dimanche 18 août 2024

Myrtil

 


Fiche synthétique

Ordre : Lépidoptères
Famille : Nymphalidés - Nom scientifique : Maniola jurtina

Il a une envergure de 40 à 48 mm.
Ce papillon présente un dimorphisme sexuel, le dessus du mâle est uniformément marron clair avec un ocelle noir centré de blanc à l'apex de l'aile antérieure, alors que la femelle présente une plage fauve plus ou moins étendue autour de cet ocelle. Le revers présente aux antérieures de couleur ocre bordé de beige foncé le même ocelle à l'apex, alors que les postérieures sont de couleur grisâtre à marron avec une bande plus ou moins orange chez la femelle.

Ses ailes sont ornées d'ocelles qui ont probablement un rôle contre la prédation

Il hiberne sous forme de chenille dans la végétation au niveau du sol.

Il vole en une génération, de fin mai à septembre, avec une date d'émergence variable suivant le lieu de résidence.

Ses plantes hôtes sont diverses poacées (graminées)

En France métropolitaine, il est présent dans tous les départements

 

Photographié à Cordes sur Ciel, en juin 2018.

vendredi 16 août 2024

Héliotrope d'Europe


Fiche synthétique


Synonymes : Héliotrope commun, Herbe aux verrues

Famille : Boraginacées   / Nom scientifique : Heliotropium europaeum

 

Floraison : Mai à septembre – Fleurs : blanches

Plante herbacée annuelle – Hauteur : 10 à 50 cm

 

Cette plante ne commence à apparaître qu’à partir de la seconde moitié du printemps pour atteindre son apogée en plein été et début d’automne.


Cette annuelle se présente toujours sous forme de touffes basses, très feuillées, ramifiées dès leur base, d’une hauteur de 10 à 50cm au plus. Toute la plante, tiges et feuilles, est recouverte d’un revêtement dense (indumentum ou indument), vert grisâtre, fortement plaqué (apprimé disent les botanistes) qui lui donne une teinte générale vert blanchâtre inhabituelle et très doux au toucher. Sous la loupe, on voit que chaque poil émane d’un petit tubercule : ceci nous rappelle que l’héliotrope fait partie de la famille des Borraginacées dont la plupart des espèces ont des feuilles très velues. Ceci donne à la surface de la feuille, vue sous la loupe, un aspect singulier. Une telle pilosité a probablement deux fonctions : de protection contre les herbivores vu la densité des poils et de limitation des pertes en eau par évaporation, ce qui renforce la résilience de l’héliotrope face à la sécheresse estivale dans les cultures.


Les feuilles alternes, de 1 à 7cm de long, à pétiole de taille décroissante du bas (3cm) vers le haut de la plante, ont une forme ovale elliptique avec la base légèrement en coin et parfois dissymétrique. Le bord un peu ondulé (de profil) porte des cils peu apparents. Les nervures secondaires se courbent vers le sommet et ressortent bien en dessous.

Au froissement entre les doigts, les feuilles sont un peu malodorantes (fétides) avec une légère odeur d’amandes amères, parfois très faible.

Les fleurs petites et blanches sont par contre très nombreuses et regroupées en inflorescences denses en forme de queue-de-scorpion enroulée (cyme scorpioïde), morphologie typique de nombreuses borraginacées dont les myosotis et les vipérines. De grandes cymes doubles en fourche (bipares) terminent les tiges tandis que des cymes plus petites se dressent à l’aisselle des feuilles plus bas sur les tiges. Toutes les fleurs sont groupées d’un même côté (unilatérales) et très serrées.

Multiplication par semis spontané. Se rencontre dans les friches, les décombres, les bords de chemins, les trottoirs et pieds de murs. Réputée pour ses propriétés anti verruqueuses (Présence d’alcaloïdes toxiques)

 

Rencontrée à Cordes sur Ciel, dans les ruelles ensoleillées



Photographiée le 15 août 2024

jeudi 15 août 2024

Abélia à grandes fleurs



Fiche synthétique


Famille Caprifoliacées / Nom scientifique : Abelia grandiflora

 

Floraison : Juin à octobre – Fleurs : Blanc rosé

Arbrisseau à feuilles persistantes – Hauteur : 1,3 à 1,5 m

 

Joli arbrisseau persistant, bien dense, à port souple. Le feuillage vert foncé se teinte de pourpre en automne. Fleurs en bouquets blanc rosé, plus foncées en fin de saison.


Les Abélias sont des arbustes à la silhouette souple, dont la floraison dure souvent tout l'été. Les jeunes branches sont érigées, puis se ramifient en donnant des rameaux fleuris retombant jusqu'au sol avec élégance. Le feuillage est persistant, semi-persistant ou plus rarement caduc, selon la rigueur de l'hiver.


Les fleurs sont pourvues à leur base d'un calice coloré, qui prolonge l'intérêt de la floraison estivale jusqu'à la fin de l'automne. elles attirent les insectes pollinisateurs. l'Abelia n'est attaqué par aucun parasite ni aucune maladie.


Exposition ensoleillée, à l’abri des vents froids. Tout les sols leur conviennent, à condition qu'il soit légers et filtrants. Leur besoin en arrosage est modéré, bien que résistants à la sécheresse, ils sont cependant plus vigoureux et fleurissent plus tôt en sol frais. Se taille en fin d'hiver


Présents en pays cordais.


Photographiée le 15 août 2024

mardi 13 août 2024

Chloromye agréable




Fiche synthétique

Ordre : Diptères
Famille : Stratiomydées - Nom scientifique : Chloromya Formosa

Une petite mouche vert métallique que l’on rencontre fréquemment dans les jardins. Ses larves participent à la dégradation des végétaux en humus.

Forme, allure : La chloromye est une mouche au corps métallique, vert ou bleu. La tête est noire, hémisphérique et massive, les ailes sont enfumées. L’abdomen est assez large. Cette espèce est relativement velue, y compris les yeux, mais la pubescence ne masque pas l’aspect métallique. La femelle est entièrement vert métallique avec des reflets bleus ou pourpre, les mâles ont l’abdomen doré, ils ont en outre les yeux contigus, ils sont écartés chez la femelle.

Taille : 7 à 10 mm

Coloration : bleu ou vert métallique.

Comportement : apprécie les endroits ensoleillés. Au repos, les ailes sont étendues le long du corps.

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : espèce commune, partout en France et en Europe.

HABITAT : prairies, lisières de bois, lieux humides de préférence, également dans les jardins.

PÉRIODE D’OBSERVATION : de mai à août.

Alimentation : les adultes butinent, les fleurs d’ombellifères en particulier. Les larves se développent au sol, et se nourrissent de végétaux en décomposition, on peut les trouver en abondance dans le compost.

 

Photographié à Cordes sur Ciel en mai 2018

lundi 12 août 2024

Gazé

 


Fiche synthétique

Autre nom : Piéride de l'aubépine
Ordre : Lépidoptères
Famille : Piéridées - Nom scientifique : Aporia crataegi

L'imago d’Aporia crataegi est un assez grand papillon d'une envergure de 5,5 à 7,5 cm, aux ailes blanches nervurées de noir. Cet aspect caractéristique est à l'origine de son nom anglais de « Black-veined White ». La femelle se distingue du mâle par la présence d'une bordure marron à la base de la côte des ailes antérieures.

Avec l'âge, en perdant leurs écailles, les ailes peuvent devenir translucides, tout en conservant leurs nervures noires. Le revers des ailes peut présenter une suffusion d'écailles sombres d'intensité variable.

Les oeufs sont jaune vif. Les chenilles sont velues, avec une tête noire et un dos noir orné de bandes rousses alors que leur ventre est gris. La chrysalide est jaune.

Les plantes hôtes sont diverses rosacés dont les aubépines

Les chenilles restent sur les arbustes ; elles hivernent en groupe dans un nid soyeux, dont elles sortent au printemps.

Le papillon fréquente les milieux ouverts, particulièrement les prairies fleuries. Il peut voler assez loin, sans pour autant être migrateur confirmé.

Ce papillon est devenu rare de par l'agriculture intensive et l'utilisation non raisonnée des pesticides.

 

Photographié au domaine Laborde en zone forestière et de prairie, en juin 2019

samedi 10 août 2024

Clandestin du palmier




Fiche synthétique

Autre nom : Papillon du palmier, castnide du palmier
Ordre : Lépidoptères
Famille : Castnidées - Nom scientifique : Paysandisia archon 

Originaire de l’Uruguay et du centre de l’Argentine, cette espèce a été introduite accidentellement dans le Sud de l’Europe, où elle se diffuse assez rapidement et est considérée comme une espèce ravageuse, détruisant des milliers de palmiers en Europe méditerranéenne.

L'imago de Paysandisia archon est un grand papillon, avec une envergure de 9 à 11 cm. Les ailes antérieures sont vert-bronze foncé striées de brun, les ailes postérieures sont rouge orangé brillant avec des marques grasses noir et blanc. La femelle, en général plus grande que le mâle, se reconnaît facilement à son oviposteur proéminent, aux ailes moins colorées et à de discrets ocelles sur les deux faces des ailes antérieures

À l’instar d’autres castniidés, cette espèce vole de jour et a des antennes en massue.

La larve est une grosse chenille blanchâtre, grasse, de 8 à 10 cm de long, qui se nourrit des tiges et des troncs des plantes hôtes, des palmiers.

L’espèce se nymphose dans un cocon en incorporant des fibres de palmier à l’intérieur de la galerie larvaire.

Les adultes volent de juin à septembre. On notera leur présence régulière et quotidienne sur les palmiers, entre 12h et 14h30 environ.

Les mâles émettent une phéromone en grattant leurs pattes, ce qui attirent les femelles à distance

Depuis son arrivée dans le Sud de la France au milieu des années 1990 (probablement dans des exemplaires adultes de Trithrinax importés d’Argentine), le Papillon du palmier s’est répandu le long des côtes de la Méditerranée jusqu’en Espagne et en Italie. En France, il touche désormais dix-sept départements, dont tous les départements côtiers de Provence-Alpes-Côte d'Azur et du Languedoc-Roussillon, et s’étend vers la Gascogne. On craint qu’en l’absence de moyens capables de maîtriser cette expansion, il ne touche toutes les cultures de palmiers de ces pays. Un autre ravageur des palmiers sévit aussi depuis 2006 en Europe méditerranéenne : le Charançon rouge des palmiers.

Dans leur habitat naturel, les dégâts causés par les chenilles de Paysandisia archon ne sont pas très importants et l’espèce n’est pas considérée comme un ravageur, mais depuis son introduction en Europe, elle devient un sujet de préoccupation important à cause des dégâts parfois irrémédiables qu’elle provoque sur les palmiers tant indigènes qu’exotiques.

Photographié à Cordes sur Ciel, le 31 juillet 2024 sur un Yuca, rue du Barri

jeudi 8 août 2024

Zeuzère du poirier



Fiche synthétique

Autre nom : Zeuzère du marronnier 
Ordre : Lépidoptères
Famille : Cossidées - Nom scientifique : Zeuzera pyrina 

La Zeuzère du poirier est un papillon dont la larve se développe dans le bois des branches et du tronc de plusieurs espèces d'arbres ou d'arbustes. Ce ravageur peut provoquer des dégâts importants sur les arbres fruitiers comme les pommiers et poiriers.

L'insecte adulte est un papillon de 50 à 60 mm environ d'envergure chez la femelle; le mâle, plus petit, mesure de 35 à 40 mm. Les ailes sont blanches, parsemées de taches bleuâtres. Le thorax blanc porte six taches bleues.

La larve est une chenille de 50 mm de long environ au corps jaune vif marqué de petits points noirs

Les papillons, qui ne vivent que quelques jours, sont nocturnes. Les femelles pondent leurs œufs surtout en juin sur les arbres, dans les fissures des écorces, ou dans les bourgeons, voire dans la terre. L'éclosion a lieu au bout de trois semaines. Les chenilles pénètrent d'abord dans les parties vertes (feuilles, pétioles...) puis effectuent plusieurs migrations. Vers le mois d'août, elles creusent des galeries ascendantes dans le bois. Ces galeries sont repérables à l'extérieur par des amas de couleur rouge, formés de sciure et d'excréments. Au printemps suivant, la chenille poursuit le creusement de sa galerie au centre du rameau, affaiblissant fortement celui-ci. La nymphose se produit vers mai-juin. Dans les régions plus froides, comme le nord de la France, le cycle peut s'étaler sur deux ans, les chenilles hibernant un deuxième hiver dans le bois.


Photographié à Cordes sur Ciel, le 07 août 2024

mercredi 7 août 2024

Ipomée des Indes

 


Fiche synthétique


Synonyme : Ipomée d'Inde.

Famille : Convolvulacées / Nom scientifique : Ipomea indica

 

Floraison : Juillet à septembre – Fleurs : Bleues à violettes.

Plante herbacée vivace – Hauteur : 3 à 6 m

 

C'est une plante herbacée vivace d'origine américaine, grimpante, aux tiges volubiles pouvant atteindre 6 mètres de long, aux feuilles trilobées ou en forme de cœur et aux fleurs bleues à violettes à corolle infundibuliforme de 6 à 8 cm de diamètre. C'est une espèce largement cultivée comme plante ornementale, pour ses fleurs colorées très appréciées, qui s'est répandue dans toutes les régions tropicales et subtropicales de l'Ancien Monde. Elle s'est naturalisée dans de nombreuses régions et est considérée comme une plante envahissante notamment en Australie et en Chine, en Afrique australe et dans de nombreuses Îles du Pacifique.


 C'est une plante herbacée vivace, au port grimpant ou prostré, aux tiges volubiles d'une longueur allant de 3 à 6 mètres, parfois enracinées aux nœuds. Les feuilles, alternes, entières ou trilobées, sont portées par un pétiole de 2 à 18 cm de long.


L'inflorescence est une cyme ombelliforme dense portée par un pédoncule de 4 à 20 cm de long, sous-tendue par des bractées linéaires, parfois lancéolées, et regroupant de nombreuses fleurs. Celles-ci, portées par un pédicelle de 2 à 5 mm de long, sont constituées d'un calice de cinq sépales subégaux de 1,4 à 2,2 mm de long, glabres à pileux, linéaires, acuminés à l'apex, et d'une corolle infundibuliforme de 5 à 8 cm de diamètre, formée de cinq pétales soudés, de couleur allant du bleu vif au violet bleuâtre, virant au pourpre rougeâtre ou au rouge en vieillissant, avec un centre plus pâle. Les étamines et le pistil sont inclus dans la corolle. L'ovaire, glabre, est surmonté d'un stigmate trilobé


Le fruit est une capsule plus ou moins globuleuse, de 1 à 1,3 cm de diamètre, contenant quatre à six graines de couleur brun foncé ou noir, de 5 mm de long


Présente en pays cordais.


Photographiée le 07 août 2024

mardi 6 août 2024

Bignone


Fiche synthétique


Synonyme : Trompette de Virginie, Trompette de Jericho, Jasmin de Virginie, Jasmin trompette.

Famille bignoniacées / Nom scientifique : Campsis radicans

 

Floraison : Juillet à septembre – Fleurs : Orange

Liane grimpante vivace – Hauteur : 30 à 80 cm

 

C'est un arbrisseau sarmenteux robuste cultivé comme plante ornementale  pour ses fleurs en trompettes orange qui fleurit de juillet à septembre. Rarement parasitée ou malade, elle résiste remarquablement à la chaleur et à la sécheresse, pouvant croître jusqu'à un mètre par an.


Les feuilles sont caduques, dentées, vert foncé, lancéolées (composées de 7 à 11 folioles ovales). Les tiges ont la particularité d'émettre des racines adventives (d'où son nom latin de radicans) sous forme de crampons qui permettent à la plante de se fixer aux supports (arbre ou mur) qu'elle recouvre en y grimpant.


Les fleurs s'épanouissent de juillet à septembre, sur les rameaux de l'année. Les inflorescences sont constituées de bouquets terminaux (Cymes) composées de 4 à 12 fleurs rouges ou orange en forme de trompette. C'est une fleur très visitée par les colibris (oiseaux-mouches).


Après fécondation, la fleur donne naissance à une capsule brune de 7-10 cm de long qui en éclatant à maturité peut répandre jusqu'à 700 graines ailées et faire de cette liane une plante envahissante sous climat adéquat. Son caractère envahissant se manifeste aussi par l'émission de drageons.


Bien présentes en pays cordais.


Photographiée le 05 août 2024

jeudi 1 août 2024

Laiteron maraîcher


Fiche synthétique


Autre nom : Laiteron commun, laiteron potager

Famille Astéracées / Nom scientifique : Sonchus oleraceus

 

Floraison : Juillet à septembre – Fleurs : Jaune

Plante herbacée annuelle – Hauteur : 30 à 80 cm

 

La tige creuse est côtelée peu rameuse, lisse ou un peu glanduleuse au sommet ; elle porte des feuilles glabres non piquantes, alternes. Elle contient un latex blanc qui apparait lorsqu’on la casse.


 Les feuilles basales et inférieures sont en rosette, dressées et obliques, de couleur vert clair à vert bleuté.


Les fleurs jaunes, toutes ligulées, regroupées dans des capitules piriformes disposés en panicules ou corymbe lâche et feuillé. L’involucre est plus ou moins campanulé, avec des phyllaires (bractées) glabres ou avec quelques poils glanduleux


Les fruits sont des akènes brunâtres obovales-oblongs, fortement rugueux, striés transversalement. Ces fruits de 4 mm de long portent un pappus blanc, à soies lisses, blanches, de 7 à 8 mm de long.


Cette espèce est originaire d’Europe (de l’Atlantique à l’Oural), d’Afrique du Nord et du Moyen Orient. Elle pousse partout présente en France métropolitaine, notamment dans les villes de la région parisienne.

Elle a été introduite dans presque tous les autres pays du monde, c’est une subcosmopolite. Naturalisée, elle devient souvent une adventice.

Espèce rudérale à très large répartition, on la trouve dans les champs, les jardins, les décombres, les friches, les bords de route, jusqu'à 2 650 m d'altitude


Bien présentes dans les ruelles Cordaises dans toute la cité.


Photographiée le 31 juillet 2024