mercredi 24 avril 2024

Bourdon terrestre

 


Fiche synthétique

Famille : Hyménoptères - Nom scientifique : Bombus trerrestris

Bon pollinisateur, ce bourdon recrée chaque année se nouvelles colonies établies sous la terre. Il est commun en Europe où il est élevé.

Le bourdon terrestre a colonisé presque tous les milieux terrestres de plaine et moyenne montagne. C'est le bourdon le plus commun en Europe.

Il est essentiel en région tempérée où il est plus efficace que les abeilles car il pollinise dès l'aube, au printemps à des températures inférieures à 15 °C, par temps couvert, pluvieux et même venteux. Il présenterait une importance croissante en matière de pollinisation, en raison notamment du recul des populations d'abeilles sauvages et domestiques.

Élevé pour la pollinisation, on trouve dans le commerce des petits nichoirs et des ruches à bourdons. Il est notamment utilisé en culture sous serre où son comportement très peu agressif et ses aptitudes à faire vibrer les fleurs des plants de tomates ou à polliniser uniformément les fleurs des fraisiers sont très appréciées.

C’est un insecte de 11 à 23 mm caractérisé par son abdomen à l'extrémité blanche (parfois teintée de roux) ce qui lui vaut le surnom de "cul blanc". Le collier et le 2e segment abdominal sont orange ou jaune d'or.

Le bourdon est nectarivore, il se nourrit du nectar qu'il trouve en butinant les fleurs qu'il pollinise. Les larves de bourdon terrestre se nourrissent de pollen ramené par les ouvrières.

Il semble mieux résister que l'abeille aux modifications anthropiques de son environnement.

Il est régulièrement élevé comme pollinisateur, notamment sous serre, où son comportement peu agressif et sa capacité à travailler dès l'aube et par temps froid est très appréciée. Il se révèle un pollinisateur plus efficace que l'abeille. Les bourdons sont vendus dans des ruches à bourdons contenant une ou plusieurs colonies. Les boites ne durent qu'une saison ; il faut renouveler le couvain chaque année.

Comme les abeilles, la femelle ouvrière possède un dard.

Photographiée le 20 avril 2024 sur des fleurs de cotonéaster.

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