jeudi 30 mai 2024

Sauge de Jérusalem

 


Fiche synthétique


Synonyme : Phlomis ligneux

Famille : Lamiacées / Nom scientifique : Phlomis Fruticosa

 

Floraison :mai à juillet – Fleurs : Jaunes

Plante vivace – Hauteur : de 100 à 150 cm

 

C'est un petit arbuste, pouvant atteindre 1 m de haut et 1,5 m de diamètre. Les feuilles, aromatiques et rappelant la Sauge, sont ovales, longues de 5 à 10 cm, vert-gris, blanches sur la face inférieure, et couvertes de poils fins. Les fleurs jaune clair sont tubulaires, longues de 3 cm, disposées en verticilles d'une vingtaine sur de courts épis en été. Originaire du moyen orient.

 

Rue de la Peyrade, à Cordes sur Ciel


Photographiée le 20 mai 2024

samedi 25 mai 2024

Citron de Provence


Fiche synthétique

Ordre : Lépidoptères
Famille : Pieridae - Nom scientifique : Gonepteryx cleopatra

Le Citron de Provence a une envergure variable, de 25 à 30 mm, des ailes découpées en forme de feuille, jaune citron chez le mâle, jaune clair tirant sur le verdâtre chez la femelle. Un point discoïdal brun marque chaque aile sur le revers, alors que c'est un point rouge sur le recto.

Pondus en début de printemps, les œufs jaunes à vert clair éclosent pour donner des chenilles vertes qui se nymphosent puis l'imago émerge vers juin alors que la génération précédente vole encore.

Il vole dès son éclosion en mai - juin, en deux générations dans le sud de son aire de répartition puis dès les premiers beaux jours du printemps suivant après hibernation.

Le Citron de Provence pratique dans les régions sèches une migration verticale entre le maquis et les sapinières de montagne. Il émerge au printemps en basse altitude puis migre en altitude dans la montagne et y reste les mois d'été pour redescendre à l'automne en basse altitude

Se trouve dans le sud de la France.  


Photographié le 11 mai 2024 à Cordes sur Ciel

Orchis pyramidal


Fiche synthétique


Famille : Orchidacées / Nom scientifique : Anacamptis pyramidalis

 

Floraison : de Avril à juillet – Fleurs : Rose clair à pourpre

Plante herbacée vivace - 30 à 50 cm de haut.

 

La plante est vivace, glabre, grêle, élancée, à tubercules ovoïdes entiers. Elle peut atteindre 70 cm, mais oscille le plus souvent entre 30 et 50 cm


 Ses feuilles lancéolées-linéaires, vertes et dressées sont situées à la base de la plante et d'autres plus petites, peu visibles, sont fixées sur la tige (feuilles caulinaires).


L'inflorescence dense forme un épi pyramidal de fleurs serrées. Les fleurs rose soutenu mais dont la couleur peut varier du rose clair au pourpre sont très rarement blanches. Leur labelle, nettement trilobé, muni de deux crêtes saillantes à la base, forme vers l'arrière, un éperon filiforme d'environ 1 cm.


Elle est commune en France: Alpes, Aquitaine, Corse, Lorraine, Occitanie,Champagne Ardenne, Alsace...

 

Photographiée le 9 mai 2024 en lisière de forêt, dans la forêt de la Grésigne (Tarn)

vendredi 24 mai 2024

Panthère (papillon)



Fiche synthétique

Ordre : Lépidoptères
Famille : Geometridae - Nom scientifique : Pseudopanthera macularia

La panthère est un petit papillon aux ailes jaune d’or parsemées de taches brunes partiellement alignées en bandes. Le verso des ailes est identique. C'est une espèce diurne très active qui vient souvent se poser sur les chemins non loin de flaques d'eau.

La chenille est verte avec de fins anneaux jaunes. Ce Ce papillon hiverne sous forme de chrysalide.

La panthère se rencontre le plus souvent dans les bois clairs, les zones broussailleuses, les lisières.

Se trouve dans toute la France. 

Plante hôte : les lamiacées


Photographié le 09 mai 2024 en forêt de la Grésigne sur des fleurs d'asphodèles (Tarn)

jeudi 23 mai 2024

Orchis singe


Fiche synthétique


Famille : Orchidacées / Nom scientifique : Orchis simia

 

Floraison : de Avril à juin – Fleurs : Blanc rosé ponctuée de pourpre

Plante herbacée vivace - 20 à 40 cm de haut.

 

Cet orchis tient son nom de la forme de son labelle évoquant la morphologie d’un singe. Son inflorescence commence à s’épanouir par le haut. Il se rencontre dans les pelouses sèches et bien ensoleillées

 Bois et pâturages, dans une grande partie de la France.


Répartition :Europe centrale et région méditerranéenne.

C'est une espèce protégée dans de nombreuses régions

 

Photographiée le 9 mai 2024 en lisière de forêt, dans la forêt de la Grésigne (Tarn)

mercredi 22 mai 2024

Grand Bombyle

 



Fiche synthétique

Ordre : Diptères
Famille : Bombylidae - Nom scientifique : Bombylius major

L'adulte de longueur variable (8 à 12 mm), est trapu et très velu (semble couvert d'une fourrure), chez les individus les plus grands, l'envergure des ailes lors du vol peut atteindre 25 mm. Il a des taches sombres sur la partie antérieure de la moitié des ailes et de longues pattes velues qui pendillent en vol.

Ces mouches volent remarquablement bien et cette aptitude avait conduit à les classer à tort dans la famille des Sylphidae.

Le bombyle, totalement inoffensif, utilise sa très longue trompe proéminente pour se nourrir du nectar de nombreuses espèces de fleurs printanières, en particulier des primevères sauvages et des jardins. En butinant, il continue de battre des ailes.

Comme beaucoup de syrphes, il effectue souvent des vols stationnaires à la manière des colibris en émettant un léger vrombissement.

La femelle du grand bombyle pond ses œufs en volant à proximité des entrées des galeries souterraines des nids de certaines abeilles sauvages et guêpes. Après éclosion, les larves se dirigent dans le nid de leurs hôtes pour se nourrir de leurs larves.


Photographié le 28 juin 2019 dans une friche à Cordes sur Ciel.

mardi 21 mai 2024

Verveine de Buenos-Aires


Fiche synthétique


Famille : Verbénacées / Nom scientifique : Verbena bonariensis

 

Floraison : de mai à octobre – Fleurs : Bleues violacées, Roses

Plante herbacée vivace - jusqu'à 120 cm de haut.

 

Cette vivace semi-rustique qui est originaire d'Amérique du Sud résistera au froid jusqu'à environ -12°c en fonction des conditions de sol en hiver. En effet la verveine de Buenos-Aires aime le plein soleil et surtout un sol pauvre et bien drainant surtout en hiver. Elle se ressèmera abondamment au printemps si on la laisse faire, créant ainsi un jardin sauvage. Les graines ont besoins de froid pour bien germer. Elle est vagabonde mais ne sera pas envahissante et il sera possible de la maitriser très facilement en arrachant le surplus. Et en plus grâce à son port dressé, cette verveine ne créera pas une grande concurrence avec les autres plantes vivaces.


La verveine de buenos aires résiste très bien la sécheresse. Il ne faut pas trop l'arroser. Attention surtout à l'excès d'humidité durant l'hiver. Aime le plein soleil

 

Elle attire les insectes pollinisateur


Photographiée le 18 mai 2024 Au jardin Royal de Cordes sur Ciel dans un massif de plantes vivaces

lundi 20 mai 2024

Oedemère noble femelle

 


Fiche synthétique

Famille : Coléoptères - Nom scientifique : Oedemera nobilis

Taille : Il ne mesure que 8 à 12 mm

Forme, allure : Deux particularités permettent d’identifier assez aisément cet insecte. D’abord ses élytres plutôt mous vont en se rétrécissant vers l’arrière, ce qui découvre l’extrémité de l’abdomen et les ailes membraneuses qui lui permettent de voler. Ensuite, mais cela ne concerne que les mâles, les fémurs des pattes arrières sont très renflés. 

L’œdemère noble possède de longues antennes filiformes, comme celles des Cerambycidae dont il est assez proche. Sa larve en effet ressemble beaucoup à celle des longicornes.

Coloration : vert brillant, métallique (parfois cuivré).

Aire de répartition :  Présents en Europe occidentale et méridionale, ils sont particulièrement répandus dans le midi de la France, mais bien présents jusqu’au sud de l’Angleterre.

Habitat : Les lisières de bois, les prairies fleuries sont leurs habitats habituels.

Période d'observation : On peut observer les adultes d’avril à août.

Alimentation : Les adultes vont de fleur en fleur, car ils se nourrissent de pollen.

Reproduction : Les larves vivent au sol, dans le bois en décomposition, dans des tiges ou racines mortes.

Rencontrés à Cordes sur Ciel (Tarn) sur une rose églantine..

Photographié le 19 mai 2024.

dimanche 19 mai 2024

Margousier à feuilles de frêne


Fiche synthétique


Autre nom : Lilas de perse, Melia faux neem

Famille : Meliacées / Nom scientifique : Melia azedarach

 

Floraison : de mai / juin – Fleurs : Roses violets clairs

Arbre à feuillage caduc - 10 à 12 m. de haut.

 

Cet arbre à tronc droit et à couronne arrondie mesure généralement de 10 à 12 mètres de haut, mais certains sujets atteignent 25 mètres en région favorable. Originaire d'Inde, de Chine et d'Australie.


 Les inflorescences apparaissent en mai-juin sur les rameaux de l'année en panicules axillaires lâches de 10 à 20 cm de longueur. Les petites fleurs tubulaires hermaphrodites sont rose-violet clair une fois éclose et plus foncée en boutons, de 1 à 2,5 cm de diamètre à 5 pétales étroits. Elles comportent 10 à 12 filets fusionnés formant un tube central. Leur odeur s'approche de celle du lilas.


Le fruit est une drupe globuleuse à mince enveloppe charnue sphérique de 1-3 cm de diamètre d'abord vert pomme puis jaune-crème à maturité suspendue sur l'arbre tout l'hiver et persistant jusqu'à la floraison suivante en devenant de plus en plus ridée et presque blanche. Le noyau de la drupe est blanc sale, côtelé dans le sens de la longueur, avec un petit trou au centre apical. Il contient trois à six petites graines brunes ressemblant à des pépins de pomme. Ces fruits sont toxiques pour l'homme, voire mortels si consommés en grande quantité

 

Résistante aux insectes, cette espèce a pour particularité d'altérer la chimie des sols où elle prolifère, la litière crée par la chute des feuilles de l'arbre causant une alcalinisation du sol.


C'est un arbre à croissance rapide (12 cm de diamètre et 10 m de hauteur en 6 ans en région favorable humide) préférant les sols humides mais très tolérant à la sécheresse. Il ne pousse qu'en plein soleil et ne supporte pas le couvert d'autres arbres. Il pousse sans problème en tous types de sol même très pauvres. Il supporte bien la taille. La ramure est fragile mais l'arbre repart facilement du pied en cas de casse.


Arbre planté à Cordes sur Ciel au jardin royal en hiver 2022. A bien supporté les sécheresses de 2022 et 2023. Sa croissance est rapide.


Photographiée le 18 mai 2024.

samedi 18 mai 2024

Syrphe à tête noire

 




Fiche synthétique

Famille : Diptères - Nom scientifique : Melanostoma scalare

C'est une petite espèce de syrphidés de 5,5 à 8 mm

Forme, allure : c’est une espèce de syrphe jaune et noir au corps allongé. La face est noire comme le scutellum, le thorax est couleur bronze avec des reflets brillants. L’abdomen est noir avec de larges taches jaunes. Le dimorphisme sexuel est assez prononcé, chez la femelle, les taches jaunes sont au nombre de quatre et plutôt triangulaires, elles sont plutôt rectangulaires et au nombre de trois chez le mâle. Chez ce dernier, l’abdomen est plus long, il dépasse les ailes, les segments 2 et 3 sont plus longs que large et les yeux se touchent. Chez la femelle, l’abdomen est plus ovale, les yeux sont séparés, et il ya une pruinosité grise entre les yeux.

Comportement : quand elle ne vole pas sur place, Melanostoma scalare passe beaucoup de temps à s’exposer au soleil.

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : c’est une espèce commune et abondante. Elle est présente dans toute la France et dans l’Europe entière.

HABITAT : forêts tempérées, bocage, parcs et jardins, y compris en ville. c’est une espèce qui est présente une grande partie de l’année, de mars à septembre-octobre.

Alimentation : les larves se nourrissent de pucerons et de larves de diptères (voir Reproduction). Les adultes butinent et consomment le pollen du plantain, des dactyles et d’autres plantes herbacées, d’apiacées, de pissenlit, d’euphorbes, de renoncules, de la véronique, du houx, du prunellier, et du saule rampant.

Reproduction : il y a deux générations par an, ce qui explique la longue période d’observation. Les larves se nourrissent surtout de pucerons (larves aphidiphages) qu’elles cherchent au sol, dans la litière de feuilles. Elles y consomment également des larves de diptères appartenant aux familles des Limoniidae, des Lauxaniidae et des Lonchopteridae. Ce sont les larves qui hivernent (diapause larvaire).

Rencontrée sur des fleurs de coquelicot

Photographiéle 16 mai 2024.

vendredi 17 mai 2024

Ciste à feuilles de sauge



Fiche synthétique


Autre nom : Ciste femelle

Famille : Cistacées / Nom scientifique : Cistus salvifolius

 

Floraison : de mai / juin – Fleurs : blanches

Arbrisseau - jusqu'à 60 cm de haut.

 

C'est un arbrisseau à port buissonnant, assez prostré dont les jeunes rameaux sont couverts de poils étoilés, non visqueux. Les feuilles opposées et pétiolées, sont ovales ou oblongues, réticulées, gaufrées, tomenteuses.

 Les fleurs sont rassemblées dans des cymes de 1 à 3 fleurs, à l’aisselle des feuilles. Elles possèdent 5 sépales inégaux, les extérieurs ovales en cœur. Les 5 pétales forment une corolle blanche de 4-6 cm de diamètre avec un style très court.La pollinisation se fait par les insectes.

Le fruit est une capsule pentagone, de 5-7 mm de long, incluse dans le calice. Les graines sont disséminées par les fourmis, les granivores et les moutons.

 

Il affectionne les coteaux secs et les bois dans la région méditerranéenne de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique.
En France, on le trouve dans tout le midi jusque dans l’Ain, dans le sud-ouest, des Pyrénées atlantiques jusqu’à la Vendée.


Photographiée le 12 mai 2024 dans un talus à Cordes sur Ciel

jeudi 16 mai 2024

Flambé sur fleurs de Valériane rouge (Centranthe)

 




Photographié à Cordes sur Ciel le 16 mai 2024

Flambé sur fleurs d'asphodèles blancs


Fiche synthétique

Ordre : Lépidoptères
Famille : Papilionidae - Nom scientifique : Iphiclides podalirius

L'imago du Flambé est un grand papillon de forme vaguement triangulaire possédant une queue, d'une envergure de 50 à 70 mm (le mâle est plus petit que la femelle) et reconnaissable à ses grands vols planés. Sur un fond blanc à jaune pâle, l'aile antérieure présente six rayures noires disposées en éventail et l'aile postérieure une bordure noire et des lunules marginales bleues ainsi qu'un ocelle anal bleu cerné de noir et surmonté d'un arc orange.

Le Flambé ressemble beaucoup au Voilier blanc (Iphiclides feisthamelii), qui le remplace dans la péninsule ibérique et le Roussillon, et avec lequel il ne cohabite que dans quelques endroits du Sud de la France. Plus rarement, les profanes peuvent le confondre avec le grand porte-queue Papilio machaon comme en témoignent les nombreux sites de questions

Le Flambé pond ses œufs d'avril à août. La chenille, initialement noire, devient verte après la seconde mue. Puis après huit semaines, elle se transforme en chrysalide sur sa plante hôte.

Le flambé hiverne à l’état de chrysalide. Il vole de fin mars à septembre. Il a une, deux, ou trois générations par an. Il est migrateur dans la partie nord de son aire.

Les plantes hôtes de sa chenille sont le prunelier, les cerisiers dont le cerisier à grappes, les aubépines et aussi les pêchers et les amandiers.

Il est présent dans presque tous les départements de la France métropolitaine, à l'exception du Finistère, du Nord, et du Pas-de-Calais.

Photographié le 09 mai 2024 en forêt de la Grésigne (Tarn)