mardi 15 octobre 2024

Mésange charbonnière

Fiche synthétique


Passereau / Passeridés

Famille : Paridés / Nom scientifique : Parus major 

 

Alimentation : Insectivore et granivore


La Mésange charbonnière (Parus major) est une espèce de passereaux de la famille des paridés.

Cette mésange, la plus commune et la plus grande des mésanges eurasiatiques, est facilement identifiable grâce à sa calotte et à sa cravate noires, ainsi qu'à son plumage où le jaune domine. Le dimorphisme sexuel est peu marqué.

Présente dans la quasi-totalité de l'Europe, une grande partie de l'Asie et le nord-ouest de l'Afrique, elle occupe de nombreux types d'habitats, qu'il s'agisse de forêts, de taïgas, de parcs ou de jardins, pourvu qu'il y ait des arbres. Elle établit son nid dans une cavité d'arbre ou de muraille, mais occupe également les nichoirs. Si l'espèce est généralement sédentaire et fidèle à son territoire d'année en année, des migrations partielles ont lieu certaines années, probablement en raison de la surpopulation. Grégaire, elle vit en petits groupes en dehors de la période de reproduction.

Elle a un régime alimentaire varié. Si elle est majoritairement insectivore pendant la période de reproduction, elle est plutôt granivore le reste de l'année. C'est ainsi qu'elle fréquente assidûment les mangeoires, où elle recherche des graines, essentiellement de tournesol : quand elle en trouve une, elle se pose sur une branche proche pour la déguster, puis revient. La Mésange charbonnière ainsi que ses petits font à leur tour partie du régime alimentaire de certains oiseaux (Épervier d’Europe et pic épeiche notamment) et mammifères (Belette d’Europe et Chat domestique notamment).

La Mésange charbonnière est la plus grande et la plus lourde des mésanges (12,5 à 15 cm de long, pour une envergure de 23 à 26 cm et une masse de 12 à 22 g). Elle est un peu plus svelte que le moineau domestique.

La Mésange charbonnière effectue le plus souvent deux couvées de cinq à douze œufs par an, généralement entre janvier et septembre, la période exacte dépendant des régions. L'inspection des endroits propices a souvent commencé dès l'automne précédent et la formation des couples s'achève, en Europe centrale, en février au plus tard. C'est le mâle qui attire la femelle vers le site de reproduction potentiel en y volant de manière répétée, en tapotant les bords de la cavité et en lui offrant de la nourriture. Le nid est construit par la femelle dans le trou d'un arbre, d'un mur ou dans un nichoir, à une hauteur généralement inférieure à six mètres. Sa construction dure entre cinq et douze jours : il est composé de brindilles, de mousse, de brins d'herbe, de flocons de laine, de touffes de poils et de crins.

La ponte commence alors que le nid n'est pas encore achevé et la femelle pond chaque œuf à un jour d'intervalle du précédent. Les œufs sont couvés par la femelle entre 12 et 15 jours et l'éclosion se déroule sur une période de deux à quatre jours. Le mâle lui fournit une partie de son alimentation pendant la couvaison et jusqu'à l'envol des jeunes. Les petits restent au nid entre 16 et 22 jours après l'éclosion. Pendant une à deux semaines, la famille reste regroupée dans un rayon de quelques centaines de mètres autour du nid, même si les jeunes n'y retournent plus après leur envol. Lorsqu'il y a une deuxième couvée, les jeunes de la première couvée restent moins longtemps près des parents. La seconde couvée a rarement lieu dans le même nid que la première, mais les deux nids sont généralement proches l'un de l'autre.


Photographiée à Cordes sur Ciel, au jardin royal, à la cime d'un marronnier, le 14 octobre 2024.

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