mercredi 11 septembre 2024

Chardon Marie

 



Fiche synthétique


Autre nom : Artichaut sauvage, chardon argenté, chardon marbré

Famille Astéracées / Nom scientifique : Silybum marianum

 

Floraison : de mai à août – Fleurs : Mauve

Plante  bisannuelle – Hauteur : dépassant 1 m.

 

Silybum marianum est facilement reconnaissable à ses feuilles vert pâle brillantes et épineuses marbrées de blanc.


 Plante bisannuelle, robuste, de grande taille, dépassant le plus souvent 1 m, à tige non ailée. La racine est pivotante, longue, épaisse, fibreuse et la tige est cylindrique , robuste, souvent rameuse.


Ses grandes feuilles alternes sans stipule sont vert pâle brillantes, pennatilobées et ondulées, et sont bordées de dents épineuses dures à pointe jaune très acérée. Celles de la base sont pétiolées, en rosette, très grandes (jusqu'à 40 cm). Les supérieures sont plus petites et plus étroites, engainantes. Toutes présentent à l'avers de nombreuses nervures blanches, donnant l'impression que la feuille est maculée de lait.


En Été, les capitules, souvent solitaires, peuvent aussi être groupés en racèmes. Ils sont entourés de grandes bractées recourbées, à extrémité très acérée, chaque bractée ayant elle-même un pourtour de petites épines. Les fleurons, tous tubulés et à cinq lobes, sont de couleur pourpre violacé. Les fruits sont des akènes luisants et comprimés, noirs ou marbrés de jaune, surmontés d'une aigrette denticulée en anneau à leur base. Ils ressemblent à des graines de tournesol. Floraison à la fin du printemps, entre mai et août.


Gastronomie : Les Européens l'ont cultivé à des fins culinaires. On apprêtait les feuilles à la manière des épinards (après en avoir retiré les épines), les jeunes pousses (crues ou cuites) à la manière des asperges, les boutons floraux à la manière des artichauts et les graines torréfiées à la manière du café. Les racines à la fois tendres et charnues, se dégustent tout comme celles de salsifis. En Afrique du Nord, le pétiole et les nervures des feuilles peuvent être utilisées comme les cardes et la bette. Tout comme l'artichaut, le chardon-Marie a la réputation de stimuler le foie et de favoriser la circulation de la bile.

Usage médicinaux : Les Européens considèrent généralement que la silymarine que renferme le chardon-Marie est l'une des substances hépatoprotectrices les plus puissantes. Même en médecine classique, on s'en sert pour la prévention et le traitement de divers troubles liés au foie : hépatite, cirrhose, calculs biliaires, ictère (jaunisse) et dommages hépatotoxiques. De l'avis des cliniciens qui s'en servent dans leur pratique, la silymarine peut régénérer les tissus abîmés du foie en plus de protéger cet organe contre les effets des toxines naturelles (champignons, morsures de serpents, piqûres d'insectes, alcool, etc.) ou synthétiques (solvants, produits de nettoyage, médicaments, etc.). La silybine semble efficace dans le cas d'intoxication par de l'amanite phalloïde.

Le Chardon-Marie affectionne particulièrement les lieux secs et ensoleillés, souvent sur sol acide. Très fréquent sur le pourtour méditerranéen, il est pratiquement absent au nord de la Loire (à l'exception des côtes atlantiques).

Bien présente dans les friches Cordaises.


Photographiée en mai 2017

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