainsi à la vie adulte, souvent caché des prédateurs.

Adulte - Émergeant de la nymphe, le développement de l'adulte de charançon du lierre se caractérise par la présence d'ailes et d'organes reproducteurs fonctionnels. Le corps est complètement formé et durci, et l'adulte est mobile, se concentrant sur la reproduction.

Prédateurs des larves des charançons du lierreOiseaux, rongeurs, insectes carnivores, arachnides.

Prédateurs des charançons du lierre adultes Oiseaux, petits mammifères, reptiles, arthropodes

Lorsque charançon du lierre infeste des plantes hôtes, il cible les racines et les tiges en se nourrissant. Ce coléoptère mâche systématiquement les tissus de la plante, perturbant ainsi la capacité de la plante à transporter l'eau et les nutriments. En conséquence, la vigueur de la plante est compromise, ce qui entraîne une faiblesse structurelle et potentiellement un retard de croissance ou la mort si les dégâts sont graves.

 

Photographié à Cordes sur Ciel, en mai 2017.