samedi 29 juin 2024

Bourdon terrestre

 



Fiche synthétique

Famille : Hyménoptères - Nom scientifique : Bombus trerrestris

Bon pollinisateur, ce bourdon recrée chaque année se nouvelles colonies établies sous la terre. Il est commun en Europe où il est élevé.

Le bourdon terrestre a colonisé presque tous les milieux terrestres de plaine et moyenne montagne. C'est le bourdon le plus commun en Europe.

Il est essentiel en région tempérée où il est plus efficace que les abeilles car il pollinise dès l'aube, au printemps à des températures inférieures à 15 °C, par temps couvert, pluvieux et même venteux. Il présenterait une importance croissante en matière de pollinisation, en raison notamment du recul des populations d'abeilles sauvages et domestiques.

Élevé pour la pollinisation, on trouve dans le commerce des petits nichoirs et des ruches à bourdons. Il est notamment utilisé en culture sous serre où son comportement très peu agressif et ses aptitudes à faire vibrer les fleurs des plants de tomates ou à polliniser uniformément les fleurs des fraisiers sont très appréciées.

C’est un insecte de 11 à 23 mm caractérisé par son abdomen à l'extrémité blanche (parfois teintée de roux) ce qui lui vaut le surnom de "cul blanc". Le collier et le 2e segment abdominal sont orange ou jaune d'or.

Le bourdon est nectarivore, il se nourrit du nectar qu'il trouve en butinant les fleurs qu'il pollinise. Les larves de bourdon terrestre se nourrissent de pollen ramené par les ouvrières.

Il semble mieux résister que l'abeille aux modifications anthropiques de son environnement.

Il est régulièrement élevé comme pollinisateur, notamment sous serre, où son comportement peu agressif et sa capacité à travailler dès l'aube et par temps froid est très appréciée. Il se révèle un pollinisateur plus efficace que l'abeille. Les bourdons sont vendus dans des ruches à bourdons contenant une ou plusieurs colonies. Les boites ne durent qu'une saison ; il faut renouveler le couvain chaque année.

Comme les abeilles, la femelle ouvrière possède un dard.

Photographiée le 20 juin 2019.

vendredi 28 juin 2024

Aphyllanthe de Montpellier

 



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Autre nom : Oeillet bleu de Montpellier

Famille : Liliacées, Asparagacées / Nom scientifique : Asphyllantes monspeliensis

 

Floraison : De avril à juillet – Fleurs : bleu-violet

Plante vivace – Hauteur : 20 à 50 cm.

 

C’est l’une des plantes les plus communes de la garrigue méditerranéenne (aphyllanthes monspeliensis) qui pousse souvent en touffe ; ses tiges, de 20 à 50cm de haut sont dépourvues de feuilles et peuvent faire penser à des joncs. 

En fleurs d’avril à juin, ses coussins bleu pâle à bleu violet enjolivent les garrigues et pelouses sèches. Les corolles présentent six pétales à nervure centrale bleu foncé, rarement blanche.

Les abeilles aiment visiter ces fleurs mellifères.

Les tiges servaient autrefois de fourrage aux animaux (chevaux, moutons, chèvres…) qui apprécient toujours de les manger pour leur goût un peu sucré qui se ressent d'ailleurs dans les fromages.

Les racines fibreuses, fasciculées, denses, ont été utilisées par le passé pour la fabrication des bien connues brosses en chiendent.

 

Rencontrée dans une friche à Le Puy Sainte Réparade, dans les Bouches du Rhône.


Photographiée les 27 et 28 mai 2024.

jeudi 27 juin 2024

Rouge queue noir juvénile




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Famille : Muscicapidés / Nom scientifique : Phoenicurus ochruros 

 

Alimentation : Insectivore

 

Le Rougequeue noir est un petit passereau au plumage sombre et discret, se trouvant fréquemment dans un environnement humain, mais pas exclusivement. Dans son aire très vaste, allant de l'Europe de l'Ouest à la Chine de l'Est, l'espèce présente 5 sous espèces qui diffèrent suffisamment pour être facilement distinguées, au moins pour les mâles. d’aspect, les femelles sont en moyenne plus petites que les mâles. 

La femelle est d'un gris-souris, nuancé de brun sur les parodiques et avec les ailes plus sombres sans zone pâle. Le dessous est d'un gris-beige parfois nuancé de fauve. La queue est identique à celle du mâle. Les sous-caudales sont orange pâle.

Le juvénile ressemble à la femelle, mais il est plus sombre dessus comme dessous. Les premiers temps, les commissures jaunes attestent du jeune âge..

Le cri du juvénile est un "tsi kr" sec bisyllabique. C'est un cri de quémande de la nourriture. Il permet aux parents de connaître la position de leurs jeunes pour un nourrissage plus efficace.

Le Rougequeue noir est un oiseau assez peu farouche. On le repère à ses cris et à son chant lorsqu'il est posé en évidence, ne cherchant pas à se cacher. Son chant contribue à l'ambiance sonore des villages ruraux au printemps. En milieu urbain, ce chant sonore arrive à percer le bruit de la ville.

Le Rougequeue noir est monogame et territorial. Lorsque l'habitat est optimal, les territoires peuvent être contigus. Les intrus sont pourchassés par les titulaires avec force cris.

Le Rougequeue noir est avant tout un insectivore qui se nourrit de divers invertébrés terrestres, principalement d'insectes et/ou de leurs larves, mais également d'araignées, de millepattes, de petits mollusques, de petits lombrics, etc.


Observé à Campsas, dans le Tarn et Garonne sur une branche de noyer.


Photographiée le 23 juin 2024

mercredi 26 juin 2024

Euphorbe dentée

 



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Synonymes : Euphorbe à feuilles en scie

Famille : Euphorbiacées / Nom scientifique : Euphorbia serrata

 

Floraison : Avril à juillet – Fleurs : Jaune-vert

Plante herbacée vivace – Hauteur : 20 à 50 cm

 

Les feuilles et les bractées de cette euphorbe sont nettement dentées, principal critère de reconnaissance de cette espèce. Comme toutes les euphorbes, la tige fraîchement cassée laisse échapper un latex blanc très fluide.

L'euphorbe dentée (Euphorbia serrata) est une plante herbacée vivace, à racine épaisse. Toute la plante est vert glauque, à extrémité jaune ou vert jaune. La tige est simple, et porte des feuilles alternes, très allongées, au pourtour finement denticulé comme les dents d'une scie. Les fleurs sont portées par des rayons peu nombreux et courts. Leurs bractées sont élargies et triangulaires. Leurs sépales sont vert clair tirant sur le jaune. Les sépales sont obtuses arrondie, à peine en croissant. Les fleurs donnent des fruits de type capsule, trigones, glabres et lisses.

La plante est toxique

 

Découvert dans la montagnette, à Barbentane (Bouche du Rhône).


Photographiée le 30 mai 2024

mardi 25 juin 2024

Ascalaphe soufré

 






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Ordre : Névroptères
Famille : Ascalaphidés - Nom scientifique : Libelloïde coccajus

Cet insecte particulier, à mi-chemin entre le papillon et la libellule, est assez grand, puisqu’il possède une envergure allant de 45 à 55 mm.

Les ailes sont vivement colorées et sont d’un beau jaune très vif . Les ailes postérieures sont triangulaires et possèdent une tache noire qui s’étire tout le long de l’abdomen.

Les ascalaphes sont des insectes au vol rapide, au corps trapu et avec de longues antennes à l’extrémité en massue. Les mâles ont des valves très développées. 

Diurnes, au vol rapide et ondoyant à 2 ou 3 mètres de hauteur, capturent les mouches et autres petits insectes en vol. Se chauffent au soleil sur les plantes, ailes étalées.

Les larves semblables à celles des fourmilions vivent sur le sol, dans la litière et sous les pierres.

Cette espèce fréquente les milieux ouverts à semi-ouverts, surtout les versants chauds, bien exposés et parsemés de buissons (pelouses sèches et landes thermophiles dans notre région).

L’ascalaphe soufré est commun dans notre région, et se rencontre dès qu’il y a un petit ensemble de coteaux, avec des pelouses sèches.


Photographiées à Cordes sur Ciel, le 7 mai 2020

lundi 24 juin 2024

Liseron de Biscaye

 


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Autre nom : Liseron de Cantabrique

Famille : Convolvulacées / Nom scientifique : Convolvulus cantabrica

 

Floraison : Mai à septembre – Fleurs : roses

Plante vivace – Hauteur : 20 à 50 cm.

 

Chaque année, émerge d'un bourgeon au niveau du sol, une tige herbacée, très velue, ascendante, très rameuse, non volubiles et feuillée.

 

Les feuilles sont alternes et velues. Le limbe est lancéolé-linéaire, à plusieurs nervures. Les feuilles inférieures sont atténuées en pétiole.

 

Le pédoncule axillaire, velu, est bien plus long que la feuille. Il porte une panicule, lâche et étalée de 1 à 4 fleurs. La corolle en entonnoir, d'environ 3 cm de diamètre, est rose. Les bractées sont linéaires, velues-hérissées ainsi que le calice. Les fleurs sont pollinisées par les insectes. La floraison s'étale de mai à septembre.

Le fruit est une capsule, globuleuse, velue-hérissée.

Convolvulus cantabrica se rencontre dans la région méditerranéenne (France, Italie, Espagne, ex-Yougoslavie, Grèce) et en Europe de l'Est.

Il croit dans les milieux secs, comme les rocailles calcaires ou les pelouses arides.

Plante rencontrée dans la montagnette, à Barbentane (Bouche du Rhône).


Photographié les 30 mai 2024.

vendredi 21 juin 2024

Buddleia à feuilles alternes

 


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Autre nom : Arbre aux papillons

Famille : Buddlejacées / Nom scientifique : Buddleja alternifolia

 

Floraison : Mai / juin – Fleurs : roses

Arbuste à feuilles caduques – Hauteur : 1,5 à 3 m.

 

C'est un arbuste ou un petit arbre vigoureux atteignant 2 à 4 m de hauteur, à port lâche et ouvert avec des branches à croissance rapide. Son port "pleureur" fait penser à une cascade. Son écorce brun pâle ne pèle pas avant maturité. Les jeunes branches sont cylindriques.

 

Les feuilles alternent autour de la tige et mesurent 3 à 10 cm de long et 2 à 13 mm de large, en forme de lance en haut et en forme de coin plus large à la base; glabre, vert foncé au-dessus, sous la surface rugueuse parfois glabre. Les pétioles ont une longueur maximale de 2 mm.

 

Les fleurs de B. alternifolia sont légèrement parfumées et sont produites en grappes denses d'environ 2,5 cm de large, recouvrant souvent la tige de la fin du printemps au début de l'été et produites à partir du vieux bois.

 

Les fleurs sont suivies de capsules sèches avec des graines brun pâle.

Les arbres aux papillons ou Buddleja sont des arbustes très faciles originaire de Chine, robustes et florifères en longues grappes parfumées, très riches en nectar et mellifères tout l'été, parfois au printemps. Elles attirent énormément de papillons mais aussi des syrphes, qui raffolent des larves de pucerons et participent à la pollinisation des fleurs, légumes et arbres fruitiers. La canicule ne les effraie pas et ils poussent en plantes pionnières même en sol pauvre et sec, là ou peu de plantes arrivent à pousser 


Photographié à Cordes sur Ciel les 20 mai 2024.

jeudi 20 juin 2024

Carte géographique

 



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Ordre : Lépidoptères
Famille : Nymphalidées - Nom scientifique : Araschnia levana

Lépidoptère diurne répandu en Eurasie tempéré, et est connu pour son important polymorphisme saisonnier.

Les individus nés au printemps (forme levana) sont clairs : le dessus des ailes est orangé fortement dessiné de blanc et de noir (couleurs également présentes sur la chenille).

Ceux de la génération estivale (forme prorsa) sont noirs avec une bande blanche et une étroite ligne submarginale rouge foncé, le dessous étant violacé parcouru d'un réseau de traits blancs évoquant les routes sur une carte géographique

La ponte comporte un alignement de 6 à 20 œufs, 10 en moyenne, collés au revers de feuilles d'ortie, la plante hôte.

Les chenilles, grégaires, sont visibles en mai-juin et août-septembre pour la seconde génération qui hiverne en chrysalide.

Les périodes de vol vont de fin mars à mai, puis mi-juin à septembre, en deux générations successives (moins nombreux à la première génération). Au nord de la Méditerranée, une troisième émergence se produit en septembre (notamment dans le Sud-Ouest de la France, ou dans le Nord les années très chaudes).


Photographiées à Cordes sur Ciel, le 17 mai 2020

mercredi 19 juin 2024

Mélilot officinal





Fiche synthétique

Autre nom : Mélilot jaune, Luzerne batarde

Famille : Fabacées / Nom scientifique : Melilotus officinalis

 

Floraison : De juin à octobre – Fleurs : Jaune

Plante herbacée bisannuelle – Hauteur : 30 à 120 cm.

 

Plante de 30 à 120 cm de haut, à tiges dressées, à nombreuses petites fleurs jaunes disposées en grappes allongées ; floraison de juin à octobre. Les feuilles ont trois folioles denticulées. Les fruits sont des gousses droites non arquées, vert noirâtre à maturité. Cette plante contient de la coumarine, qui lui donne une odeur agréable.

Le mélilot pousse bien dans les mêmes conditions de sol et de climat que la luzerne tout en étant plus résistant au froid et même tolérant à la salinité. Il a été largement cultivé dans de nombreuses régions du monde (grandes plaines et plateaux semi-arides à sols neutres à légèrement basiques et climat continental) mais est aujourd'hui presque complètement remplacé par la luzerne dont la sélection a produit des variétés de meilleure qualité fourragère moins ligneuses et qui ne présentent pas le problème d'un taux de coumarine élevé.  En effet, cultivée comme fourrage, la plante risque de provoquer chez les bovins la maladie du « mélilot gâté » lorsque le foin mal séché fermente. La coumarine se transforme alors en dicoumarol, agent anticoagulant, utilisé pour tuer rats et souris, dont l'ingestion peut provoquer des hémorragies

Elle est très visitée des abeilles; elle peut aussi constituer un bon engrais vert : pour cela, on la trouve souvent dans la rotation culturale en agriculture biologique.

 

Rencontrée dans une friche à Le Puy Sainte Réparade, dans les Bouches du Rhône.


Photographiée les 27 et 28 mai 2024.

mardi 18 juin 2024

Abeille sur fleur de Centranthe (Valériane rouge)

 


Fiche synthétique

Nom commun : Abeille mellifère, Abeille domestique

Autres noms : Abeille européenne, mouche à miel, Avette

Famille : Hyménoptères - Nom scientifique : Apis mellifera

l'abeille mellifère est une abeille à miel originaire d'Europe. Elle est considérée comme semi-domestique. C'est une des abeilles élevées à grande échelle en apiculture pour produire du miel et pour la pollinisation.

La Reine mesure de 15 à 20 millimètres de long et les ouvrières entre 11 et 13 millimètres. Cependant certaines sous-espèces des climats plus chauds de l'Afrique sont plus petites. On peut facilement reconnaître la reine à sa taille et son abdomen élargi.

En zone tempérée, les abeilles survivent à l'hiver en tant que colonie, et la reine, seule femelle féconde, commence à pondre des œufs à la fin de l'hiver (probablement déclenché par la longueur du jour). La reine pond les œufs dont toutes les autres abeilles sont produites. Sauf pour une brève période (quand elle peut voler pour s'accoupler avec des mâles ou partir plus tard avec un essaim pour établir une nouvelle colonie), la reine quitte rarement la ruche après que les larves sont devenues des abeilles.

Le processus de naissance est ensuite variable selon qu'il s'agit d'une reine, d'une ouvrière ou d'un faux bourdon.

Bien présente dans le sud de la France

Photographiée le 16 juin 2024

lundi 17 juin 2024

Diplotaxis à feuilles étroites

 




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Synonymes : Roquette sauvage, Roquette à fleurs jaunes

Famille : Brassicacées / Nom scientifique : Diplotaxis tenuifolia

 

Floraison : de juin à octobre – Fleurs : Jaunes

Plante herbacée vivace -  De 30 à 80 cm de haut.

 

Cette diplotaxe est une plante herbacée à feuilles généralement pennatilobées, ayant comme toutes les crucifères des fleurs à quatre sépales, quatre pétales et six étamines. Les fleurs sont jaunes. Les fruits sont des siliques déhiscentes, minces, terminées par un court bec, avec des valves à nervure médiane marquée. Les graines sont disposées sur deux rangs dans le fruit, d'où le nom grec de Diplotaxis (= double ordre). Les racines pivotantes sont particulièrement développées.

Habitat type : friches vivaces rudérales pionnières, mésoxérophiles, médioeuropéennes, thermophiles


 Aire de répartition : européen méridional


Rencontrée dans la "montagnette" à Barbentane (Bouches du Rhône)


Photographiée le 30 mai 2024

dimanche 16 juin 2024

Piéride du chou

 




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Ordre : Lépidoptères
Famille : Piéridae - Nom scientifique : Pieris brassicae

Le dessus des ailes a un fond blanc, avec à l'aile antérieure une grande tache apicale noire en forme de faux, qui permet de reconnaître l'espèce. Le dimorphisme sexuel se manifeste par la présence de trois autres taches noires sur les ailes antérieures des femelles (une strie sur le bord interne et deux points, taches dont les mâles sont dépourvus.

Au revers de l'aile antérieure, l'apex est jaunâtre et les deux points postdiscaux sont présents chez les deux sexes. L'aile postérieure a le revers jaunâtre, et une tache costale  noire sur ses deux faces.

Les oeufs sont jaunes, en forme de fuseau avec des rainures longitudinales. Ils sont déposés par groupes, contrairement aux autres espèces du genre Pieris, et ont un temps d'incubation de 4 à 10 jours. 

Les chenilles sont vert-jaune et couvertes de points et de stries noirs. Grégaires, elles sont visibles d'avril à novembre sur des Brassicacées sauvages ou cultivées.

La piéride du chou vole de mars à novembre en 2 à 4 générations.

Les plantes hôtes de ce papillon sont les brassicacées (Choux, moutarde, etc...)

Très répandus dans tous les départements de France métropolitaine.


Photographiées à Cordes sur Ciel sur des fleurs de valériane rouge, le 16 juin 2024